Olivier Villa, le fils de Patrick Sébastien, s'est produit pour la première fois sur la scène de l'Olympia samedi dernier, le 5 fils sur les traces de son père ! Samedi dernier, le 5 septembre 2015, Olivier Villa se produisait dans la mythique salle de l'Olympia pour la première fois. Si son nom ne vous dit rien, c'est normal. Le jeune homme de 35 ans, qui ne voulait pas se servir du nom de son père Patrick Sébastien, a choisi comme nom de scène "Villa" en référence au nom de famille d'un de ses depuis de nombreuses années, ce chanteur, parolier, compositeur et guitariste écume les petites salles de concert et les spectacles partout en France. "J'ai eu des problèmes d'argent comme tout le monde", déclarait-il il y a quelques années assurant ne gagner que 400 euros par mois et habiter une cabane de 9 m². Malgré son relatif jeune âge, Olivier Villa a déjà à son actif quatre albums "Debout les femmes" 2001, "J'étais là" 2005, "Vies à vie" 2010, et le dernier "Derrière le rideau".A l'occasion de son premier Olympia, Olivier Villa avait convié plusieurs invités à monter sur scène avec lui parmi lesquels Michèle Torr, Fabienne Thibeault ou encore Jonathan Dassin. Et bien sûr, son papa, sans doute très fier de lui, était également dans les parages !à lire aussi Patrick Sébastien marqué par sa "bâtardise" sa terrible confidence... Patrick Sébastien, déchirant sur le décès de son fils à 19 ans "Je suis mort avec lui" En vidéoSur le même thème Ces stars dont on parle En voir plus

de ne pas retrouver dans les traits du fils ceux du père. Difficile aussi de ne pas faire le lien entre une vie de saltimbanque populaire au sens noble du terme et revendiquée authentique avec une autre. Olivier Villa est le fils de Patrick Sébastien. Depuis 12 ans, il est chanteur et se débrouille tout seul fuyant une industrie du disque... de ne pas retrouver dans les traits du fils ceux du père. Difficile aussi de ne pas faire le lien entre une vie de saltimbanque populaire au sens noble du terme et revendiquée authentique avec une autre. Olivier Villa est le fils de Patrick Sébastien. Depuis 12 ans, il est chanteur et se débrouille tout seul fuyant une industrie du disque qu’il n’a fait qu’effleurer. Refusant l’aide d’un père et de ses Villa. Je suis né en 1980 à Paris, j’ai vécu 5 ans en Espagne avec ma mère et suis revenu en France vers l’âge de 7 ans. J’ai grandi à Martel dans le Lot. J’ai été élevé par mes grands-parents paternels et ai été entouré de plein de gens. Je ne voyais plus ma mère, pas trop mon père. Bref, je me suis fabriqué ma la faveur d’un pari avec le chef d’orchestre René Coll au cours de l’été 2000. J’avais 19 ans et j’ai interprété La jolie fleur » de Georges Brassens. J’étais mort de trouille mais j’ai su que c’était ça que je voulais faire. Depuis deux ans je travaillais comme DJ, je considérais déjà les danseurs comme un public et mélangeais la dance de ma génération et les chansons populaires. C’est ce que j’ai continué à faire en chanson tout au cours de cet été. Et puis la tournée a pris eu une discussion avec mon père qui m’a demandé si je voulais chanter. J’ai répondu oui. Ensuite, j’ai écrit des chansons et fait des reprises. C’est en m’entendant sur Je l’aime à mourir » de Cabrel que mon père a accroché. Il a proposé mon album à Universal. J’ai signé et puis après, plus rien. Moi j’avais faim, j’avais envie d’y aller et je pense qu’ils m’ont juste pris parce que j’étais son fils. Ca m’a déçu. J’ai été élevé pour toujours relever la tête alors fin 2001 j’ai décidé de partir tout seul. J’ai cherché des musiciens pour jouer dans des fêtes de village et en 2003, je suis parti en tournée dans le sud rester libre, me regarder dans la glace et pouvoir les vendre 10€ après un concert. La scène, c’est ce que j’aime. C’est l’école de la vie. C’est chanter devant une salle vide, quand il pleut, avec un son de merde, c’est pousser des caisses, gérer des musiciens qui se barrent, respecter les techniciens, coller les affiches... Ce que d’aucuns qu’ils n’ont souvent jamais connu ça! Je ne sais pas où je vais mais je sais que si je dois redescendre, ma chute sera aussi douce que mon ascension. Et je ne me serai pas fourvoyé à la télévision et n’aurai pas joué les courtisans. Cette fausseté me gens seraient surpris de voir du peu dont je me contente. Si mes enfants sont heureux et que j’ai du vin rouge à table je suis heureux. Des fans me suivent et je trouve ça extrêmement le fil rouge de ma vie. Je me mets en relation avec une association locale qui se fait prêter une salle. J’arrive avec mon son et mes lumières, gère les affiches et la billetterie. Je reverse 30% du bénéfice des entrées à une association d’aide à l’enfance, les organisateurs eux se récupèrent sur le bar. Au début, j’ai perdu beaucoup d’argent arrivant dans des bleds où il n’y avait que cinq réservations! Aujourd’hui, je fixe un minimum de 80 personnes. En quatre ans, j’ai joué dans 300 un nouveau coup de poker. Je présente mon 4e album à la Coupole de Saint-Loubès accompagné des 80 choristes de Chœur de sur la route. Depuis 2008 je vivote et ai l’honneur, en arrivant dans une ville, d’avoir le choix entre deux ou trois potes pour savoir où dormir. Je souhaite grandir et vieillir avec le public. Continuer dans des salles, convaincre les petites-filles des mamies qui sont venues m’écouter étant jeunes. Et jamais profiter du système.

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