Transcription. L`IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS DP Jan 31, 2022 by apost team Kurt Russell et Goldie Hawn sont pratiquement des experts en relations durables Ă  Hollywood. L'heureux couple est ensemble depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, et il a continuĂ© Ă  manifester son amour l'un pour l'autre au fil des annĂ©es. Tous deux sont Ă©tablis dans l'industrie du divertissement en tant qu'acteurs, et chacun a suivi son propre chemin vers la cĂ©lĂ©britĂ©. Ils n'ont pas seulement Ă©tĂ© capables de se rĂ©unir sur le plan romantique, mais aussi sur le plan professionnel, puisque le couple a Ă©galement jouĂ© dans une poignĂ©e de films ensemble, montrant Ă  quel point ils ont toujours de l'alchimie l'un avec l'autre. Tout au long de leurs vies rĂ©ussies, Russell et Hawn se sont imposĂ©s et semblaient avoir transmis leurs talents Ă  leurs enfants, puisque trois de leurs quatre enfants sont depuis entrĂ©s dans l'industrie du divertissement, eux aussi. La famille est connue pour ĂȘtre extrĂȘmement proche et pour passer beaucoup de temps ensemble. MĂȘme si Russell et Hawn sont ensemble depuis prĂšs de quatre dĂ©cennies, ils ne sont toujours pas mariĂ©s et n'ont pas l'intention de se marier un le couple a montrĂ© une vĂ©ritable dĂ©votion Ă  leur relation et a continuĂ© Ă  s'Ă©panouir ensemble dans leurs deux maisons Ă  Aspen, au Colorado, et Ă  Los Angeles, en Californie. Ils ont mĂȘme construit ensemble leur belle maison en Californie. Bien qu'elle soit Ă©quipĂ©e de meubles somptueux, leur maison est toujours aussi confortable et accueillante. Lis la suite pour en savoir plus sur la vie commune de Russell et Hawn, ainsi que sur la longue liste de commoditĂ©s et de dĂ©corations qu'ils ont dans leur maison ! Comment Hawn a fait ses dĂ©buts Goldie Hawn, Kurt Russell 1983, Ron Galella/Ron Galella Collection/Getty Images Hawnest facilement devenue une figure emblĂ©matique au fil de ses nombreuses annĂ©es dans l'industrie du divertissement. NĂ©e le 21 novembre 1945 Ă  Washington, Hawn a grandi avec une sƓur et a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans la religion juive. Faisant preuve d'un vĂ©ritable talent et d'une grande ambition dĂšs son plus jeune Ăąge, elle a commencĂ© Ă  prendre des cours de danse Ă  l'Ăąge de trois ans, et elle est mĂȘme apparue dans quelques productions théùtrales lorsqu'elle Ă©tait l'Ăąge de 19 ans, elle avait dirigĂ© et enseignĂ© dans une Ă©cole de ballet aprĂšs avoir abandonnĂ© ses Ă©tudes d'art dramatique Ă  l'universitĂ©. Hawn a travaillĂ© comme danseuse professionnelle avant de s'installer Ă  Los Angeles, en Californie, en 1966, travaillant Ă  la fois comme danseuse et jouant de petits rĂŽles Ă  la tĂ©lĂ©vision. Son passĂ© de danseuse l'a clairement aidĂ©e Ă  Ă©tablir une forte prĂ©sence lorsqu'elle s'est produite, ce qui a jouĂ© en sa faveur dans sa son dĂ©mĂ©nagement Ă  Los Angeles, Hawn n'est pas passĂ©e longtemps inaperçue avant d'ĂȘtre rapidement considĂ©rĂ©e comme une It » girl des annĂ©es 1960. Elle a jouĂ© le rĂŽle de la blonde idiote stĂ©rĂ©otypĂ©e dans un certain nombre de rĂŽles et a obtenu le rĂŽle d'un membre rĂ©gulier de la distribution de l'Ă©mission de comĂ©die Ă  sketches Rowan & Martin’s Laugh-In», qui a Ă©tĂ© diffusĂ©e de 1968 Ă  1973. AprĂšs avoir travaillĂ© comme actrice Ă  la tĂ©lĂ©vision pendant quelques annĂ©es, elle a rĂ©orientĂ© sa carriĂšre et s'est dirigĂ©e vers le grand Ă©cran. L'un de ses premiers rĂŽles dans l'industrie cinĂ©matographique Ă©tait dans le film Cactus Flower », en 1969, qui lui a valu un Academy Award pour le meilleur second rĂŽle fĂ©minin. Ce succĂšs a lancĂ© sa carriĂšre, aidant la star Ă  s'imposer rapidement et Ă  vraiment faire connaĂźtre son nom Ă  Hollywood. Une carriĂšre en Ă©volution Goldie Hawn, Kurt Russell 1984, Ron Galella/Ron Galella Collection/Getty Images Au cours des dĂ©cennies suivantes, sa filmographie s'est enrichie de tous les genres de films, mais il Ă©tait clair que sa spĂ©cialitĂ© Ă©tait la comĂ©die. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© nommĂ©e une fois de plus pour un Oscar en 1981 pour Private Benjamin », mais n'a pas remportĂ© le prix. Hawn a continuĂ© Ă  montrer son large Ă©ventail de talents pendant de nombreuses annĂ©es grĂące Ă  une longue liste de films dans lesquels elle a les annĂ©es 1990, elle a jouĂ© dans la comĂ©die Ă  succĂšs Bird on a Wire », ainsi que dans le drame Death Becomes Her », dans lequel figuraient Ă©galement Bruce Willis et Meryl Streep. Aux cĂŽtĂ©s de Bette Midler et Diane Keaton, Hawn a fait sensation dans le film The First Wives Club », qui a connu un succĂšs critique En 1999. Elle a jouĂ© dans un remake Ă  succĂšs de Neil Simon de 1970, The Out-of-Towners ». Parmi ses autres rĂŽles bien connus au fil des ans, citons Shampoo » en 1975, Overboard » en 1987 et The Banger Sisters » en derniĂšres annĂ©es, Hawn a continuĂ© Ă  honorer nos Ă©crans de ses incroyables capacitĂ©s d'actrice. Depuis les annĂ©es 2010, la star n'a participĂ© qu'Ă  quelques projets, mais elle a tout de mĂȘme continuĂ© Ă  Ă©tonner les fans et les critiques avec ses grandes performances. En 2013, elle a prĂȘtĂ© sa voix pour interprĂ©ter le rĂŽle de Peggy McGee dans un Ă©pisode de la sĂ©rie animĂ©e Disney, Phineas et Ferb ». En 2017, elle a fait son retour sur le grand Ă©cran aux cĂŽtĂ©s d'Amy Schumer dans la comĂ©die Snatched », et a Ă©galement fait la narration du film SPF-18 ». En 2018, Hawn a fait un camĂ©o en tant que MĂšre NoĂ«l dans le film Netflix, Les Chroniques de NoĂ«l », et a rejouĂ© le rĂŽle dans sa suite de 2020, Les Chroniques de NoĂ«l 2 », cette fois dans un rĂŽle principal. La renommĂ©e de Russell Goldie Hawn, Kurt Russell 1987, Aaron Rapoport/Corbis/Getty Images Russell a fait ses dĂ©buts au cinĂ©ma dans Il est arrivĂ© Ă  l'Exposition universelle », bien que le rĂŽle n'ait pas Ă©tĂ© crĂ©ditĂ©. Il s'est finalement fait connaĂźtre sur le petit Ă©cran en 1963 avec un rĂŽle de guest-starring dans la sĂ©rie ABC, Our Man Higgins ». Russell a continuĂ© Ă  obtenir des rĂŽles dans diffĂ©rentes sĂ©ries ABC au dĂ©but de sa carriĂšre, ce qui l'a finalement amenĂ© Ă  travailler avec un rĂ©seau partenaire. Il a signĂ© un contrat de 10 ans avec The Walt Disney Company en 1966, faisant passer sa carriĂšre au niveau supĂ©rieur. Tout en travaillant avec la sociĂ©tĂ© populaire, il a continuĂ© Ă  obtenir du travail dans des films et des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision par le biais d'autres Ă  sa carriĂšre d'acteur qui se dĂ©veloppe, Russell a Ă©galement eu une carriĂšre de baseball au dĂ©but des annĂ©es 1970. Il a jouĂ© pour quelques Ă©quipes, notamment les Bend Rainbows et les California Angels, maintenant connus sous le nom de Los Angeles Angels. Malheureusement, il a subi une blessure au bras de lancer alors qu'il jouait en 1973, ce qui l'a obligĂ© Ă  se retirer du sport la mĂȘme annĂ©e. Il a alors fait le choix de revenir au mĂ©tier d'acteur, retrouvant facilement des a ensuite travaillĂ© avec le rĂ©alisateur John Carpenter sur une sĂ©rie de projets pendant les annĂ©es 1980. Il a Ă©galement fait son retour chez Disney pour fournir sa voix pour le film d'animation Le Renard et le Chien » en 1981. Sa carriĂšre s'est poursuivie jusque dans les annĂ©es 2020, acquĂ©rant une variĂ©tĂ© de rĂŽles et recevant des commentaires favorables et des accolades en cours de route. Russell a remportĂ© son premier prix en 1997 pour l'acteur prĂ©fĂ©rĂ© dans un film d'aventure/drame lors des Blockbuster Entertainment Awards. L'une de ses rĂ©compenses les plus rĂ©centes a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e lors des Fangoria Chainsaw Awards en 2016 pour le meilleur acteur. Il a Ă©tĂ© intronisĂ© au Fangoria Horror Hall of Fame, la mĂȘme annĂ©e. Trouver enfin l'amour Goldie Hawn, Kurt Russell 1987, Aaron Rapoport/Corbis/Getty Images Avant de se retrouver, Hawn et Russell ont tous deux eu des relations et des mariages prĂ©cĂ©dents. Le premier mariage de Hawn Ă©tait avec un danseur nommĂ© Gus Trikonis. Le couple s'est mariĂ© en 1969 mais s'est malheureusement sĂ©parĂ© en 1973. Elle a continuĂ© Ă  chercher l'amour et est sortie avec quelques autres personnes avant de rencontrer Bill Hudson, un chanteur des Hudson Brothers. Le couple s'est mariĂ© en 1976 et a eu deux enfants ensemble, Oliver Hudson et Kate Hudson. Cependant, leur mariage n'a pas durĂ©, et ils ont fini par divorcer en annĂ©es plus tard, en 1983, Hawn a commencĂ© Ă  sortir avec Russell. Cependant, ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois qu'ils se rencontraient. En fait, leur histoire est ce qui rend leur histoire d'amour d'autant plus merveilleuse et belle Ă  voir. Ils se sont d'abord rencontrĂ©s en 1966 sur le tournage d'un film Disney intitulĂ© The One and Only, Genuine, Original Family Band », mais ce n'est que prĂšs de deux dĂ©cennies plus tard qu'ils ont travaillĂ© ensemble sur le film Swing Shift » en 1983, ce qui les a finalement conduits Ă  se mettre ensemble. Il semble que leur diffĂ©rence d'Ăąge ait Ă©tĂ© le problĂšme lors de leur premiĂšre rencontre, comme l'a rĂ©vĂ©lĂ© Hawn bien plus tard dans une interview Ă  la BBC, et a dĂ©clarĂ© J'avais 21 ans et il en avait 16. Je le trouvais adorable, mais il Ă©tait beaucoup trop jeune. Puis, des annĂ©es plus tard, nous nous sommes revus, et je me suis souvenue qu'il m'avait beaucoup plu lors de notre premiĂšre rencontre. Nous avons tous les deux dit que nous ne sortirions jamais avec un autre acteur, alors cela montre qu'on ne peut jamais savoir ». Passer du temps de qualitĂ© ensemble Goldie Hawn, Kurt Russell 2017, Axelle/Bauer-Griffin/FilmMagic/Getty Images AprĂšs s'ĂȘtre mis ensemble, Hawn et Russell sont devenus complĂštement insĂ©parables en tant que couple et ont mĂȘme jouĂ© dans d'autres films ensemble par la suite, notamment Overboard » en 1987. Le film a connu un Ă©norme succĂšs, et l'heureux couple a mĂȘme jouĂ© dans une poignĂ©e d'autres films ensemble tout au long de leurs de commencer sa relation avec Hawn en 1983, Russell a Ă©tĂ© mariĂ© Ă  l'actrice Season Hubley pendant quelques annĂ©es. Ensemble, ils ont eu un fils nommĂ© Boston. CĂ©lĂšbres, Hawn et Rusell ont rĂ©uni leurs enfants de leurs prĂ©cĂ©dents mariages et ont commencĂ© leur famille recomposĂ©e. En 1986, le couple a eu un enfant Ă  lui, Wyatt Russell, ce qui porte leur couvĂ©e Ă  et Russell sont cĂ©lĂšbres pour leur famille recomposĂ©e et la façon dont ils sont tous proches. Passer du temps de qualitĂ© ensemble a Ă©tĂ© crucial pour leur dynamique familiale et est l'une de leurs prioritĂ©s dans la vie. Russell en a parlĂ© davantage lors d'une interview avec Closer Weekly en 2018. Nous taillons toujours le sapin la veille de NoĂ«l, et nous faisons un grand repas », a-t-il dĂ©clarĂ©. Les petits-enfants mettent leurs pyjamas et accrochent leurs bas. Nous allumons le feu, et lorsqu'il fait nuit, nous choisissons toujours quelqu'un pour lire'Twas the Night Before Christmas ».Avec une famille aussi soudĂ©e, il n'est pas surprenant que de nombreux enfants de Hawn et Russell aient suivi leurs traces et soient eux-mĂȘmes entrĂ©s dans le show-business. En fait, tous leurs enfants, Ă  l'exception de Boston, sont entrĂ©s dans l'industrie du spectacle, se faisant un nom par la mĂȘme occasion. Pourquoi ils ne se marient pas Goldie Hawn, Kurt Russell 2013, Kevin Tachman/Getty Images/amfAR Bien que la famille soit de la plus haute importance pour le couple, leur relation est un peu intĂ©ressante dans le fait qu'ils ont choisi de ne jamais se marier. Hawn a ouvertement abordĂ© le sujet dans une interview de 2007 avec le magazine Woman's Day, expliquant pourquoi exactement elle ne s'attend pas Ă  descendre l'allĂ©e pour Ă©pouser Russell. Puisque nous avons parfaitement rĂ©ussi sans nous marier », a expliquĂ© Hawn. Je me sens dĂ©jĂ  dĂ©vouĂ©e et n'est-ce pas ce que le mariage est censĂ© faire ? Donc tant que mon Ă©tat Ă©motionnel est dans un Ă©tat de dĂ©votion, d'honnĂȘtetĂ©, d'attention et d'amour, alors tout va bien ». En parlant avec Woman's Day, Hawn a aussi mentionnĂ© leurs enfants et leur famille recomposĂ©e et comment elle et Russell ont rĂ©ussi Ă  les Ă©lever pour en faire de magnifiques personnes ». Nous avons fait du bon travail lĂ -bas, et nous n'avions pas besoin de nous marier pour cela, a-t-elle expliquĂ©. J'aime me rĂ©veiller chaque jour et voir qu'il est lĂ  et savoir que j'ai le choix. Il n'y a vraiment aucune raison de se marier ».ConsidĂ©rant que la leur est l'une des relations les plus durables d'Hollywood, ils ont clairement prouvĂ© que le mariage n'est pas nĂ©cessaire pour leur relation, tant qu'il y a de l'amour, du respect et de la compassion mutuelle l'un pour l'autre. Russell a mĂȘme pesĂ© sur le sujet dans une interview avec Daily Mail en 2018 et a dĂ©clarĂ© Chacun a son repĂšre sur ce qui est vraiment important et oĂč l'on trace la ligne. Pour Goldie et moi, cette valeur fondamentale Ă©tait la suivante les enfants passent en premier. Le grand film que j'ai refusĂ© est arrivĂ© Ă  un Ăąge oĂč ils avaient vraiment besoin de l'un de nous autour d'eux ». L'intĂ©rieur de leur superbe maison Goldie Hawn, Kurt Russell 2015, Jason LaVeris/FilmMagic/Getty images Puisque Russell et Hawn sont ensemble depuis si longtemps, il est logique qu'ils partagent leurs vies ensemble dans la mĂȘme maison. Ils ont une maison Ă  Aspen, dans le Colorado, ainsi qu'une autre Ă  Los Angeles, en Californie. En parlant avec CBS Sunday Morning en novembre 2020, le couple a expliquĂ© qu'ils vivaient dans leur maison de Los Angeles depuis environ quatre ans Ă  l'Ă©poque. Nous l'avons construite, et c'est tout simplement gĂ©nial », a dĂ©clarĂ© Magazine a rapportĂ© que leur maison contient une salle de gym Ă  domicile, un magnifique jardin et des piĂšces encore plus luxueuses. À l'intĂ©rieur, une piĂšce contient une tĂ©lĂ©vision montĂ©e parfaitement au centre, au-dessus d'une cheminĂ©e ornĂ©e de plantes d'intĂ©rieur. Le parquet en bois et le tapis crĂšme moelleux contribuent Ă  rendre l'endroit accueillant, contrairement au somptueux escalier et Ă  l'Ă©norme lustre d'une autre section de la maison. Leur cuisine et leur salle Ă  manger sont ouvertes, ce qui laisse beaucoup de place pour recevoir les invitĂ©s et leur grande Hello! Magazine, la salle de sport de la maison est ornĂ©e de miroirs du sol au plafond et est Ă©quipĂ©e d'un vĂ©lo d'appartement et d'un petit tapis de course. Hawn a mĂȘme Ă©tĂ© vue en train de danser et de s'entraĂźner sur son trampoline pour l'aider Ă  s'amuser tout en restant en forme. La maison est aussi Ă©tonnante Ă  l'extĂ©rieur qu'Ă  l'intĂ©rieur, grĂące Ă  son magnifique jardin. Hello! Magazine a rapportĂ© que l'espace est suffisamment grand pour que toute la famille puisse se rĂ©unir, et qu'il comporte quelques bizarreries, notamment une statue de vache gĂ©ante et une section de autant de dĂ©tails complexes, la maison est incroyablement accueillante et semble vraiment ĂȘtre aimĂ©e et entretenue, l'endroit parfait pour que Russell et Hawn vivent ensemble. Que penses-tu de la maison de Kurt Russell et Goldie Hawn ? Fais-le nous savoir, et n'oublie pas de transmettre cette information Ă  tes proches aussi ! Fais dĂ©filer la page ci-dessous pour dĂ©couvrir d'autres histoires - RipleyNominated Blockbuster Entertainment Award for Favorite Actress Comedy/Romance Dianne Wiest Blockbuster Entertainment Award Nominated 1999 Best Performance in a Feature Film Catherine Zeta-Jones - Filmography of Zorro, TheThe Mask of Zorro ElĂ©na (De La Vega) Montero Blockbuster Entertainment Award for Favorite Female Newcomer Nominated —
L`IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS DP 2h02 L’HISTOIRE De ville en ville, le Docteur Parnassus et sa troupe voyagent dans leur roulotte d’un autre temps. Cet homme sans Ăąge possĂšde le pouvoir de projeter les gens dans leur propre imaginaire, mais ce fascinant voyage se conclut toujours par un choix, qui peut mener au meilleur comme au pire
 Suite Ă  un pari gagnĂ© contre le diable, Parnassus devint Ă©ternel, mais par amour pour une femme, il demanda la jeunesse en Ă©change de son immortalitĂ©. Le diable accepta, Ă  condition que le jour de ses seize ans, le premier des enfants de Parnassus Ă  naĂźtre lui appartienne
 La jeune Valentina atteindra l’ñge fatidique dans quelques jours et le diable rĂŽde. Dans une tentative dĂ©sespĂ©rĂ©e pour sauver son unique enfant, Parnassus va Ă  nouveau jouer avec le feu le premier de lui ou du diable qui sĂ©duira cinq Ăąmes aura gagnĂ©. Avec Percy, Anton et le mystĂ©rieux Tony surgi de nulle part, le docteur va se lancer dans une extraordinaire course contre la montre. Le diable a tous les pouvoirs, mais Parnassus a l’Imaginarium
 2 Entretien avec TERRY GILLIAM ScĂ©nariste et rĂ©alisateur Comment l’histoire du Docteur Parnassus est-elle nĂ©e ? Je ne suis pas certain de le savoir exactement ! Au dĂ©part, je cherchais Ă  rassembler en un seul film toutes les meilleures idĂ©es que j’ai pu avoir et qui n’avaient encore jamais Ă©tĂ© exploitĂ©es. Mon envie premiĂšre Ă©tait aussi de rĂ©aliser un film qui synthĂ©tiserait tout ce que j’avais fait jusqu’ici, y compris dans le domaine de l’animation ! J’ai d’abord imaginĂ© une troupe d’artistes itinĂ©rants dĂ©barquant dans le Londres moderne. La roulotte de ces gens semble appartenir Ă  une autre Ă©poque et constitue leur habitation, mais aussi la porte par laquelle le Docteur Parnassus sublime l’imagination des gens. Il est celui qui peut vous emmener lĂ  oĂč vous n’aviez jamais rĂȘvĂ© d’aller. Toute la question est de savoir s’il possĂšde rĂ©ellement un quelconque pouvoir ou s’il est un charlatan
 Nous en avons nous-mĂȘmes doutĂ© durant tout le projet ! On ne peut s’empĂȘcher de faire un parallĂšle entre le Docteur et vous. Vous nous avez souvent entraĂźnĂ©s au-delĂ  des limites de notre imagination et vous travaillez avec votre fille, qui est productrice sur ce film
 Certains disent effectivement que ce film pourrait ĂȘtre autobiographique. Mais je ne suis pas d’accord. Je me suis Ă©videmment beaucoup servi de mon vĂ©cu, de mes frustrations, de mes colĂšres, de mes succĂšs au cinĂ©ma, de mes Ă©checs aussi, mais toujours en essayant d’ouvrir l’esprit des gens au monde et Ă  ses infinies possibilitĂ©s. J’ai personnellement deux filles et un fils, alors il est possible que l’on trouve des similitudes entre ma vie et celle du Docteur, mais l’histoire est originale, indĂ©pendante et suit son propre chemin. Vous n’aviez plus Ă©crit de scĂ©narios originaux depuis BRAZIL et LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN. En quoi est-ce diffĂ©rent de travailler sur un film de sa conception jusqu’à sa finalisation ? J’ai commencĂ© par Ă©crire des choses que d’autres rĂ©alisaient. AprĂšs LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN, j'Ă©tais dans un tel Ă©tat que j’aurais pu accepter tout et n’importe quoi. Finalement, je ne me suis pas prĂ©cipitĂ©. J’ai mĂȘme saisi la seule bonne opportunitĂ© du moment avec FISHER KING. Ensuite, ce fut L’ARMEE DES 12 SINGES, un autre scĂ©nario brillant que je n’ai pas Ă©crit. J’aurais pourtant adorĂ© Ă©crire ces deux films. Je traite toujours de sujets qui me sont proches et auxquels je crois profondĂ©ment. J’ai ensuite enchaĂźnĂ© avec LAS VEGAS PARANO, TIDELAND et quelques adaptations de livres. L’adaptation est un travail qui, au final, revient 3 souvent Ă  tout reprendre Ă  zĂ©ro. Mais les textes originaux restent une source d’inspiration et un vĂ©ritable tremplin pour le film. Il y aura toujours quelqu’un pour adapter les idĂ©es d’un autre. L’essentiel est de ne jamais trahir l’auteur et de toujours respecter l'essence d’un livre. Cependant, c’est une contrainte forte dont je commençais Ă  me lasser. Je me suis dit qu’il Ă©tait peut-ĂȘtre temps d’essayer de crĂ©er Ă  nouveau. J’ai laissĂ© libre cours Ă  mon imagination pour voir ce qu’il en sortait. VoilĂ  comment ce film est nĂ©. Vous vous trouvez ensuite embarquĂ© dans une expĂ©rience un peu Ă©trange et vous finissez par ne plus savoir vraiment si c’est vous qui tenez le film ou le film qui vous tient ! L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS relate une formidable histoire, mais c’est aussi un film trĂšs visuel. Est-ce par le visuel que vous l’avez abordĂ© ? La seule chose que je visualisais Ă©tait la roulotte. Je l’imaginais Ă©trange et surdimensionnĂ©e, un théùtre ambulant qui surgit et s’ouvre comme un palais des mirages
 Elle est un peu magique. TirĂ©e par des chevaux, elle semble d’une autre Ă©poque ; pourtant elle pourrait vous apprendre bien des choses sur vous-mĂȘme. Elle appartient Ă  l’univers des foires, des attractions qui attirent autant qu’elles effraient
 Depuis l’enfance, j'ai toujours adorĂ© cet univers. Sur son flanc est Ă©crit Entrez et vous verrez les choses les plus extraordinaires qui soient ! ». Ce fut le point de dĂ©part. Ensuite, je ne me rappelle plus exactement la maniĂšre dont tout s’est enchaĂźnĂ©. Simplement, mes vieux tiroirs dĂ©bordaient d’idĂ©es, de croquis, et il fallait trouver une place dans le film pour chaque idĂ©e. Qu’est-ce que l’Imaginarium ? L’Imaginarium est un univers situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© du miroir. Il rĂ©vĂšle votre imagination, la laisse grandir, s’épanouir et vous emporter. Evidemment, il y a un prix Ă  payer
 L’Imaginarium vous permet de survoler le plus merveilleux des mondes comme le plus affreux. Dans tous les cas, Ă  un moment donnĂ©, vous devrez faire un choix, quelque part Ă  la frontiĂšre entre les deux. Vous atteindrez alors des paradis toujours plus beaux, ou bien vous chuterez vers les abĂźmes de l’enfer. Pour donner corps Ă  vos films, vous utilisez aussi bien les techniques traditionnelles que les plus sophistiquĂ©es Ă  ce jour. Ces techniques sontelles simplement des outils ou ouvrent-elles parfois un champ d’inspiration ? Je me sers de tout ce qui est Ă  ma disposition pour concrĂ©tiser ce que j’imagine. Je mĂ©lange les techniques instinctivement, sans dĂ©finir d’utilitĂ© particuliĂšre Ă  chacune. Ce sont d’abord des outils au service d’une histoire. Le fait que je n’en privilĂ©gie aucune de façon systĂ©matique donne une libertĂ© et un potentiel supplĂ©mentaires. La plupart des productions comparables Ă  la nĂŽtre nĂ©cessiteraient 100 Ă  150 millions de dollars pour faire ce que nous avons rĂ©alisĂ© avec 30. 4 Visuellement, ce film ressemble parfois Ă  mes animations des Monty Python. L’une des scĂšnes ̶ la premiĂšre dans l’Imaginarium ̶ dĂ©voile un monde en deux dimensions, mais qui s’étend Ă  l'infini. J’avais autrefois voulu intĂ©grer ce type de scĂšne dans un film qui s’intitulait THE DEFECTIVE DETECTIVE. C’est dĂ©sormais chose faite. L’Imaginarium est un univers qui Ă©chappe au naturalisme et au rĂ©alisme. Cependant, nous nous sommes attachĂ©s Ă  crĂ©er des mondes complĂštement cohĂ©rents dans lesquels les personnages Ă©voluent. Je n'essaie pas de reconstituer le rĂ©el. Dans JURASSIC PARK, il faut faire en sorte que les tyrannosaures et les brontosaures soient les plus vraisemblables possibles. Avec ce film, je suis dans l’imaginaire, pas dans le rĂ©alisme. Modestement, mon ambition est d’emmener le spectateur dans des endroits qu’il n’avait jamais imaginĂ©s. C’est grisant. Tout est fait pour surprendre, pour fausser les repĂšres. A quel moment l’aventure de ce film a-t-elle dĂ©marrĂ© ? Nous Ă©tions chez Peerless Camera Company, notre sociĂ©tĂ© d'effets spĂ©ciaux. Heath Ledger Ă©tait prĂ©sent ainsi qu’un trĂšs bon ami commun, Daniele Auber, auteur des story-boards des FRERES GRIMM. Ils tournaient un clip vidĂ©o pour Modest Mouse. J’étais en train de montrer les premiers story-boards et Heath Ă©tait lĂ . Il m’a glissĂ© un petit mot sur lequel il avait Ă©crit Est-ce que je peux jouer Tony ? ». J’étais aussi emballĂ© que surpris. Je lui ai demandĂ© s’il Ă©tait sĂ©rieux, s’il voulait vraiment le rĂŽle. C’était le cas. Et tout a dĂ©marrĂ© ! Vous aviez dĂ©jĂ  travaillĂ© avec Heath Ledger. Qu’aimiez-vous le plus en lui ? Heath Ă©tait gĂ©nial. Il ambitionnait de devenir rĂ©alisateur. Sur le tournage des FRERES GRIMM, il observait constamment le travail Ă  la camĂ©ra. Il voulait tout apprendre, il Ă©tait remarquablement intelligent. C’était quelqu’un d’exceptionnel, de sage, et l’un des acteurs les plus douĂ©s que j'aie jamais rencontrĂ©s. Tout ce que vous lui proposiez, il l’attrapait au vol et le magnifiait. C’était un acteur d’instinct. Il y avait quelque chose de joyeux dans son jeu. Contrairement Ă  beaucoup d’autres, il n’entretenait pas un cĂŽtĂ© nĂ©vrosĂ©, pas du tout. Il Ă©tait pĂ©tillant, dĂ©bordant d’une Ă©nergie communicative. Sur le tournage de L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS, nous Ă©tions tous Ă©merveillĂ©s. Heath nous surprenait Ă  chaque prise tout en se montrant trĂšs gĂ©nĂ©reux avec les autres acteurs. Il parvenait Ă  les transcender. Et puis, Ă  la minute oĂč je disais coupez », il lançait une plaisanterie sur autre chose. Nous avons partagĂ© de trĂšs bons moments. Souvent, j’ai eu l’impression qu’il portait le film. A chaque fois que je tombais sur un Ă©cueil, il Ă©tait lĂ  pour donner une nouvelle impulsion. Si je me sentais fatiguĂ©, il me regonflait aussitĂŽt, moi, tout le monde
 Il Ă©tait extraordinaire et unique. Ceux qui ont travaillĂ© avec lui peuvent en tĂ©moigner. Il serait sans aucun doute devenu le plus grand acteur de sa gĂ©nĂ©ration, vraiment. 5 Comment avez-vous choisi le reste de votre casting ? Ce casting est sans doute l’un des meilleurs que j’aie jamais eus. DĂšs le dĂ©but, pour le rĂŽle du professeur, j’ai pensĂ© Ă  Christopher Plummer. Nous avions travaillĂ© ensemble sur L’ARMEE DES 12 SINGES mais je l’ai aussi vu dans LE NOUVEAU MONDE de Terrence Malick et j’ai adorĂ© sa prestation. Et puis j’ai travaillĂ© avec sa fille et j’entretiens une relation privilĂ©giĂ©e avec la famille. Le choix de Tom Waits dans le rĂŽle de ce diable de Mr Nick s’est effectuĂ© lui aussi trĂšs rapidement. Nous avions dĂ©jĂ  briĂšvement collaborĂ© sur FISHER KING. A mon sens, Tom est le plus grand poĂšte musical des Etats-Unis. Chacune de ses chansons me touche au plus haut point. Il est capable d’ĂȘtre drĂŽle, sombre ou romantique avec la mĂȘme intensitĂ©. Je me souviens du tournage des FRERES GRIMM – Heath, Matt et moi passions notre temps Ă  l’imiter ! Tom a acceptĂ© le rĂŽle sans mĂȘme avoir lu le scĂ©nario. Concernant Verne Troyer, je l’ai toujours trouvĂ© extraordinaire. Il avait fait une apparition dans LAS VEGAS PARANO. Finalement, comme dans BANDITS BANDITS, se moquer de soi-mĂȘme en portant des costumes ridicules est aussi une façon, pour les gens de petite taille, de se donner une certaine dignitĂ©. J’ai ressenti cela avec Percy, un personnage extrĂȘmement sensĂ© et cynique qui suit Parnassus depuis toujours. Lily Cole a Ă©tĂ© notre choix le plus osĂ©. Elle n’avait quasiment aucune expĂ©rience du cinĂ©ma, mais Irene Lamb, la directrice de casting, l’a trouvĂ©e vraiment intĂ©ressante. Je cherchais un physique atypique - ce qui s’applique d’ailleurs Ă  tous les acteurs du film ! Mais il fallait qu’elle soit Ă  la fois belle et hors norme. Lily correspondait parfaitement elle mesure plus d’un mĂštre quatre-vingts, elle a des cheveux roux incroyables et son visage ressemble Ă  celui d’une poupĂ©e de porcelaine du XIXe siĂšcle. Elle est brillante, intelligente et on peut facilement croire qu’elle a seize ans. Pour le personnage d’Anton, le scĂ©nario ne dĂ©livrait que peu d’informations. Andrew Garfield nous avait envoyĂ© une cassette vidĂ©o tournĂ©e avec l’aide de sa petite amie. Elle contenait quelques scĂšnes, chacune interprĂ©tĂ©e de trois maniĂšres diffĂ©rentes, et nous l’avons trouvĂ© sensationnel ! Nous nous sommes donc rencontrĂ©s et c’était fait. Suite Ă  ça, il a dĂ©crochĂ© son rĂŽle dans BOY A. L’esthĂ©tique du film est, comme toujours avec vous, minutieusement Ă©tudiĂ©e. Pourriez-vous nous en dire plus sur le soin apportĂ© Ă  l’image ? J’ai travaillĂ© de maniĂšre trĂšs instinctive en dessinant les choses. Par exemple, pour la roulotte, j’ai esquissĂ© quelques croquis avant de les montrer Ă  Dave qui les a ensuite retravaillĂ©s. Mais je sais ce que je veux et le rĂ©sultat reste souvent proche de mon Ă©bauche initiale ! Ensuite, Nicola Pecorini intervient et nous en discutons Ă  nouveau. Nous lançons un maximum d’idĂ©es et nous nous posons des questions Ă  quoi le film va-til ressembler ? Quelles couleurs allons-nous employer ? Ensuite, je donne aux choses l’aspect que je souhaite leur donner. Il faut surtout savoir s’entourer. Dave Warren, Anastasia Masaro et tous ceux qui ont travaillĂ© sur l’aspect esthĂ©tique du film l’ont enrichi de leurs idĂ©es. Moi, j’ai simplement agi comme un filtre. J’étais le seul Ă  dire J’aime. Je n’aime pas. » 6 Un jour, Nicola a amenĂ© le book d’un peintre scandinave nommĂ© Odd Nerdrum. Il se trouve que je connaissais cet ouvrage, ce qui montre Ă  quel point il est important de s’entourer de collaborateurs branchĂ©s sur la mĂȘme longueur d’onde. Les peintures de Nerdrum sont empreintes de mystĂšre. Elles ressemblent Ă  de trĂšs anciennes toiles, presque mĂ©diĂ©vales, et sont en mĂȘme temps rĂ©solument modernes. Elles mettent en scĂšne des gens lumineux d’espĂ©rance dans des univers trĂšs sombres. Le style est trĂšs curieux, quasi naturaliste
 Nous nous sommes dit que c’était prodigieux et qu’il fallait partir lĂ -dessus. Finalement, aprĂšs avoir explorĂ© de nombreuses pistes, nous avons exposĂ© le tout aux redoutables Ă©clairages de Nicola. Son job Ă©tait de rendre lugubres et ambigus les plus magnifiques Ă©lĂ©ments de dĂ©cor
 Pendant la prĂ©paration du film, quel fut le plus grand dĂ©fi que vous ayez eu Ă  relever ? Nous voulions nous rendre Ă  Londres hors pĂ©riode d’affluence, de prĂ©fĂ©rence avant la pĂ©riode de NoĂ«l, mais nous n’avons pas pu. Nous sommes donc arrivĂ©s lĂ bas durant les congĂ©s de NoĂ«l. La plupart du tournage se dĂ©roulait de nuit et l’hiver nous avantageait parce que les jours sont trĂšs courts. Cependant, le froid ne nous a pas Ă©pargnĂ©s, et puis il a fallu dĂ©nicher les nombreux lieux de tournage
 En rĂ©sumĂ©, il a fallu rĂ©soudre tous ces problĂšmes pour pouvoir dĂ©marrer le tournage dans les temps. Mais nous y sommes parvenus. HonnĂȘtement, je ne sais pas comment ! Je me souviens de notre premiĂšre nuit au Blackfriars Bridge, Heath et Andrew Ă©taient suspendus sous le pont par des cĂąbles
 Nous avons perdu des heures Ă  rĂ©gler des dĂ©tails dans un froid de canard. Toujours est-il que soudainement, nous avons senti poindre le jour
 C’est ainsi que le tournage a commencĂ© ! Comment la disparition de Heath Ledger a-t-elle Ă©tĂ© perçue sur le tournage et par vous-mĂȘme ? Le fait qu’Heath ne revienne pas sur le tournage a Ă©tĂ© un choc pour tout le monde. L’annonce de sa mort a Ă©tĂ© pire. J’espĂšre qu’aucun de nous n'aura jamais plus Ă  revivre cela parce que cette nouvelle a Ă©tĂ© insupportable. Il Ă©tait aimĂ© de tout le monde et reprĂ©sentait une source de bonne humeur et d’énergie sur ce film. Le tournage londonien achevĂ©, j’ai pris l’avion pour Vancouver tandis qu’Heath embarquait pour New York. Nos chemins se sont donc sĂ©parĂ©s mais devaient se recroiser Ă  nouveau Ă  Vancouver pour la seconde partie du tournage. Et puis il y a eu ce 22 janvier 2008. Nous attendions Heath en fin de semaine mais le mardi, j’ai reçu un coup de fil de ma fille Amy qui m’a dit Tu dois venir ici ». J’ai rĂ©pondu Je suis dĂ©bordĂ© ». Et lĂ , au mĂȘme instant, sur le site de la BBC, j’ai lu Heath Ledger est mort ». Ma vie s’est comme suspendue. Nous nous sommes tous retrouvĂ©s prostrĂ©s, brisĂ©s. Nous ne parvenions pas Ă  mettre des mots sur cet Ă©vĂ©nement parce qu’il Ă©tait tout simplement impossible et inacceptable. Il a fallu des jours pour rĂ©aliser. C’est seulement parce que cela fait plus d’un an aujourd’hui que je commence Ă  croire que je pourrai un jour accepter sa disparition. Ma premiĂšre rĂ©action a Ă©tĂ© d’abandonner le tournage. Sans lui, je ne me voyais pas continuer, humainement d’abord, et ensuite parce que son rĂŽle Ă©tait trop 7 central. Ce sont les autres qui m’ont donnĂ© la force de poursuivre. Ils m’ont secouĂ©, ils m’ont mĂȘme harcelĂ©. Tout le monde me disait que nous devions finir ce film pour Heath. Oublie ton film, Terry, c’est maintenant celui de Heath Ledger ». Alors, nous avons discutĂ©. Quelqu’un a dit Nous devons trouver un autre acteur pour jouer son rĂŽle ». Ce Ă  quoi j’ai rĂ©pliquĂ© Je ne veux pas faire ça et puis ça ne marcherait pas ». Et parce que son personnage avait traversĂ© trois fois le miroir, j’ai dit Trois acteurs le remplaceront ». J’ai d’abord appelĂ© Johnny Depp qui m’a tout de suite dit oui, aussi simplement que ça. S’il avait dit non, tout aurait Ă©tĂ© perdu. Au total, nous avons connu un arrĂȘt d’environ un mois. Durant cette pĂ©riode, nous avons dĂ» tout revoir y compris le budget, car tout Ă©tait en train de s’effondrer. Lorsque nous avons repris le tournage, je ne sais mĂȘme plus si Colin Farrell et Jude Law avaient dĂ©jĂ  signĂ© leur contrat. DĂšs lors, nous avons dĂ» tourner presque toutes les scĂšnes en intĂ©rieur. La prĂ©sence de Colin, Johnny ou Jude supposait que l’on soit raccord au niveau des conditions mĂ©tĂ©o, et nous Ă©tions tributaires de la disponibilitĂ© des acteurs. C’était compliquĂ©, chacun d’eux Ă©tant dĂ©jĂ  pris par des projets en cours. Tout le monde y a mis du sien. Nous avons remis tout le planning Ă  plat. Le tournage est devenu un numĂ©ro de cirque dont nous Ă©tions les jongleurs et les contorsionnistes. Pour ne rien arranger, Bill Vince, un de nos producteurs, souffrait beaucoup de son cancer. J’étais vraiment Ă©mu de voir Johnny, Colin et Jude s’impliquer dans cette aventure simplement parce qu’ils aimaient Heath. Leur empressement Ă  sauver le film et la derniĂšre prestation de Heath a Ă©tĂ© un incroyable geste d’amour et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Un moment de cinĂ©ma et d’humanitĂ© superbe et rare. GrĂące Ă  eux, le film est encore plus spĂ©cial, plus surprenant, il est devenu plus amusant, et surtout, encore plus magique. J’en suis et j’en serai toujours bouleversĂ©. Un jour, nous avons mis en boĂźte la derniĂšre scĂšne. Je ne sais pas comment, mais nous avons rĂ©ussi. Quel est l’apport de chacun des comĂ©diens au personnage de Tony ? Johnny apporte une Ă©nergie, un humour immĂ©diat, quelque chose de joyeux et de dĂ©calĂ©. Il est parfaitement Ă  sa place dans cet univers onirique et fou. On a envie de le suivre, de le croire. Jude Law rĂ©vĂšle une facette pĂ©tillante, charmeuse du personnage. Il est sĂ©duisant, Ă©lĂ©gant. Il dĂ©gage aussi une certaine vulnĂ©rabilitĂ©. C’est un mĂ©lange qui lui correspond parfaitement. Colin Farrell avait la lourde tĂąche d’incarner Tony Ă  l’heure des choix, sur toute la fin du film. Il devait Ă  la fois ĂȘtre attirant et sombre, sympathique et antipathique. Ce n’était pas Ă©vident Ă  restituer et Colin est fantastique. Quel regard avez-vous sur les effets spĂ©ciaux ? Vous aimez travailler avec les fonds verts ? En l’occurrence, nous avons utilisĂ© des fonds bleus contrairement Ă  ce qui se fait d’habitude, mais les dĂ©tails techniques n’ont aucune importance. Globalement, l’écran implique une dĂ©marche assez curieuse. Vous ĂȘtes obligĂ© de garder constamment Ă  l’esprit une image trĂšs prĂ©cise de ce que vous faites. Vous prĂ©visualisez grossiĂšrement les scĂšnes mais vous n’avez aucun Ă©lĂ©ment devant les 8 yeux. De fait, vous doutez perpĂ©tuellement. Dieu merci, ce film ne misait pas sur des effets trop sensationnels, au sens oĂč l’action, de l’autre cĂŽtĂ© du miroir, s’appuyait essentiellement sur le cĂŽtĂ© joyeux ou Ă©trange des environnements. Les acteurs n’ont pas eu Ă  toucher ou Ă  s’agripper aux Ă©lĂ©ments du dĂ©cor. Nous construisions tout de mĂȘme des plateaux avec des Ă©lĂ©ments qui me servaient de points de repĂšre. En raison de la cadence de travail, les acteurs devaient uniquement se fier Ă  mon imagination. Nous n’étions pas dans des conditions ordinaires de tournage. Il n’était pas possible que l’un d’eux donne son avis et que l’on en discute. Ils se sont retrouvĂ©s dans cette situation d’urgence et il fallait faire avec. Johnny, Colin et Jude se sont prĂȘtĂ©s au jeu et ont Ă©tĂ© formidables. Dans le principe, je sais qu’il est possible de quasiment tout faire faire Ă  un comĂ©dien Ă  l’aide de trucages ou d’images de synthĂšse. Certains films l’ont brillamment dĂ©montrĂ©. Mais je prĂ©fĂšre de loin diriger un humain, capter l’émotion d’un regard ou une prĂ©sence, qu’avoir affaire Ă  des ordinateurs. Ce film revĂȘt-il dĂ©sormais une signification particuliĂšre Ă  vos yeux ? Ce film reprĂ©sente beaucoup pour moi mais je ne suis pas sĂ»r de savoir pourquoi. Son dĂ©roulement a Ă©tĂ© complexe, Ă©mouvant, cauchemardesque, merveilleux, magnifique, Ă©pouvantable
 Tellement de choses extrĂȘmes Ă  la fois ! Je le suspecte pourtant d’ĂȘtre l’une de mes plus belles rĂ©alisations. J’étais terrifiĂ© Ă  l’idĂ©e de ne pas pouvoir le terminer. Le film est magique, trĂ©pidant, touchant et drĂŽle. C’est certainement mon Ɠuvre la plus mature mais aussi la plus juvĂ©nile ! Pour quel public avez-vous travaillĂ© ? Je pense que ce film peut plaire aussi bien aux enfants qu’aux grands-parents. Etrangement, il me fait penser Ă  un mix entre LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN et BANDITS BANDITS. C’est un film que nous avons voulu tous publics. Lors des premiĂšres projections, nous nous sommes aperçus que le film plaisait Ă©normĂ©ment aux enfants et aux adolescents. Ils rĂ©agissent formidablement Ă  l’histoire et aux univers visuels, qui doivent les changer des jeux vidĂ©o ! Le film traite aussi de nombreux sujets et Ă  plusieurs niveaux, de sorte que chaque spectateur y trouve un Ă©cho. Vos films sont souvent empreints de mysticisme et de philosophie, et celuilĂ  peut-ĂȘtre encore plus que les autres. Souhaitez-vous dĂ©livrer un message ? Le mysticisme et la spiritualitĂ© font partie de la vie. Ils sont une composante essentielle de ce qui fait de nous des ĂȘtres humains. Cela m’imprĂšgne. Je n’apprĂ©cie ni les fanatiques ni les extrĂ©mistes. Simplement, comme beaucoup, je me pose des questions. Je n’ai pas la prĂ©tention d’apporter des rĂ©ponses mais j’espĂšre faire en sorte que les gens s’ouvrent l’esprit en se posant des questions. Mes histoires sont faites pour les emmener lĂ  oĂč ils n’auraient peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© tout seuls. 9 A travers vos films, vous nous entraĂźnez souvent de l’autre cĂŽtĂ© du miroir en nourrissant notre imaginaire. Que dĂ©couvririez-vous si vous-mĂȘme passiez Ă  travers le miroir ? J’ai la chance de passer Ă  travers chaque fois que je fais un film ! Je me plonge alors dans mes idĂ©es, dans mes visions et beaucoup de gens m’aident Ă  leur donner corps pour les partager. C’est un privilĂšge. Je passe ma vie Ă  visiter mon imaginaire pour ensuite y inviter des gens ! Pour moi, le plus dur, c’est d’en ressortir, d’affronter Ă  nouveau le monde tel qu’il est. LĂ , je ne maĂźtrise plus grand-chose et comme tout le monde, je souffre ! Vous occupez une place Ă  part dans le 7Ăšme art. Savez-vous pourquoi ? Je ne sais pas pourquoi les gens aiment mes films ni ce qui les sĂ©duit exactement. Je pense m’ĂȘtre toujours consacrĂ© Ă  des films qui me passionnaient et qui me parlaient. Je suis sincĂšre et c’est ça l’important. Mes films ont toujours racontĂ© une histoire. Je n’étais pas supposĂ© devenir un jour rĂ©alisateur. Mon approche est plus celle d’un cinĂ©aste que celle d’un rĂ©alisateur de film. Il y a une diffĂ©rence entre les deux. Le qualificatif de cinĂ©aste implique des qualitĂ©s d’artisan et une rĂ©elle connaissance de tous les corps de mĂ©tier. J’estime ĂȘtre capable de faire le film seul. Bien sĂ»r, il ne serait pas aussi bon, mais j’y parviendrais. Un tournage est avant tout une aventure collective. J'apprends autant de mon Ă©quipe qu’elle apprend de moi ; j’apprends mĂȘme plus. Je connais tous les mĂ©tiers du cinĂ©ma et je sais comment chacun fonctionne Ă  son poste, mais je ne saurais pas faire aussi bien que chacun d’eux dans leur spĂ©cialitĂ©. Lorsque je leur demande de faire quelque chose, ils savent que je connais le boulot et que j’apprĂ©cie ce qu’ils font. J’envie mĂȘme beaucoup leur talent. Je pense qu’ils en sont conscients. Savez-vous aujourd’hui quelle place occupe ce film dans votre Ɠuvre ? Une place Ă  part, c’est Ă©vident, Ă  la fois pour ce qu’il est et pour tout ce qui s’est produit pendant que nous le faisions. MĂȘme si c’est au public de dĂ©cider, j’ai le sentiment pour ma part que c’est l’un de mes films les plus aboutis et les plus rĂ©ussis. Je ne sais pas expliquer pourquoi, peut-ĂȘtre l’alliance d’un casting fantastique, de sentiments affectueux dont je suis de plus en plus conscient avec les annĂ©es et qui tendent Ă  ressortir davantage dans mon travail. Il est certain que la disparition de Heath nous a galvanisĂ©s et que le film porte cette Ă©nergie rĂ©active, cette pulsion de vie. Je n’oublie jamais que la mort approche, et beaucoup des choses que je vis se chargent de me le rappeler chaque jour ! Je ne vis pas cela comme une peur mais comme une formidable incitation Ă  profiter de la vie sans perdre de temps. C’est de cette conscience que je tire mon Ă©nergie et mon envie d’avancer. Je suis convaincu que faire et partager est le meilleur moyen de se sentir vivant. C’est pourquoi je suis heureux que ce film existe et que les premiers qui l’ont dĂ©couvert semblent l’aimer. 10 LE DOCTEUR PARNASSUS par Christopher Plummer Je suis un inconditionnel de Terry Gilliam depuis que j’ai dĂ©couvert BRAZIL. J’ai vu ce film Ă  de nombreuses reprises et mĂȘme si je dois avouer qu’il y a toujours certaines choses que je ne comprends pas, c’est pour moi une expĂ©rience cinĂ©matographique absolue. J’ai par la suite eu l’occasion de jouer pour Terry dans L’ARMEE DES 12 SINGES et ce fut une grande expĂ©rience. Lorsqu’il m’a contactĂ© pour me proposer le rĂŽle du Docteur Parnassus dans ce nouveau film, j’ai Ă©tĂ© Ă  la fois tentĂ© par le personnage et par l’envie de retravailler avec lui. Comme toujours avec Terry, l’intrigue et le film ne peuvent pas se rĂ©sumer Ă  une simple histoire mise en scĂšne. Cet homme a trop d’imagination, trop de talent pour entrer dans les petites cases habituelles. Je trouve qu’avec ce film, il a rĂ©ussi Ă  canaliser son foisonnement, Ă  rattacher les intrigues secondaires et les nombreux personnages en un tout remarquablement cohĂ©rent qui gagne encore en puissance. Le Docteur Parnassus, mon personnage, est un vieil homme qui certes, a le don d’entraĂźner les gens vers leur imaginaire, mais qui a aussi commis l’erreur de faire un pari avec le diable ! Il y a chez cet homme un cĂŽtĂ© faustien. On sent qu’il a Ă©tĂ© exubĂ©rant, dĂ©calĂ©, mais il est aujourd’hui Ă  l’automne de sa vie et sa seule prĂ©occupation est de sauver sa fille. C’est peut-ĂȘtre pour cela qu’il est assez calme, assez dĂ©sabusĂ© et assez portĂ© sur la boisson ! Je crois qu’il souffre d’avoir vendu son Ăąme au diable, mais au-delĂ  de cela, je pense qu’il a honte d’avoir du mĂȘme coup vendu celle de sa fille
 Il s’est passĂ© quelque chose d’étrange avec le personnage de Parnassus. Il Ă©tait dĂ©peint d’une façon parfois trĂšs mĂ©lodramatique dans le scĂ©nario mais quand, sur le plateau, j’ai vu toutes les couleurs, l’agitation qui rĂ©gnait et toutes les crĂ©atures du film qui allaient et venaient dans les dĂ©cors, j’ai dĂ©cidĂ© de jouer Parnassus comme un homme calme et introverti. Je pense que cela fonctionne trĂšs bien parce que sa peine intĂ©rieure, son remords, crĂ©dibilise son austĂ©ritĂ© ; ce n’est pas une fantaisie d’acteur. Ce film possĂšde un cĂŽtĂ© sombre et tragique, il est traitĂ© d’une façon lĂ©gĂšre et enjouĂ©e mais il est bien lĂ . Je n’ai certainement jamais portĂ© de costumes aussi Ă©tonnants que dans ce film. Et pourtant, j’en ai eu quelques-uns d’assez surprenants ! Monique Prudhomme, la costumiĂšre, a fait un travail incroyable. Elle a mĂ©langĂ© les styles, les matiĂšres, et le rĂ©sultat est vraiment impressionnant. Elle est complĂštement rentrĂ©e dans le jeu crĂ©atif de Terry ! J’ai beaucoup aimĂ© jouer avec Lily Cole, dont j’apprĂ©cie la fraĂźcheur et le professionnalisme, je me suis aussi trĂšs bien entendu avec Verne Troyer qui est un homme vraiment Ă©tonnant. L’incarnation du diable par Tom Waits est l’une des grandes idĂ©es du film. Il en offre une image dĂ©routante et pourtant terriblement crĂ©dible. Nos scĂšnes ont Ă©tĂ© un vrai plaisir de jeu. C’est un musicien et il est acteur, et je suis comĂ©dien mais j’adore la musique. J’ai commencĂ© par ĂȘtre pianiste. Nous jouions nos scĂšnes dans un rythme qui avait quelque chose de musical et Terry faisait un fabuleux chef d’orchestre. J’ai Ă©galement eu plusieurs scĂšnes avec Heath Ledger et j’en garde le souvenir d’un garçon impressionnant. Il Ă©tait toujours positif, toujours en recherche. De tous les jeunes premiers de sa gĂ©nĂ©ration, il est celui qui avait de loin dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© le cadre hollywoodien. Il aurait pu se contenter 11 d’enchaĂźner les premiers rĂŽles mais au lieu de cela, il s’est toujours risquĂ© dans des territoires inconnus, sur des Ɠuvres fortes, avec un Ă©clectisme rare. Il est dommage qu’il soit parti si vite. Tourner Ă  Londres en plein mois de janvier et de nuit est assez Ă©loignĂ© de l’idĂ©e que je me fais d’un tournage confortable. Nous avons tous vĂ©cu un enfer, il faisait froid et nous Ă©tions toujours pressĂ©s. Je crois qu’avec l’ñge, je deviens davantage un acteur d’intĂ©rieur ! A Vancouver, j’ai retrouvĂ© Colin Farrell avec qui j’ai dĂ©jĂ  eu l’occasion de tourner et que j’apprĂ©cie Ă©normĂ©ment. J’aime son sens de l’humour et j’ai trouvĂ© touchante la façon dont il est arrivĂ© pour finir ce que Heath Ledger avait commencĂ©. Avec Johnny Depp et Jude Law, ils composent toutes les facettes d’un mĂȘme personnage et l’histoire est aussi belle dans la vraie vie que sur l’écran. MĂȘme si l’improvisation n’a pas vraiment sa place dans un film de Terry Gilliam, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  s’adapter parce qu’il n’hĂ©site pas Ă  faire Ă©voluer le script jusqu’à la derniĂšre minute si c’est utile Ă  l’histoire. De ce fait, il faut toujours faire attention Ă  maintenir l’unitĂ© de votre personnage quoi qu’il advienne. Cela vous pousse Ă  ĂȘtre vigilant, Ă  vous appuyer sur vos partenaires et j’aime cette idĂ©e car pour moi, un film n’est pas fait de l’addition d’individualitĂ©s, mais de la somme des talents et de la façon dont ils interagissent. Sur ce film, il y a eu une merveilleuse combinaison qui, Ă  travers des hasards heureux – bien que rĂ©sultant parfois de coups du sort des plus douloureux – sous l’impulsion unique de Terry, donne une nouvelle fois quelque chose de trĂšs spĂ©cial. 12 TONY jouĂ© par Heath, Johnny, Jude et Colin C’est par une nuit d’orage que le Docteur Parnassus et sa troupe dĂ©couvrent Tony, pendu sous un pont de Londres. Anton le sauve et trĂšs vite, l’énigmatique jeune homme se remet, sans pour autant retrouver la mĂ©moire
 Il se rĂ©vĂšle aussi sĂ©duisant que dĂ©cidĂ© Ă  s’investir dans la vie du groupe. Pour chacun, Tony est une rĂ©volution. Le Docteur voit en lui le fils qu’il n’a pas eu, Valentina tombe sous son charme et Anton le perçoit comme un rival aux nombreuses zones d’ombre... GrĂące Ă  Tony, le petit théùtre ambulant connaĂźt un succĂšs inĂ©dit. Il n’a pas son pareil pour attirer les spectateurs, surtout les femmes et malgrĂ© les avertissements du Docteur, il n’hĂ©site pas Ă  les accompagner de l’autre cĂŽtĂ© du miroir
 Chacune de ses incursions va peu Ă  peu rĂ©vĂ©ler son secret. Son destin est une Ă©nigme et chacun dĂ©couvrira pourquoi il est venu
 13 PERCY par Verne Troyer Les gens aiment les films et vont au cinĂ©ma parce que cela enflamme leur imagination. Ils adorent s’évader, ressentir, aller dans d’autres univers que ceux qu’ils pratiquent chaque jour. L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS est idĂ©al pour cela. C’est de l’aventure, de l’émotion, de l’inventivitĂ© ! C’est un grand film de Terry Gilliam ! En regardant ses Ɠuvres, je me doutais que chacune d’elles Ă©tait d’abord une aventure pour l’équipe, et j’en ai eu la confirmation. Ma premiĂšre rencontre avec Terry a Ă©tĂ© assez incroyable ! C’était dans une voiture, Ă  Los Angeles, alors qu’il filait Ă  l’aĂ©roport pour repartir vers Londres. Dans cette voiture, il y avait aussi sa maman qui venait l’embrasser avant qu’il ne dĂ©colle. Il y avait quelque chose de surrĂ©aliste dans ce rendez-vous ! Etrangement, on peut dire que j’ai passĂ© mon audition dans une simple voiture qui roulait vers l’aĂ©roport ! AprĂšs avoir jouĂ© beaucoup de rĂŽles de comĂ©die, j’étais heureux d’attaquer autre chose. Mon personnage est connu sous le nom de Percy mais son vrai nom est Percival Saint Antoine Della Touraine Sansepolcro Da Piemonte, troisiĂšme du nom. Percy est le cocher de la roulotte mais il est aussi le plus vieil ami du Docteur. Depuis des siĂšcles, il partage avec lui le secret de son marchĂ© avec le diabolique Mr. Nick
 Percy est Ă  la fois sombre et cynique. Cela m’a permis de jouer quelqu’un que je n’avais jamais eu l’occasion d’exprimer, sans doute plus proche de ce que je suis rĂ©ellement ! Percy se montre volontiers sarcastique. Cette fois, j’avais du texte et du jeu face Ă  mes partenaires. Et quels partenaires ! Me retrouver face Ă  Christopher Plummer Ă©tait une expĂ©rience magnifique. Je garde aussi une vraie tendresse pour les quelques scĂšnes avec Heath Ledger. Il Ă©tait vraiment formidable et sa disparition nous a tous anĂ©antis. Mon personnage n’avait pas de scĂšne avec les autres incarnations de Tony, mais j’ai eu la chance de partager quelques moments avec eux hors plateau et tous ont Ă©tĂ© humainement remarquables. Travailler avec Terry est une expĂ©rience unique. Il nourrit un climat familial sur le plateau. Il est fidĂšle Ă  ses collaborateurs et il implique tout le monde dans le processus crĂ©atif. MĂȘme s’il sait ce qu’il veut, il ne refuse jamais d’écouter un avis ou de se poser une question. En faisant ce film, Ă  cause de l’intensitĂ©, de la richesse humaine et des incroyables costumes, j’ai eu l’impression d’en faire trente ! Tellement de dĂ©cors, d’univers, de situations ! Ce film est sans doute l’un des plus denses et des plus forts qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de faire. 14 ANTON par Andrew Garfield L’idĂ©e de faire un film avec Terry Gilliam m’intĂ©ressait au plus haut point. Je suis fan de ce qu’il fait, j’aime son esprit. Il est l’un des rares artistes Ă  se rĂ©inventer Ă  chaque projet. Chacune de ses Ɠuvres est surprenante, signifiante et aussi riche sur le plan visuel que scĂ©naristique. En tant que spectateur, le simple fait qu’il fasse un nouveau film Ă©tait une excellente nouvelle, mais que je puisse jouer dedans Ă©tait un enjeu Ă©norme ! Comme toujours avec Terry Gilliam, son film est difficile Ă  rĂ©sumer et impossible Ă  enfermer dans une catĂ©gorie rĂ©ductrice. C’est une aventure onirique qui vous emporte au-delĂ  de votre imagination, dans des mondes insensĂ©s et qui pourtant, rĂ©vĂšlent tellement de nous ! Vous y faites beaucoup de rencontres surprenantes ! C’est un film sur la crĂ©ativitĂ©, l’originalitĂ©, le divin, la beautĂ©, la libertĂ© d’ĂȘtre et d’imaginer face Ă  tout ce que ce monde peut nous opposer. Je crois que pour Terry, les notions de bien et de mal, de blanc et de noir, lui permettent d’apprĂ©hender le monde. Il Ă©volue sans cesse entre ces deux extrĂȘmes pour raconter ses histoires. Il cherche aussi Ă  montrer ce qu’il y a de bien dans le plus sombre et de plus dangereux dans le meilleur. Il cultive le paradoxe, la libertĂ©, le rĂȘve et surtout, l’espoir. Je crois que Terry est toujours un enfant, il en a l’innocence, la puretĂ©, l’idĂ©alisme, le tout associĂ© Ă  une imagination d’exception. Anton, mon personnage, voyage avec le Docteur Parnassus et sa fille. Sa fonction est d’attirer les spectateurs, de les prĂ©parer Ă  l’attraction du Docteur. C’est un jeune homme assez normal qui ne sait pas trop quoi penser de cet Ă©trange miroir. Il sait juste qu’il ne faut pas s’aventurer derriĂšre
 Anton est aussi trĂšs amoureux de Valentina. Il est mĂȘme probable que s’il reste, ce soit Ă  cause d’elle. Il fait partie de cette drĂŽle de famille. L’arrivĂ©e de Tony va le remettre en cause de bien des façons, Ă  la fois parce que ce jeune homme surgi de nulle part attire la foule bien mieux que lui et parce qu’il sĂ©duit aussi Valentina
 C’est un rĂŽle formidable parce qu’il permet de jouer une trĂšs large palette d’émotions et de situations. Seuls les costumes Ă©taient compliquĂ©s ! Je me promĂšne le visage peint et habillĂ© en Mercure, ou dans d’autres tenues assez peu adaptĂ©es Ă  l’action. J’ai Ă©normĂ©ment de chance, le seul film que j’ai fait avant celui-ci Ă©tait dirigĂ© par Robert Redford. Ensuite, j’ai travaillĂ© sous la direction de Terry Gilliam
 Je pense qu’enchaĂźner aprĂšs avec un film normal » sera forcĂ©ment difficile. D’abord parce que Terry est bien plus qu’un metteur en scĂšne. Il vous inspire, vous porte, vous fait avancer, mais toujours avec affection. J’ai aussi eu la chance de jouer avec une troupe de comĂ©diens fantastiques. Lily Cole est non seulement trĂšs belle, mais elle dĂ©gage aussi une Ă©nergie rare dans tout ce qu’elle fait. Le simple fait de cĂŽtoyer Christopher Plummer vous Ă©lĂšve. Il est un modĂšle pour moi. Je regrette de ne pas avoir plus de scĂšnes avec Tom Waits parce que c’est un artiste absolu et que sa voix est encore plus troublante lorsque c’est Ă  vous qu’il s’adresse ! Verne Troyer est le plus dĂ©licieux et le plus puissant des hommes, avec un sens de l’intĂ©gritĂ© et une sorte de grĂące. Evidemment, ce film fut aussi pour moi l’occasion de rencontrer et de 15 jouer avec Heath Ledger. Il est une de mes idoles et le sera toujours. L’avoir croisĂ© est une chance. Je crois que le film porte un peu de la personnalitĂ© de ces gens que Terry a su magnifier Ă  travers une histoire et un univers totalement fabuleux. D’une façon assez magique, chaque spectateur, quel que soit son Ăąge, est sĂ©duit et attirĂ© par l’Imaginarium. Chacun a envie d’y entrer et il y ressent quelque chose de fort. Les plus jeunes sont fascinĂ©s et les plus ĂągĂ©s touchĂ©s, ou inversement ! Je crois que Terry est notre Docteur Parnassus ! 16 VALENTINA par Lily Cole Je sais que cela va surprendre, mais ce n’est pas le fait de travailler avec Terry qui m’a attirĂ©e d’abord ! Je venais de terminer un casting et Irene Lamb m’a donnĂ© le scĂ©nario Ă  lire. Il m’a tout simplement emballĂ©e. Je n’ai pas une grande expĂ©rience mais je n’avais jamais lu une histoire aussi forte, aussi riche et aussi imaginative. C’est alors que j’ai eu envie de dĂ©couvrir le travail de Terry, que je ne connaissais pas bien. J’ai Ă©tĂ© soufflĂ©e ! Cet homme est un gĂ©nie et cela se confirme lorsque vous travaillez avec lui. Il est incroyablement intelligent, drĂŽle, passionnant et il a toujours des idĂ©es folles ! Dans le film, je joue Valentina, la fille du Docteur Parnassus. Elle va avoir 16 ans et cette Ă©chĂ©ance annonce un Ă©vĂ©nement majeur dans sa vie et celle de son pĂšre
 Il est question du bien et du mal, de la dĂ©finition de sa propre personnalitĂ©, de ses choix, des choses que nous affrontons tous un jour. C’est un personnage qui n’est pas seulement un enjeu, elle a son mot Ă  dire. J’aime son franc-parler, son cĂŽtĂ© gitane, bohĂšme et un peu garçon manquĂ©. Moi qui viens d’un univers de mannequins dans la mode, cela me donnait enfin l’occasion d’exprimer autre chose ! Tout Ă  coup, ce n’était plus ma coiffure ou mon maquillage qui comptait mais mon jeu. J’ai aimĂ© ce challenge-lĂ . C’est mon premier film important et je n’avais jamais travaillĂ© avec un rĂ©alisateur de cette envergure, mais j’ai par contre une assez grande expĂ©rience des gens et de ce point de vue-lĂ , Terry est unique. Il m’a fait confiance, il m’a poussĂ©e Ă  aller le plus loin possible. Il a toujours pris le temps de m’écouter lorsque j’avais une idĂ©e. Sur le plateau, il maintient une ambiance lĂ©gĂšre, sans ego et propice Ă  l’échange. J’avoue que jouer avec Christopher Plummer et Heath Ledger m’attirait aussi beaucoup. Je suis fan de l’un et de l’autre. J’ai dĂ©couvert mes autres partenaires avec un rĂ©el bonheur. Je me souviens de la premiĂšre nuit, lorsque nous avons tournĂ© Ă  Londres, sous le pont. Il faisait froid et je n’avais qu’une petite robe. Heath et Christopher ont Ă©tĂ© formidables de gĂ©nĂ©rositĂ©. Ils n’ont jamais cherchĂ© Ă  me donner de leçon mais j’ai Ă©normĂ©ment appris avec eux. Au final, cette nuit de cauchemar est devenue un excellent souvenir grĂące Ă  eux et Terry ! J’étais en plus la seule femme du casting, tout le monde a pris soin de moi ! J’ai adorĂ© tourner les scĂšnes du camp Ă  Battersea Station. L’endroit est incroyable, les dimensions gigantesques et c’est lĂ  que je joue la plupart de mes scĂšnes avec Heath. Lui aussi m’a incitĂ©e Ă  oser, il m’a mise Ă  l’aise. J’avais beaucoup de sentiments Ă  jouer, et mĂȘme des gens Ă  malmener. Heureusement que je me suis entraĂźnĂ©e et que l’on m’a montrĂ© comment frapper parce que je n’étais pas douĂ©e pour cela ! Ces scĂšnes restent un souvenir trĂšs fort pour moi. Ce sont les derniĂšres avec Heath. Sa disparition a Ă©tĂ© un choc effroyable. Toute l’équipe s’est resserrĂ©e pour surmonter cela et finir le film en Ă©tant dignes de ce qu’il nous avait dĂ©jĂ  offert. Le fait de jouer devant des fonds bleus ne m’a pas gĂȘnĂ©e parce que je m’appuyais encore davantage sur mes partenaires. Leurs regards, leurs gestes devenaient mon univers, et je jouais. Jouer face au personnage de Tony, mais incarnĂ© par diffĂ©rentes personnes a Ă©tĂ© une expĂ©rience troublante. J’ai de 17 nombreuses scĂšnes avec Colin Farrell et il a Ă©tĂ© lui aussi merveilleux. Il y avait de la sensualitĂ©, du mystĂšre, et mon personnage rĂ©vĂšle encore d’autres facettes. Le film est le parfait reflet des gens qui l’ont fait. Tout le monde y a mis son imagination et son cƓur, et l’histoire est vraiment surprenante. Je crois que comme pour moi, ce film extraordinaire va ĂȘtre pour un jeune public, l’occasion de dĂ©couvrir le talent et l’Ɠuvre de monsieur Terry Gilliam ! 18 Mr. NICK par Tom Waits Depuis FISHER KING – dans lequel je n’avais qu’une rĂ©plique – je suis toujours restĂ© en contact de prĂšs ou de loin avec Terry. J’aime ce qu’il est et j’aime ce qu’il fait. Ses films ont tous une qualitĂ© en commun ce sont des fables, des contes initiatiques qui, au-delĂ  de leur cĂŽtĂ© distrayant et spectaculaire, vous inspirent et vous font rĂ©flĂ©chir Ă  votre propre vie. Lorsque j’ai reçu le scĂ©nario de ce film, j’ai d’abord Ă©tĂ© impressionnĂ© par l’histoire, par la force des thĂšmes qu’elle combine. J’étais Ă  la fois trĂšs excitĂ© de pouvoir y jouer un vrai rĂŽle et trĂšs anxieux parce que je ne voulais pas dĂ©cevoir Terry. C’est un maĂźtre Ă  mes yeux. Je suis un homme de musique et de chansons, mais je ne me considĂšre pas comme un acteur. Je m’efforce d’ĂȘtre moi-mĂȘme. Dans L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS, je joue le diable, tout simplement ! Mon personnage n’est pas seulement diabolique ou satanique, il est le diable. Comment jouer un rĂŽle pareil ? J’ai pris le parti de le jouer en Ă©tant moi-mĂȘme. Mr. Nick est ma version du diable. Pour le dĂ©finir visuellement, nous avons beaucoup parlĂ© avec Terry et je me suis inspirĂ© d’une photo de TolstoĂŻ dans ses derniĂšres annĂ©es. Paradoxalement, le plus dur lorsque je joue, ce ne sont pas les longues tirades car je n’ai aucun mal Ă  les apprendre. Le pire, c’est lorsque vous n’avez que quelques mots Ă  dire. Il faut ĂȘtre tout de suite juste, parfait. Mr. Nick est un homme laconique, un vieux compagnon de route du Docteur Parnassus avec lequel il a fait autrefois un marchĂ©. Parnassus Ă©tait immortel et par amour pour une jeune femme avec qui il souhaitait fonder une famille, il demanda au diable Ă  redevenir mortel. Ce vƓu avait un prix et le diable, en Ă©change, exigea que la fille de Parnassus, le jour de ses 16 ans, devienne sa compagne. Au moment oĂč commence le film, le diable est venu chercher Valentina. Ce genre de situation offre la puissance des plus grands contes. Je joue la plupart de mes scĂšnes avec Christopher Plummer et c’est un honneur. Sur le plateau, c’est un pro et en dehors, c’est un homme d’une exquise courtoise et d’une infinie culture. Etre Ă  ses cĂŽtĂ©s est en soi un plaisir. J’ai beaucoup aimĂ© travailler avec Lily Cole. Nous avons pris ensemble des leçons de tango pour les besoins d’une scĂšne. C’est un excellent souvenir. C’était la premiĂšre fois que je prenais ce genre de cours. J’ai regrettĂ© de ne pas avoir plus de scĂšnes avec les autres comĂ©diens mais j’ai eu la chance de partager avec eux des dĂźners et quelques joyeuses conversations. Je garde un souvenir Ă©mu d’une soirĂ©e avec Heath, puis avec Johnny, Andrew et Verne. J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© par la capacitĂ© de Terry Ă  affronter puis Ă  transcender la tragique disparition de Heath. Au-delĂ  du drame, le fait que Tony soit jouĂ© par trois autres immenses comĂ©diens est un formidable apport au film et une vĂ©ritable leçon de vie. Terry porte en lui une Ă©nergie, un enthousiasme et une imagination qui vous emportent et vous poussent Ă  vous dĂ©passer. J’étais heureux lorsqu’à la fin d’une prise, il s’approchait pour me dire Parfait, ça sonnait comme une chanson ». J’étais vraiment touchĂ©. Travailler avec Terry est un processus vivant, collaboratif ; tout le monde apprend, Ă©change. Je suis vraiment convaincu qu’en tant que spectateur de ses films ou en tant que participant, il est impossible d’en ressortir inchangĂ©. Ses Ɠuvres vous 19 apportent, vous nourrissent. On en sort forcĂ©ment diffĂ©rent. Son film parle de l’amour, du destin, des choix, mais d’une façon qui ne ressemble qu’à lui. Terry est bien placĂ© pour parler de ces thĂšmes. On a tous des choix Ă  faire et des Ă©preuves Ă  surmonter. Moi-mĂȘme je me souviens que gamin, j’ai eu le choix entre faire du sport ou de la musique
 Je ne regrette pas la voie que j’ai suivie ! 20 L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS par Samuel Hadida, producteur Depuis toujours, je suis fan des films de Terry Gilliam. C’est un artiste complet, aussi inventif dans les histoires qu’il raconte que dans sa façon de les prĂ©senter au public. Chacun de ses films est un univers complet, cohĂ©rent, fascinant, qui repousse les limites de l’imagination. Nous avions distribuĂ© LES FRERES GRIMM en France et j’avais Ă©videmment souhaitĂ© savoir quels Ă©taient ses prochains projets. Un jour, j’ai reçu un appel de son agent qui m’a dit Le prochain projet de Terry s’appelle L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS et vous devriez le lire. » Lorsque j’ai dĂ©couvert l’histoire, je me suis dit qu’elle Ă©tait claire, limpide, forte. Mais le fait est que lorsque vous travaillez sur un film de Terry, vous savez aussi que l’aspect visuel est dĂ©terminant. Quand vous lisez dans le scĂ©nario Tony monte sur une Ă©chelle jusqu’à toucher les nuages », la phrase excite votre imagination mais il vous est impossible de savoir ce que Terry en fera avec son gĂ©nie, sa crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante et son approche unique ! Lorsque je l’ai rencontrĂ©, il est venu avec un Ă©norme livre, une sorte de bible remplie de croquis, de dessins prĂ©paratoires et de story-boards qu’il avait lui-mĂȘme dessinĂ©s. Ce document incroyable prĂ©figurait le film, mais cela a surtout servi Ă  renforcer notre enthousiasme ! A mon sens, lorsque vous produisez le film d’un artiste, vous devez vous fier Ă  sa passion, Ă  la vĂŽtre, et lui donner les moyens de concrĂ©tiser sa vision en lui faisant confiance. C’est ce qui s’est passĂ©. Qu’il s’agisse de la conception du film ou de la recherche des comĂ©diens, Terry a toujours fait preuve d’un sens du choix remarquable. Il a tournĂ© avec les plus grands, il les a souvent mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ©s au-delĂ  de ce que tout le monde connaissait. Lorsque nous avons vu ceux qu’il rĂ©unissait pour ce film, nous Ă©tions Ă  la fois impressionnĂ©s et curieux de voir ce qu’ils allaient donner en travaillant avec lui. Terry n’a jamais peur de mĂ©langer les gens, il associe des monstres sacrĂ©s Ă  des dĂ©butants, Christopher Plummer Ă  Lily Cole ou Andrew Garfield. Il rĂ©unit Verne Troyer, Tom Waits et Heath Ledger. Leur seul dĂ©nominateur commun est le talent, au-delĂ  des genres et des Ă©tiquettes que certains peuvent leur coller. L’autre trait qui caractĂ©rise Terry, c’est sa facultĂ© Ă  raconter les histoires. C’est un conteur hors pair. Non seulement il sait imaginer des mondes inĂ©dits qui stimulent notre esprit, mais il sait en plus y amener le public. Tout ce qu’il a fait depuis ses dĂ©buts, des Monty Python aux films atypiques qu’il a Ă©crits ou mis en scĂšne, lui a permis d’expĂ©rimenter et d’apprendre comment nous amener Ă  son fantastique univers. Faire un film est toujours une entreprise alĂ©atoire et risquĂ©e. Tout peut arriver et notre travail est d’aider le rĂ©alisateur Ă  surmonter les Ă©preuves qui se mettent en travers de l’accomplissement de son Ɠuvre. En l’occurrence, sur ce film, il s’est produit deux choses exceptionnelles, la meilleure et la pire. La premiĂšre, la meilleure, est l’élan avec lequel tous ont travaillĂ©. Terry provoque cela, il suscite l’enthousiasme parce que ses idĂ©es sont toujours surprenantes et qu’il a une approche trĂšs humaine du travail d’équipe. La seconde, la pire, c’est la disparition de Heath Ledger. Au-delĂ  de la catastrophe pour le film, tout le monde a vĂ©cu un drame humain. 21 Paradoxalement, ce drame a encore renforcĂ© la dĂ©termination de tous Ă  finir ce film. LĂ  oĂč il s’est passĂ© quelque chose de beau, c’est que le film n’a pas Ă©tĂ© achevĂ© pour des raisons de production ou d’argent, mais pour dĂ©fendre un esprit, une Ă©nergie qui avait guidĂ© tout le monde, Heath en tĂȘte. Nous avons tous dĂ©cidĂ© d’appuyer Terry et son idĂ©e de rĂ©partir l’interprĂ©tation de Tony entre trois stars est simplement gĂ©niale. Ce qu’il est, son Ɠuvre, et l’esprit dans lequel il l’a fait ont convaincu trois immenses stars de venir rejoindre l’équipe et de mener Ă  bien le film, au nom de Heath et de ce en quoi nous croyons tous. Johnny, Jude et Colin ont rĂ©agi avec autant de professionnalisme que d’humanitĂ©. Tous ont agi avec noblesse et en mĂ©moire de leur ami. Au final, le film existe, et tel que Terry l’avait imaginĂ©. A mon sens, L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS est sans doute le film le plus emblĂ©matique des diffĂ©rents talents de Terry. Il balaye Ă  lui seul tous les domaines dans lesquels Terry aime nous entraĂźner. Le film associe l’action et l’émotion Ă  une richesse visuelle et narrative sans Ă©quivalent. Une fois de plus et probablement avec une force inĂ©dite, Terry parvient Ă  nous emmener au-delĂ  du miroir. 22 TRAVAILLER AVEC UN ARTISTE par Amy Gilliam, productrice VoilĂ  douze ans que je travaille dans la production, gravissant un Ă  un les Ă©chelons, parfois aux cĂŽtĂ©s de mon pĂšre. J’ai toujours souhaitĂ© devenir productrice mais je dois avouer que durant toutes ces annĂ©es, si j’avais un rĂȘve, c’était de l’ĂȘtre sur l’un de ses films. Je ne savais pas que ce serait sur celui-lĂ , maintenant. Les choses se sont faites naturellement. Ce n’est pas un poste de tout repos car mon pĂšre a le don d’imaginer – c’est une chance pour le spectateur, mais cela peut devenir un cauchemar pour le producteur ! Travailler avec lui est une expĂ©rience remarquablement formatrice ! La premiĂšre fois que j’ai entendu parler du film, c’était Ă  la maison. Il a Ă©crit le script rapidement, avec Charles McKeown, en fin d’annĂ©e. On savait juste qu’il Ă©tait question d’une histoire assez simple, celle d’une troupe itinĂ©rante. En termes de production, le projet s’annonçait facile, juste cette Ă©tonnante roulotte Ă  construire. C’est ensuite que tout s’est compliquĂ© ! Le film exigeait en fait beaucoup de lieux de tournage, de nombreux extĂ©rieurs, quantitĂ© d’effets. Beaucoup ont voulu voir un parallĂšle entre le Docteur Parnassus et Terry, y compris dans le fait qu’il travaille avec moi. C’est vrai qu’il y a certains points communs entre eux, ce pouvoir sur l’imagination, ce courage, et aussi ce cĂŽtĂ© parfois bougon ! Le projet s’est montĂ© avec William Vince en tant que producteur canadien, Samuel Hadida en France et moi en tant que productrice britannique. Nous avons eu de la chance de faire Ă©quipe avec eux parce qu’ils respectent l’esprit de Terry. Ils ont aussi tenu bon dans la tempĂȘte. Travailler avec son pĂšre n’est pas toujours simple. Je suis une jeune productrice et lui un immense crĂ©ateur. C’est vrai que notre lien personnel Ă©tait parfois un peu inhibant pour moi mais d’un autre cĂŽtĂ©, je le connais parfaitement et je sais prĂ©cisĂ©ment ce qu’il aime et ce qu’il dĂ©teste ! Parfois, il y avait des situations surrĂ©alistes. Par exemple, lorsque nous nous retrouvions Ă  table en famille, le film arrivait immanquablement dans la conversation. Terry est tellement passionnĂ©, tellement investi qu’il y pense jour et nuit. Alors je lui disais Non, pas aujourd’hui, pas maintenant, on doit pouvoir faire une pause ! ». Une fois, je lui ai mĂȘme demandĂ© de m’envoyer un mail et dĂšs le repas fini, il l’a fait
 On ne s’était pas quittĂ©s depuis deux minutes que mon Blackberry vibrait ! Terry m’avait dit que cette fois, il Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă  prĂ©parer le film dans ses moindres aspects. Nous avons passĂ© une longue pĂ©riode de prĂ©production Ă  dessiner, imaginer, planifier. Il disait que plus nous aurions prĂ©parĂ©, plus ce serait facile
 Plus le projet avançait et plus il prenait de l’ampleur. Mais ce n’était pas grave parce que cela s’accompagnait d’un enthousiasme toujours croissant. Tout le monde avait envie de raconter cette histoire. Retrouver Heath aprĂšs LES FRERES GRIMM Ă©tait un vrai bonheur. Le fait qu’il ait lui-mĂȘme demandĂ© Ă  jouer Tony a vraiment donnĂ© un coup de fouet au projet. Sa disparition a Ă©tĂ© un choc Ă©pouvantable, Ă  la fois sur le plan humain et professionnel. Nous avons tous choisi de continuer, pour lui, en son honneur, Ă  sa mĂ©moire, avec le 23 degrĂ© d’exigence dont lui et Terry ont toujours fait preuve. Johnny est un proche de Terry et il a tout de suite dit oui. Par un hasard du destin, Jude Law avait Ă©tĂ© envisagĂ© pour le rĂŽle mais il Ă©tait dĂ©jĂ  engagĂ© pour la pĂ©riode de tournage que nous souhaitions. Pourtant, sur les premiers dessins que mon pĂšre avait faits de la sĂ©quence des Ă©chelles, c’est lui qui figurait. Quand Ă  Colin Farrell, c’est Margery Simkin, une directrice de casting proche de mon pĂšre, qui en a eu l’excellente idĂ©e. Il y a eu vraiment beaucoup de choses Ă©tranges, magnifiques et terribles sur ce film. Nous sommes tous impatients que le public dĂ©couvre L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS, mais nous partageons dĂ©jĂ  l’immense satisfaction de l’avoir menĂ© Ă  son terme, dans son intĂ©gritĂ© et dans le respect de l’esprit que mon pĂšre a souhaitĂ© lui donner. Terry a su garder le cap et nous guider tous. Quand je le regarde travailler, quand je le vois faire avec les autres, quand je le vois chercher la meilleure idĂ©e possible sans jamais cĂ©der Ă  la facilitĂ©, je n’oublie jamais mon pĂšre mais je vois d’abord un immense artiste. 24 NOTES DE PRODUCTION Flamboyante, Ă©mouvante et drĂŽle, l’odyssĂ©e du Docteur Parnassus et de sa troupe nous entraĂźne au-delĂ  des frontiĂšres de l’imagination. Ce spectaculaire voyage orchestrĂ© par le maĂźtre de l’inventivitĂ© nous plonge au cƓur d’une aventure qui dĂ©passe les seules limites de la fiction
 IL ETAIT UNE FOIS
 Pour ce film, Terry Gilliam, scĂ©nariste, rĂ©alisateur et producteur, a Ă©crit avec Charles McKeown, qu’il retrouvait aprĂšs avoir dĂ©jĂ  collaborĂ© sur BRAZIL et LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN. Charles McKeown raconte Terry est arrivĂ© avec l’idĂ©e d’une troupe ambulante trĂšs en dĂ©calage dans notre Ă©poque. Le concept Ă©tait extrĂȘmement clair dans son esprit. Pendant deux semaines, nous avons d’abord Ă©changĂ© nos idĂ©es, et ensuite j’ai insistĂ© pour que Terry Ă©crive le premier jet du scĂ©nario parce que sa vision du film Ă©tait Ă  ce moment-lĂ  plus nette que la mienne. Ensuite, j’ai commencĂ© Ă  Ă©crire des scĂšnes, des dialogues, et des descriptions de personnages et de dĂ©cors pour clarifier les choses. Je lui ai envoyĂ© par email six ou sept pages qu’il a retravaillĂ©es. Il les a modifiĂ©es, embellies. Il a pris et ajoutĂ© ce qui lui plaisait. Les idĂ©es n’ont cessĂ© d’aller et venir entre nous deux, jusqu’à ce que nous arrivions au bout. » Le coscĂ©nariste ajoute C’était comme un match de tennis, plus on se renvoyait la balle plus la partie s’étoffait. Nous nous sommes affranchis de beaucoup de rĂšgles et notamment de celle qui veut que l’on se focalise sur un seul personnage. Cette histoire est celle d’un groupe, et bien que le nom du Docteur Parnassus soit dans le titre, et que l’action tourne autour de lui, chaque personnage du film vous emporte dans sa propre histoire. » Charles McKeown poursuit Le thĂšme central est l’imagination, et l’importance qu’elle revĂȘt dans notre vie et notre façon de penser. C’est un thĂšme rĂ©current chez Terry. Avec ce film, il est allĂ© bien plus loin qu’il ne l’avait jamais fait. C’est vraiment son histoire. Parmi tous les films qu’il a pu faire, L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS est certainement celui qui lui ressemble le plus. Ce film offre sur l’homme et l’artiste qu’il est un regard rĂ©vĂ©lateur et intime. » Le coscĂ©nariste prĂ©cise C’est une histoire magique, un théùtre extraordinaire et un groupe d’artistes fabuleux qui font le tour de Londres sans que personne ne les remarque vraiment. Je suis d’accord avec Terry lorsqu’il dit qu’aujourd’hui les gens ne voient plus ce qui est vraiment important. Ils passent leur temps accaparĂ©s par des gadgets, des Ipods, des jeux vidĂ©o, et en oublient l’essentiel et ce qui fait la vie. Tout le monde se coupe, s’isole, alors que c’est de la vraie vie que naĂźt la vĂ©ritable imagination. » Terry Gilliam conclut L’histoire oppose ces deux factions qui sont en guerre depuis toujours d’un cĂŽtĂ© il y a un homme qui pourrait ĂȘtre le diable, et de 25 l’autre un homme qui pourrait ĂȘtre Dieu. LĂ  oĂč les choses deviennent Ă©tranges, c’est que nous avons modifiĂ© ce qu’ils ont Ă  offrir au monde. Parnassus vous offre la possibilitĂ© de voyager Ă  travers votre imagination, mais cela ne signifie pas que la promenade sera facile et agrĂ©able. Ce qu’il propose implique de faire des choix et des efforts pour avancer vers la lumiĂšre, mais c’est toujours une route trĂšs difficile. La route la plus facile est bien sĂ»r celle que propose Mr. Nick. Nous avons aussi changĂ© ce qu’il avait Ă  vendre, et dans notre version il vend la peur et l’insĂ©curitĂ©. Il joue tout lĂ -dessus alors que Parnassus joue sur le fait que certaines personnes sont fortes et prĂȘtes Ă  prendre des risques. » L’IMAGINARIUM ARRIVE EN VILLE
 Terry Gilliam explique Le design de l’Imaginarium m’a Ă©tĂ© inspirĂ© par les théùtres de marionnettes du musĂ©e des jouets Pollock Ă  Londres. Quand j’y suis venu pour la premiĂšre fois, j’ai dĂ©couvert une boutique qui fabrique ces petits théùtres de marionnettes victoriens en carton. Ils m’ont toujours fascinĂ©. Cette boutique existe encore aujourd’hui. Pour les motifs qui sont Ă  l’extĂ©rieur de l’Imaginarium, nous nous sommes inspirĂ©s de livres sur les arcanes et les symboles Ă©sotĂ©riques. J’ai toujours adorĂ© ces trucs. J’ignore souvent ce qu’ils signifient prĂ©cisĂ©ment, mais nous les avons associĂ©s entre eux pour former un ensemble homogĂšne. Il y a des serpents, des diables, des regards malĂ©fiques, des pentagrammes, toutes sortes de choses, c’est un mĂ©lange de signes occultes que nous avons piochĂ©s un peu partout. L’imagerie et l’iconographie mĂ©diĂ©vale ont une richesse incroyable. Les alchimistes essayaient de dĂ©crire le monde et le cosmos en images pour leur donner un sens philosophique. Leurs dessins sont trĂšs Ă©loignĂ©s des rĂ©alitĂ©s du monde moderne, et pourtant ils ont toujours excitĂ© mon imagination bien plus que ne le fait notre rĂ©alitĂ©. » Dave Warren, le chef dĂ©corateur, explique Construire la roulotte du Docteur a Ă©tĂ© un vrai challenge. Elle mesure prĂšs de 7 mĂštres de long sans les timons et presque 5 mĂštres de haut. Pour faciliter la logistique et le transport – elle devait voyager de l’Angleterre au Canada – il aurait fallu qu’elle pĂšse entre une et deux tonnes. Mais c’est une vĂ©ritable petite maison et nous l’avons construite en acier et en bois. Au final, elle pĂšse un peu plus de trois tonnes et il fallait en plus qu’elle soit tirĂ©e par des chevaux
 Nous nous en sommes sortis, et je la trouve vraiment impressionnante. » Terry Gilliam reprend Tony dit de Parnassus Il a ce cirque ambulant et le pouvoir de contrĂŽler l’esprit des gens. Pourquoi ne dirigerait-il pas le monde ? ». Et puis il ajoute cette rĂ©plique que j’adore Parce qu’il ne veut pas diriger le monde, il veut que le monde se dirige lui-mĂȘme ». La scĂšne se dĂ©roule en moins de temps que j’en ai mis pour la raconter, mais pour moi il est important de transmettre des idĂ©es comme celle-ci. » TOUS LES MONDES DU DOCTEUR PARNASSUS CrĂ©er les mondes imaginĂ©s par Terry William a Ă©tĂ© un challenge pour ses collaborateurs
 mais aussi un immense plaisir. Proche collaborateur, le directeur de la photographie Nicola Pecorini a Ă©tĂ© associĂ© au projet dĂšs le dĂ©but. Il 26 raconte C’est le degrĂ© de poĂ©sie contenu dans le scĂ©nario qui m’a le plus impressionnĂ©. Pour avoir partagĂ© les dix derniĂšres annĂ©es de passions et de frustrations de Terry, je sais trĂšs bien d’oĂč vient le Docteur Parnassus. Cet homme fatiguĂ© a essayĂ© d’éclairer ses semblables humains, il a essayĂ© de leur apprendre Ă  laisser leur imagination s’envoler, et Ă  considĂ©rer les rĂȘves comme une richesse et non pas comme un fardeau. Terry est Parnassus. De tout ce qu’il a vĂ©cu, il a fait une histoire sublime dont il est impossible d’apprĂ©cier la richesse en une seule fois. » Nicola Pecorini continue Pour moi, cette histoire est un rĂ©sumĂ© de l’univers artistique de Terry vous y trouvez tous les thĂšmes de ses prĂ©cĂ©dents films. Ce scĂ©nario fait preuve d’une maturitĂ© remarquable, et je suis persuadĂ© que tous ceux – et ils sont trĂšs nombreux – qui aiment l’Ɠuvre de Terry trouveront que ce film est le meilleur qu’il ait jamais fait. » Le directeur de la photo ajoute Nous avons essayĂ© de planifier tous les dĂ©tails Ă  l’avance. Les sĂ©quences avec l’Imaginarium, en particulier, ont Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©es plan par plan et cadre par cadre. Mais mĂȘme la prĂ©paration la plus minutieuse qui soit ne peut empĂȘcher les imprĂ©vus. Terry et moi partageons une vision commune de la mise en scĂšne. Nous utilisons des panoramiques Ă  360 degrĂ©s pour montrer ce qui nous entoure, de cette façon le spectateur a le sentiment d’ĂȘtre vraiment au cƓur de l’action. Mais Ă©clairer une scĂšne sur 360 degrĂ©s est beaucoup plus compliquĂ© que de la filmer de loin au tĂ©lĂ©objectif ! » Nicola Pecorini prĂ©cise Nous avons utilisĂ© des objectifs grand angle parce que c’est ainsi que nous voyons le monde. Les humains voient le monde en grand angle, et Terry voulait laisser au public de l’espace et une libertĂ© de regard. Avec le grand angle, vous pouvez choisir ce sur quoi vous focalisez votre attention. A l’inverse, quand vous rĂ©duisez la profondeur de champ, vous dĂ©cidez pour le public de ce qu’il doit regarder. Comme Terry, je n’aime pas trop cette approche, je n’aime pas contraindre le spectateur. » Mick Audsley, qui fut le monteur de L’ARMEE DES 12 SINGES, Ă©tait heureux de retrouver Terry Gilliam. Comme Nicola Pecorini, il a rejoint le projet trĂšs tĂŽt. Le chef monteur raconte J’ai commencĂ© par schĂ©matiser le scĂ©nario sur un grand tableau, pour dĂ©tecter avant le dĂ©but du tournage ce qui aurait pu poser des problĂšmes au niveau du montage. J’ai travaillĂ© en Ă©troite collaboration avec Terry, mon rĂŽle Ă©tait donc d’assembler et d’orchestrer ce que je voyais pour le public. » Mick Audsley ajoute Le plus difficile avec ce film aura Ă©tĂ© de travailler sur les scĂšnes tournĂ©es devant des fonds bleus. Quand je les recevais, elles n’étaient que partiellement terminĂ©es. MalgrĂ© cela, il fallait ĂȘtre capable de choisir les meilleures prises pour le montage mĂȘme s’il manquait la plupart des informations visuelles. C’était un vĂ©ritable dĂ©fi. Bien sĂ»r, le plus important est toujours de choisir les meilleures prestations des comĂ©diens et de s’assurer que la construction de ces scĂšnes permettent l’incrustation d’effets visuels. » Pour les costumes du film, Terry Gilliam a travaillĂ© avec la chef costumiĂšre Monique Prudhomme. Celle-ci raconte Terry est ouvert Ă  toutes les idĂ©es intĂ©ressantes, il adore la fantaisie et les choses un peu folles. La crĂ©ation des costumes l’intĂ©ressait beaucoup. Avec lui rien n’est figĂ©, il faut ĂȘtre capable de le 27 suivre dans ses idĂ©es tout en apportant les vĂŽtres. Travailler avec lui est une vĂ©ritable aventure. » Monique Prudhomme poursuit Le travail commence par ce que j’appelle la phase chasse et collecte ». Terry avait apportĂ© beaucoup d’images Ă  partir desquelles nous avons collectĂ© toutes sortes de vĂȘtements et d’accessoires, des chapeaux, des manteaux, des foulards. AprĂšs cela, nous avons fait venir les acteurs, et avec eux, nous avons affinĂ© les personnages en les habillant avec diverses piĂšces de notre stock. Pour le Docteur Parnassus, par exemple, j’ai imaginĂ© que cet homme immortel qui vit dans les recoins perdus de Londres devait toujours avoir froid et souffrir de l’humiditĂ©. Je l’ai donc vĂȘtu de plusieurs couches de vĂȘtements. Il porte des chemises, des pulls et des doublures sous ses manteaux et ses Ă©charpes. Christopher Plummer pouvait utiliser tous ces vĂȘtements comme des accessoires, les enlever ou les remettre, mais cela l’aidait aussi beaucoup Ă  crĂ©er ce personnage grognon et fatiguĂ© par la vie. » Monique Prudhomme conclut Travailler avec Terry est un honneur et un privilĂšge. Son univers est trĂšs Ă©clectique et il propose sans cesse de nouvelles idĂ©es et de nouveaux concepts. C’est un flux constant qui permet d’avoir chaque jour des idĂ©es encore meilleures que celles de la veille. C’est une façon fabuleuse de collaborer. » CrĂ©atrice des coiffures et des maquillages, Sarah Monzani confie Je connais Terry depuis longtemps, je sais comment il travaille. Il est trĂšs impliquĂ©, et quoi qu’il ait pu Ă©crire, tout est dans sa tĂȘte. Il a pris le temps de nous expliquer ce qu’il voulait. Sans cela nous n’aurions pas pu travailler parce qu’à chaque lecture du scĂ©nario, vous dĂ©couvrez de nouvelles choses et de nouvelles pistes ! En fait, de mon point de vue, le film se rĂ©partit en deux grandes histoires. La premiĂšre est celle du Docteur Parnassus et des acteurs qui l’accompagnent, une troupe de vagabonds crasseux qui vivent dans les recoins les plus sordides de la ville. Et puis il y a le monde magique des petits spectacles qu’ils jouent sur scĂšne. Des spectacles qui sont tous trĂšs diffĂ©rents les uns des autres. Comme le Docteur Parnassus est ĂągĂ© de plusieurs centaines d’annĂ©es, ses spectacles reflĂštent toutes les Ă©poques qu’il a traversĂ©es depuis le Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui. » Sarah Monzani explique Tous les maquillages et toutes les coiffures que nous avons créés pour Valentina correspondent soit Ă  des choses qui la font rĂȘver depuis qu’elle est petite, soit Ă  des choses qu’elle a trouvĂ©es dans la malle Ă  costumes que possĂšde le Docteur Parnassus depuis des annĂ©es. Tous les costumes de la malle ont Ă©tĂ© conçus par Monique Prudhomme, et nous avons dĂ©veloppĂ© l’identitĂ© visuelle de chaque personnage Ă  partir de ce qu’elle m’a donnĂ©. » 28 DEVANT LA CAMERA HEATH LEDGER Tony Tragiquement disparu le 22 janvier 2008, Heath Ledger Ă©tait un des acteurs les plus charismatiques de la jeune gĂ©nĂ©ration. L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS a Ă©tĂ© son dernier film. Heath Ledger avait dĂ©jĂ  jouĂ© sous la direction de Terry Gilliam dans LES FRERES GRIMM, dans lequel il incarnait Jacob Grimm. NĂ© Ă  Perth, en Australie, en 1979, Heath Ledger a entamĂ© sa carriĂšre au théùtre Ă  12 ans. Il possĂ©dait une solide formation et a jouĂ© avec les meilleures compagnies australiennes dont la Midnight Youth Acting Company. Il a Ă©tĂ© finaliste du concours national en 1993 en tant que membre de la Globe Shakespeare Company, et laurĂ©at du Premier Prix, pour la North of Perth Music Company, pour Open Monologue ». Il quitte l’école Ă  17 ans pour aller s’installer Ă  Sydney et faire carriĂšre dans le cinĂ©ma. Il est dĂ©couvert en 1997 en jouant Conor dans la sĂ©rie d’action et d’aventure Roar, la lĂ©gende de Conor », aux cĂŽtĂ©s de Keri Russell. Le succĂšs de la sĂ©rie, entiĂšrement tournĂ©e dans son pays natal, Ă  Queensland, non loin de Perth, lui ouvre les portes du cinĂ©ma international. Il joue Ă©galement dans des sĂ©ries australiennes comme Sweat », Clowning Around », Bush Patrol », Corrigan », Ship to Shore » et Home and Away ». Heath Ledger dĂ©bute sur le grand Ă©cran en 1997 dans les films australiens indĂ©pendants BLACK ROCK de Steven Vidler, nommĂ© Ă  l’équivalent australien de l’Oscar du meilleur film et prĂ©sentĂ© dans le cadre du Festival du Film de Sundance, et PAWS de Karl Zwicky. Il tient son premier grand rĂŽle dans le film de Gregor Jordan TWO HANDS, avec Bryan Brown, prĂ©sentĂ© au Festival de Sundance 1999. Le film a remportĂ© le Prix du meilleur film de l’Australian Film Institute en 1999 et Heath Ledger a obtenu le Prix d’interprĂ©tation. En 1999, il tient son premier rĂŽle dans un film amĂ©ricain avec celui de Patrick Verona dans 10 BONNES RAISONS DE TE LARGUER, version moderne de La MĂ©gĂšre apprivoisĂ©e » de Shakespeare. L’annĂ©e suivante, il est le fils de Mel Gibson dans THE PATRIOT LE CHEMIN DE LA LIBERTE de Roland Emmerich. Vedette de CHEVALIER, Ă©crit, rĂ©alisĂ© et produit par Brian Helgeland, on le retrouve aussi dans A L’OMBRE DE LA HAINE de Marc Forster, avec Billy Bob Thornton et Halle Berry, et FRERES DU DESERT de Shekhar Kapur. En 2003, il tient le rĂŽle-titre de NED KELLY de Gregor Jordan et joue dans LE PURIFICATEUR de Brian Helgeland. 2005 est une annĂ©e particuliĂšrement riche pour Heath Ledger, puisqu’il est Ă  l’affiche de quatre films LES SEIGNEURS DE DOGTOWN de Catherine Hardwicke, dans lequel il incarnait le roi de la glisse Skip Engblom, LES FRERES GRIMM de Terry Gilliam, face Ă  Matt Damon, CASANOVA de Lasse Hallström avec Sienna Miller et Jeremy Irons, et LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN d’Ang Lee, d’aprĂšs la nouvelle d’Annie Proulx, qui a remportĂ© le Lion d’or au dernier Festival de Venise et trois Oscars. Heath Ledger a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  l’Oscar du meilleur acteur pour son 29 interprĂ©tation du personnage d’Ennis Del Mar face Ă  Jake Gyllenhaal, nommĂ© Ă  l’Oscar du meilleur second rĂŽle. Son portrait de Casanova dans CASANOVA de Lasse Hallström a Ă©tĂ© trĂšs applaudi. Il est ensuite retournĂ© en Australie pour tourner CANDY de Neil Armfield, avec Geoffrey Rush, dans lequel il incarne un poĂšte droguĂ©. Il a ensuite Ă©tĂ© un des Bob Dylan du film de Todd Haynes I’M NOT THERE, avant d’incarner un impressionnant Joker dans le film de Christopher Nolan THE DARK KNIGHT LE CHEVALIER NOIR face Ă  Christian Bale. Il a reçu Ă  titre posthume l’Oscar du meilleur acteur dans un second rĂŽle. JOHNNY DEPP Tony Charismatique et singulier, Johnny Depp est l'un des acteurs les plus populaires du cinĂ©ma contemporain. Il a dĂ©jĂ  jouĂ© sous la direction de Terry Gilliam dans LAS VEGAS PARANO et dans THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE, restĂ© inachevĂ©. Il est mondialement cĂ©lĂšbre pour ĂȘtre Jack Sparrow, hĂ©ros de PIRATES DES CARAIBES LA MALEDICTION DU BLACK PEARL, PIRATES DES CARAIBES LE SECRET DU COFFRE MAUDIT et PIRATES DES CARAIBES JUSQU’AU BOUT DU MONDE de Gore Verbinski. Il a Ă©tĂ© nommĂ© pour le premier film Ă  l’Oscar, au Golden Globe et au BAFTA Award et a remportĂ© le Screen Actors Guild Award, et a Ă©tĂ© Ă  nouveau nommĂ© au Golden Globe pour le second. NĂ© en 1963 Ă  Owensboro, dans le Kentucky, Johnny Depp passe sa jeunesse en Floride oĂč il se montre trĂšs tĂŽt passionnĂ© de musique. Il fait partie d’un groupe rock nommĂ© Kids, avec lequel il part Ă  Los Angeles. Lorsque le groupe se sĂ©pare, il se tourne vers le mĂ©tier d’acteur. Il tient son premier rĂŽle majeur en 1984 dans LES GRIFFES DE LA NUIT de Wes Craven. Il joue par la suite dans le tĂ©lĂ©film Slow Burn » et dans PLATOON d’Oliver Stone avant de devenir un favori des tĂ©lĂ©spectateurs dans le rĂŽle de l’officier Tom Hanson dans la trĂšs populaire sĂ©rie 21 Jump Street ». Il sera durant quatre saisons la vedette de la sĂ©rie avant de revenir vers le grand Ă©cran avec le rĂŽle principal du film de John Waters CRY BABY. Son Ă©mouvant personnage de la fable fantastique de Tim Burton EDWARD AUX MAINS D’ARGENT l’impose en 1990 aussi bien auprĂšs des critiques que du public et lui vaut une citation au Golden Globe du meilleur acteur. Il joue ensuite dans LA FIN DE FREDDY L’ULTIME CAUCHEMAR de Rachel Talalay et ARIZONA DREAM d’Emir Kusturica, avec Jerry Lewis et Faye Dunaway. En 1993, il obtient une seconde citation au Golden Globe pour BENNY & JOON de Jeremiah Chechik, dont il partage la vedette avec Aidan Quinn et Mary Stuart Masterson. Il joue aussi dans GILBERT GRAPE de Lasse Hallström. Il retrouve ensuite Tim Burton pour ED WOOD, qui lui vaut sa troisiĂšme citation au Golden Globe du meilleur acteur. Il est saluĂ© en 1995 pour ses prestations dans DEAD MAN, dans lequel il est dirigĂ© par Jim Jarmusch, DON JUAN DE MARCO de Jeremy Leven avec Marlon Brando et Faye Dunaway, et MEURTRE EN SUSPENS de John Badham avec Christopher Walken. Il sera sacrĂ© 30 Meilleur acteur de sa gĂ©nĂ©ration aprĂšs son interprĂ©tation dans DONNIE BRASCO de Mike Newell, avec Al Pacino, en 1997. A cette Ă©poque, Johnny Depp passe derriĂšre la camĂ©ra pour rĂ©aliser THE BRAVE, qu’il coĂ©crit avec son frĂšre Depp d’aprĂšs le roman de Gregory McDonald. Le film est prĂ©sentĂ© au Festival de Cannes 1997. Il en est l’interprĂšte aux cĂŽtĂ©s de Marlon Brando. A sa filmographie viennent s’ajouter LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam, d’aprĂšs le roman de Hunter S. Thompson avec Benicio Del Toro, puis I LOVE de Mika KaurismĂ€ki, LA NEUVIEME PORTE de Roman Polanski, INTRUSION de Rand Ravich. Tim Burton le dirige pour la troisiĂšme fois en 1999 dans SLEEPY HOLLOW LA LEGENDE DU CAVALIER SANS TETE, avec Christina Ricci, pour lequel il remporte le Blockbuster Entertainment Award du meilleur acteur. En 2000, Johnny Depp tourne THE MAN WHO CRIED de Sally Potter, avec John Turturro, et AVANT LA NUIT de Julian Schnabel. Il retrouve Lasse Hallström, sous la direction de qui il avait tournĂ© GILBERT GRAPE, pour LE CHOCOLAT, avec Juliette Binoche. Johnny Depp a ensuite Ă©tĂ© l’interprĂšte de BLOW de Ted Demme, avec Penelope Cruz, et de FROM HELL des frĂšres Hughes, avec Heather Graham. L’annĂ©e suivante, en 2003, il joue dans PIRATES DES CARAIBES LA MALEDICTION DU BLACK PEARL et dans IL ETAIT UNE FOIS AU MEXIQUE DESPERADO 2 de Robert Rodriguez avec Antonio Banderas et Salma Hayek. Johnny Depp est nommĂ© Ă  l’Oscar pour la deuxiĂšme fois, au Golden Globe, au Screen Actors Guild Award et au BAFTA Award pour son portrait de Barrie dans le film de Mark Forster NEVERLAND avec Kate Winslet et Freddie Highmore. On l’a vu Ă©galement en 2004 dans FENETRE SECRETE de David Koepp, avec John Turturro et Maria Bello. En 2005, il a incarnĂ© Willy Wonka dans CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, qui marquait sa quatriĂšme collaboration avec le rĂ©alisateur Tim Burton et lui a valu une nomination au Golden Globe du meilleur acteur, et a prĂȘtĂ© sa voix Ă  Victor, le hĂ©ros des NOCES FUNEBRES, film Ă©galement signĂ© Burton nommĂ© Ă  l’Oscar 2005 du meilleur film d’animation. Dans un registre radicalement diffĂ©rent, il a incarnĂ© John Wilmot, poĂšte du XVIIe siĂšcle et comte de Rochester, dans ROCHESTER LE DERNIER DES LIBERTINS de Laurence Dunmore, avec John Malkovich et Samantha Morton. Il incarnait derniĂšrement le personnage-titre de SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET, son sixiĂšme film sous la direction de Tim Burton. Le film est tirĂ© de la cĂ©lĂšbre comĂ©die musicale de Stephen Sondheim sur le dĂ©moniaque barbier assassin de Londres. Johnny Depp a obtenu sa troisiĂšme nomination Ă  l’Oscar du meilleur acteur pour sa prestation. Il sera prochainement Ă  l’affiche du nouveau film de Tim Burton, ALICE IN WONDERLAND dans le rĂŽle du Chapelier fou, et de PUBLIC ENEMIES de Michael Mann. 31 COLIN FARRELL Tony Colin Farrell a jouĂ© dans plusieurs des films les plus remarquĂ©s de ces derniĂšres annĂ©es. Il Ă©tait derniĂšrement Ă  l’affiche du PRIX DE LA LOYAUTE de Gavin O’Connor avec Edward Norton, Jon Voight et Noah Emmerich, et partageait la vedette du film indĂ©pendant BONS BAISERS DE BRUGES, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Martin McDonagh, avec Brendan Gleeson et Ralph Fiennes, prĂ©sentĂ© au Festival de Sundance 2008. Il a tournĂ© depuis le drame fantastique ONDINE sous la direction de Neil Jordan, et le thriller TRIAGE du rĂ©alisateur bosniaque Danis Tanovic. NĂ© Ă  Castleknock, en RĂ©publique d’Irlande, Colin Farrell est le fils de l’ancien footballeur Eamon Farrell et le neveu du footballeur Tommy Farrell - tous deux sont connus pour avoir jouĂ© dans l’équipe des Shamrock Rovers de l’Irish Football Club dans les annĂ©es 60. Colin Farrell a Ă©tudiĂ© Ă  la Gaiety School of Drama de Dublin. Avant mĂȘme d’avoir achevĂ© ses Ă©tudes, il a obtenu un rĂŽle principal dans la minisĂ©rie de Deirdre Purcell Falling For a Dancer ». Il a ensuite tenu un rĂŽle rĂ©gulier dans la sĂ©rie de la BBC Ballykissangel », avant de faire ses dĂ©buts au cinĂ©ma en 1999 dans le premier film de Tim Roth, THE WAR ZONE, puis dans le film de gangsters de Thaddeus O’Sullivan ORDINARY DECENT CRIMINAL, avec Kevin Spacey. C’est Spacey qui a suggĂ©rĂ© son nom pour le rĂŽle aprĂšs l’avoir vu dans In a Little World of Our Own » au Donmar Warehouse Ă  Londres. Colin Farrell tourne son premier film amĂ©ricain avec TIGERLAND de Joel Schumacher, et remporte pour son interprĂ©tation le Boston Society of Film Critics Award du meilleur acteur. Il joue ensuite dans AMERICAN OUTLAWS de Les Mayfield. En 2002, il tourne trois films, MISSION EVASION de Gregory Hoblit, MINORITY REPORT de Steven Spielberg, avec Tom Cruise, pour lequel il est nommĂ© Ă  l’Empire Award du meilleur acteur, et PHONE GAME, pour lequel il retrouve Joel Schumacher. Il enchaĂźne avec LA RECRUE de Roger Donaldson, avec Al Pacino, et DAREDEVIL de Mark Steven Johnson, avec Ben Affleck. Il tient un petit rĂŽle dans son troisiĂšme film avec Joel Schumacher, VERONICA GUERIN avec Cate Blanchett dans le rĂŽle-titre, puis tourne – UNITE D’ELITE de Clark Johnson, avec Samuel L. Jackson, et INTERMISSION de John Crowley. En 2004, il est l’interprĂšte de LA MAISON AU BOUT DU MONDE de Michael Mayer, d’aprĂšs le roman de l’auteur laurĂ©at du Pulitzer Michael Cunningham, et d’ALEXANDRE d’Oliver Stone. Il est ensuite le capitaine John Smith, hĂ©ros du film Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Terrence Malick LE NOUVEAU MONDE, avec Christopher Plummer et Christian Bale. Il a jouĂ© depuis dans DEMANDE A LA POUSSIERE de Robert Towne, MIAMI VICE - DEUX FLICS A MIAMI de Michael Mann et LE REVE DE CASSANDRE de Woody Allen, prĂ©sentĂ© au Festival de Venise 2007. 32 JUDE LAW Tony Jude Law a jouĂ© derniĂšrement dans LE LIMIER - SLEUTH de Kenneth Branagh face Ă  Michael Caine, d’aprĂšs Le Limier », la piĂšce d’Anthony Shaffer couronnĂ©e en 1971 par un Tony Award et adaptĂ©e au cinĂ©ma l’annĂ©e suivante par Joseph L. Mankiewicz. Il Ă©tait Ă©galement l’un des producteurs du film. Il a jouĂ© aussi dans RAGE de Sally Potter. On le retrouvera dans le rĂŽle du Dr. Watson aux cĂŽtĂ©s de Robert Downey Jr. dans le nouveau film de Guy Ritchie, SHERLOCK HOLMES. Jude Law a jouĂ© prĂ©cĂ©demment dans le premier film en anglais de Wong Kar WaĂŻ, MY BLUEBERRY NIGHTS, avec Norah Jones, qui a fait l’ouverture du Festival de Cannes 2007, et dans THE HOLIDAY de Nancy Meyers, sa premiĂšre comĂ©die romantique, aux cĂŽtĂ©s de Cameron Diaz, Kate Winslet et Jack Black. Il Ă©tait auparavant la vedette de PAR EFFRACTION, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Anthony Minghella, aux cĂŽtĂ©s de Juliette Binoche et Robin Wright Penn. Il a Ă©tĂ© nommĂ© au Golden Globe et Ă  l’Oscar du meilleur second rĂŽle pour un film de ce mĂȘme rĂ©alisateur, LE TALENTUEUX MR. RIPLEY. Il a Ă  nouveau Ă©tĂ© nommĂ© Ă  l’Oscar, du meilleur acteur cette fois, pour RETOUR A COLD MOUNTAIN, Ă©galement rĂ©alisĂ© par Anthony Minghella. Il a par ailleurs Ă©tĂ© saluĂ© pour ses interprĂ©tations dans STALINGRAD de JeanJacques Annaud, LES SENTIERS DE LA PERDITION de Sam Mendes avec Tom Hanks et Paul Newman, et INTELLIGENCE ARTIFICIELLE de Steven Spielberg. NĂ© Ă  Londres, Jude Law avait 12 ans lorsqu’il commença Ă  Ă©tudier au National Youth Music Theatre. A 17 ans, il jouait dans la sĂ©rie britannique Families ». Il a entamĂ© sa carriĂšre sur scĂšne dans la piĂšce de George Bernard Shaw Pygmalion » et s’est ensuite produit dans plusieurs piĂšces dans le West End et au National Theatre. Jude Law a fait ses dĂ©buts Ă  Broadway face Ă  Kathleen Turner et Eileen Atkins dans Indiscretions », version amĂ©ricaine des Parents terribles » de Jean Cocteau, pour laquelle il a remportĂ© le Theatre World Award et une citation au Tony du meilleur second rĂŽle. Il avait créé le rĂŽle de Michael dans cette mĂȘme piĂšce Ă  Londres en 1994, oĂč il avait remportĂ© l’Ian Charleson Award du meilleur jeune comĂ©dien. Il a jouĂ© sous la direction de David Lan au Young Vic Theatre Ă  Londres dans Tis Pity She’s a Whore » et a Ă©tĂ© saluĂ© pour sa prestation dans le rĂŽle-titre de Dr. Faustus » de Christopher Marlowe. Jude Law a dĂ©butĂ© au cinĂ©ma avec le rĂŽle principal de The Crane », un court mĂ©trage rĂ©alisĂ© pour le British Institute qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© dans le cadre du Festival du Film de Londres 1992. Il a ensuite partagĂ© avec Sadie Frost la vedette de SHOPPING de Paul W. S. Anderson. Il s’est imposĂ© par la suite dans une sĂ©rie de films amĂ©ricains dont BIENVENUE A GATTACA d’Andrew Niccol, avec Uma Thurman et Ethan Hawke, MINUIT DANS LE JARDIN DU BIEN ET DU MAL de Clint Eastwood, avec Kevin Spacey et John Cusack, et EXISTENZ de David Cronenberg avec Jennifer Jason Lee et Willem Dafoe. Il a reçu plusieurs prix pour son interprĂ©tation dans OSCAR WILDE de Brian Gilbert, dont le London Film Critics Circle Award et l’Evening Standard Award. On l’a vu en 2004 dans le film de Mike Nichols ENTRE ADULTES CONSENTANTS, oĂč il jouait aux cĂŽtĂ©s de Julia Roberts, Natalie Portman et Clive 33 Owen, et dans CAPITAINE SKY ET LE MONDE DE DEMAIN de Kerry Conran, AVIATOR de Martin Scorsese et J’ADORE HUCKABEES de David O. Russell. Il a tenu Ă©galement le rĂŽle-titre de L’IRRESISTIBLE ALFIE de Charles Shyer et a prĂȘtĂ© sa voix aux DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE de Brad Silberling. Il a jouĂ© en 2006 dans LES FOUS DU ROI, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Steven Zaillian d’aprĂšs le livre de Robert Penn Warren. En 2007, il a reçu un CĂ©sar d’honneur et a Ă©tĂ© nommĂ© Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres pour sa contribution au 7e art. CHRISTOPHER PLUMMER Le Docteur Parnassus Christopher Plummer est considĂ©rĂ© comme l’un des meilleurs acteurs classiques actuels. Son parcours l’a menĂ© avec le mĂȘme succĂšs au théùtre, Ă  la tĂ©lĂ©vision et au cinĂ©ma. Il avait dĂ©jĂ  tournĂ© avec Terry Gilliam L’ARMEE DES 12 SINGES. VĂ©tĂ©ran du grand Ă©cran, Christopher Plummer compte Ă  sa filmographie plus d’une centaine de titres dont le film oscarisĂ© LA MELODIE DU BONHEUR de Robert Wise en 1965, dans lequel il Ă©tait le mĂ©morable baron von Trapp, LA CHUTE DE L’EMPIRE ROMAIN d’Anthony Mann, DAISY CLOVER de Robert Mulligan, LA NUIT DES GENERAUX d’Anatole Litvak, LA BATAILLE D’ANGLETERRE de Guy Hamilton, WATERLOO de SergueĂŻ Bondartchouk, LE RETOUR DE LA PANTHERE ROSE de Blake Edwards, L’HOMME QUI VOULUT ETRE ROI de John Huston, L’ARGENT DE LA BANQUE de Daryl Duke, MEURTRE PAR DECRET de Bob Clark, QUELQUE PART DANS LE TEMPS de Jeannot Szwarc, STAR TREK VI TERRE INCONNUE de Nicholas Meyer, MALCOLM X de Spike Lee, WOLF de Mike Nichols, DOLORES CLAIBORNE de Taylor Hackford. En 1999, il a jouĂ© dans le film de Michael Mann citĂ© Ă  l’Oscar REVELATIONS. Il a obtenu pour ce dernier le Boston Film Critics Award, le Los Angeles, le Las Vegas et le Chicago Film Critics Awards du meilleur second rĂŽle, ainsi que le National Society of Film Critics Award. On l’a vu depuis dans DRACULA 2001 de Patrick Lussier, UN HOMME D’EXCEPTION de Ron Howard, ARARAT d’Atom Egoyan, NICHOLAS NICKLEBY de Douglas McGrath, BLIZZARD de LeVar Burton, LA GORGE DU DIABLE de Mike Figgis. En 2004, il est John Adam Gates dans BENJAMIN GATES ET LE TRESOR DES TEMPLIERS de Jon Turteltaub avec Nicolas Cage. L’annĂ©e suivante, il interprĂšte Aristote dans ALEXANDRE d’Oliver Stone. Il tourne ensuite LA MAIN AU COLLIER de Gary David Goldberg, et SYRIANA de Stephen Gaghan, puis joue le capitaine Newport dans LE NOUVEAU MONDE de Terrence Malick, avec Colin Farrell. En 2006, il a tournĂ© ENTRE DEUX RIVES d’Alejandro Agresti et INSIDE MAN, L’HOMME DE L’INTERIEUR de Spike Lee. Christopher Plummer est nĂ© Ă  Toronto. Petit-fils de l’ancien Premier Ministre canadien, Sir John Abbott, il suit une formation de pianiste concertiste avant de dĂ©cider de devenir comĂ©dien. Il fait ses premiers pas sur la scĂšne des théùtres canadiens Ă  la fin des annĂ©es 40. C’est Edward Everett Horton qui le pousse Ă  s’installer aux Etats-Unis en lui confiant un rĂŽle principal dans la tournĂ©e nationale de 34 la piĂšce d’AndrĂ© Roussin, Nina ». Il fera ensuite ses dĂ©buts Ă  New York en 1954, jouant notamment Ă  Broadway comme partenaire d’Eva Le Gallienne dans The Starcross Story ». Il devient une vĂ©ritable star au cours des annĂ©es suivantes en jouant diffĂ©rentes piĂšces dans les plus grands théùtres de Broadway et du West End de Londres. Citons entre autres L’alouette » de Jean Anouilh, Arturo Ui » de Bertolt Brecht, », d’aprĂšs l’Ɠuvre d’Archibald Mac Leish, laurĂ©at du prix Pulitzer, mise en scĂšne par Elia Kazan, The Royal Hunt of the Sun » de Peter Shaffer, The Good Doctor » de Neil Simon, Danton’s Death » de Buchner, Amphytrion 38 » de Giraudoux. ComĂ©dien vedette du London’s National Theatre, de la Royal Shakespeare Company et du Stratford Festival of Canada, Christopher Plummer a incarnĂ© la quasitotalitĂ© des grands personnages du théùtre classique dont Hamlet, Henry V, Benedict, Richard III, Marc Antoine, Danton, Cyrano, le roi ƒdipe, Oreste et Agamemnon. Au cours de sa longue carriĂšre, Christopher Plummer a reçu de trĂšs nombreuses distinctions dont le prix de l’Evening Standard britannique, un Drama Desk Award, deux Tony Awards pour Cyrano » et Barrymore » Ă  Broadway, deux Emmy Awards, et le GĂ©nie Award canadien. Il a Ă©tĂ© le premier Ă  recevoir le Maple Leaf Award des Arts et Lettres dĂ©cernĂ© par son pays natal. C’est son brillant palmarĂšs théùtral et son triomphe dans l’ambitieuse adaptation d’ Hamlet » Ă  la tĂ©lĂ©vision anglaise qui lui permettront de jouer, en 1958, dans son premier film il sera l’écrivain des FEUX DU THEATRE de Sidney Lumet, avant d’incarner la mĂȘme annĂ©e l’idĂ©aliste dĂ©fenseur des oiseaux de LA FORET INTERDITE de Nicholas Ray. Il a Ă©tĂ© fait Compagnon de l’Ordre du Canada par la reine Elizabeth II en 1968. Il compte de nombreuses autres distinctions et a notamment Ă©tĂ© nommĂ© membre honoraire de la Julliard School de New York. Il est entrĂ© en 1986 au Theatre’s Hall of Fame. ANDREW GARFIELD Anton Andrew Garfield est nĂ© aux Etats-Unis et s’est installĂ© en Angleterre, dans le Surrey, quand il Ă©tait enfant. Il s’est formĂ© Ă  la Central School of Speech and Drama Ă  Londres, dont il a obtenu son diplĂŽme en juillet 2004. Connu surtout pour ses prestations au théùtre, il a fait avec LIONS ET AGNEAUX ses dĂ©buts dans une production internationale, sous la direction de Robert Redford, aux cĂŽtĂ©s de Tom Cruise et Meryl Streep. Il a jouĂ© depuis dans BOY A de John Crowley, adaptĂ© par Mark O’Rowe du roman couronnĂ© de Jonathan Trigell. Il y tenait le rĂŽle principal, celui d’un jeune homme de 24 ans qui sort de prison oĂč il a passĂ© la plus grande partie de sa vie. Il y avait pour partenaires Peter Mullen et Shaun Evans. Le film a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au Festival du Film de Toronto 2007 et a participĂ© au London Film Festival 2008. Andrew Garfield a obtenu le BAFTA Award du meilleur acteur pour son interprĂ©tation. On l’a retrouvĂ© ensuite dans DEUX SƒURS POUR UN ROI de Justin Chadwick. 35 Au cours de son impressionnante carriĂšre au théùtre, Andrew Garfield a obtenu plusieurs prix dont le Milton Shulman Award de l’Evening Standard britannique pour The Overwhelming » et Chatromm/Burn/Citizenship » au Royal National Theatre, le Jack Tinker Award du meilleur jeune comĂ©dien dĂ©cernĂ© par le Critics Circle pour Beautiful Thing », The Overwhelming » et Chatromm/Burn/Citizenship », et le Manchester Evening New Theatre Award du meilleur jeune comĂ©dien pour Kes ». VERNE TROYER Percy Acteur et cascadeur, Verne Troyer a jouĂ© dans plusieurs films et productions tĂ©lĂ©visĂ©es. Mesurant 0,81 m, il Ă©tait Mini-Moi auprĂšs de Mike Myers dans AUSTIN POWERS L’ESPION QUI M’A TIREE et AUSTIN POWERS DANS GOLDMEMBER de Jay Roach. Il a retrouvĂ© rĂ©cemment Mike Myers dans LOVE GOUROU de Marco Schabel, dans lequel il jouait le coach d’une Ă©quipe de hockey sur glace canadienne. Il a jouĂ© Ă©galement dans HARRY POTTER A L’ECOLE DES SORCIERS de Chris Columbus, INSTINCT de Jon Turteltaub, LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam, MY GIANT de Michael Lehmann, MON AMI JOE de Ron Underwood, WISHMASTER de Robert Kurtzman, ROCKET MAN de Stuart Gillard, VOLCANO de Mick Jackson, LA COURSE AU JOUET de Brian Levant, MEN IN BLACK de Barry Sonnenfeld et L’ILE DU DOCTEUR MOREAU de John Frankenheimer. NĂ© au Texas, oĂč il a passĂ© sa jeunesse, il n’avait pas envisagĂ© une carriĂšre dans le spectacle, mais sa rencontre avec le coordinateur des cascades Freddie Fields en a dĂ©cidĂ© autrement celui-ci l’a convaincu de rejoindre l’équipe de cascadeurs d’un film de John Hughes. Il fera ses dĂ©buts au cinĂ©ma en 1994 dans BEBE PART EN VADROUILLE de Patrick Read Johnson, oĂč il Ă©tait la doublure cascades d’un bĂ©bĂ© de neuf mois. Il a jouĂ© pour la tĂ©lĂ©vision dans les sĂ©ries Dark Skies » et The Watcher ». LILY COLE Valentina Lily Cole est nĂ©e en Angleterre, Ă  Torquay, dans le comtĂ© du Devon, et a grandi Ă  Londres. Elle n’avait que 14 ans quand un chercheur de talents de Storm Models l’a repĂ©rĂ©e dans une rue de Soho. Elle a alors Ă©tĂ© engagĂ©e par l’agence qui a comptĂ© des clientes comme Kate Moss et Cindy Crawford. Lorsque Steven Meisel l’a photographiĂ©e pour la version italienne de Vogue en 2003, sa carriĂšre a pris son essor. Elle est devenue depuis un des visages les plus connus du monde. Elle Ă©tudie l’histoire des arts au King’s College. Elle s’investit dans plusieurs associations de dĂ©fense de l’environnement et de soutien des enfants dĂ©favorisĂ©s. 36 Elle a fait ses dĂ©buts au cinĂ©ma en 2007 dans le rĂŽle de l’écoliĂšre Polly dans la comĂ©die ST TRINIAN’S d’Oliver Parker et Barnaby Thompson et a jouĂ© depuis dans RAGE de Sally Potter avec Jude Law, Judy Dench et Steve Buscemi. TOM WAITS Mr. Nick Au cours d’une carriĂšre qui a dĂ©butĂ© il y a plus d’une quarantaine d’annĂ©es, l’acteur-compositeur Tom Waits s’est consacrĂ© aussi bien Ă  la musique qu’au théùtre, au cinĂ©ma, aux concerts et Ă  la littĂ©rature. Il est rĂ©putĂ© pour ses orchestrations et ses arrangements et l’éclectisme de ses domaines musicaux il est en effet aussi Ă  l’aise dans la country que dans le jazz, le blues, la musique de cabaret, la valse, le gospel ou la polka
. Il a enregistrĂ© plus d’une vingtaine d’albums dont, parmi les plus rĂ©cents, Alice » et Blood Money », et a jouĂ© dans autant de films. Tom Waits commence Ă  composer et jouer dans sa ville natale, Los Angeles. RepĂ©rĂ© par le producteur Herb Cohen, il sort son premier album en 1972, dĂ©jĂ  atypique par son mĂ©lange de folk, blues et jazz. C’est en 1979 qu’il fait sa premiĂšre apparition Ă  l’écran, dans LA TAVERNE DE L’ENFER de Sylvester Stallone. Il travaille ensuite rĂ©guliĂšrement avec Francis Coppola il joue dans OUTSIDERS, RUSTY JAMES, COTTON CLUB et compose la musique de COUP DE CƒUR, qui lui vaut une nomination aux Oscars. Il le retrouvera comme acteur sur DRACULA. Dans les annĂ©es 80, Tom Waits enregistre trois albums unanimement saluĂ©s par la critique Swordfishtrombones », Rain Dogs » et Frank’s Wild Years ». En 1986, il Ă©crit en collaboration avec Kathleen Brennan une piĂšce tirĂ©e de ce dernier album pour le Chicago Steppenwolf Theater. Il est remarquĂ© la mĂȘme annĂ©e pour son rĂŽle dans la comĂ©die-culte de Jim Jarmusch, DOWN BY LAW, dont il signe Ă©galement la musique. Il joue ensuite dans LA FORCE DU DESTIN d’Hector Babenco, CANDY MOUNTAIN de Robert Frank, COLD FEET de Robert Dornhelm, DE L’AUTRE COTE DE MANHATTAN de Steve Rash, et dans un film tirĂ© de ses concerts, BIG TIME. Il se produit au Los Angeles Theatre Center dans la piĂšce Demon Wine », qui lui vaudra un Dramalogue Award, puis revient au grand Ă©cran avec EN LIBERTE DANS LES CHAMPS DU SEIGNEUR d’Hector Babenco. Il met ensuite Ă  nouveau ses talents de musicien au service de Jim Jarmusch pour UNE NUIT SUR TERRE. A sa filmographie en tant qu’acteur viendront s’ajouter SHORT CUTS de Robert Altman, et MYSTERY MEN de Kinka Usher. Il a retrouvĂ© Jim Jarmusch pour COFFEE AND CIGARETTES. Il a jouĂ© par la suite dans DOMINO de Tony Scott. En 1991, il a jouĂ© un vĂ©tĂ©ran handicapĂ© dans FISHER KING de Terry Gilliam et a Ă©crit et interprĂ©tĂ© la chanson The Earth Died Screaming » pour L’ARMEE DES 12 SINGES. Ses chansons ont illustrĂ© des films comme DERNIERES HEURES A DENVER de Gary Fleder, SMOKE de Wayne Wang, FIGHT CLUB de David Fincher, AU NOM D’ANNA d’Edward Norton, HELLBOY de Guillermo Del Toro ou SHREK 2 d’Andrew Adamson. L’opĂ©ra aussi a bĂ©nĂ©ficiĂ© des multiples talents de cet artiste, qui a notamment collaborĂ© avec le metteur en scĂšne Robert Wilson et l’écrivain William Burroughs 37 pour The Black Rider ». Il a Ă©galement travaillĂ© avec Wilson sur Alice in Wonderland ». A l’étĂ© 2008, sa tournĂ©e Glitter and Doom Tour a connu un grand succĂšs aux Etats-Unis et en Europe. 38 DERRIERE LA CAMERA TERRY GILLIAM RĂ©alisateur, producteur et scĂ©nariste NĂ© Ă  Minneapolis, aux Etats-Unis, Terry Gillliam est d’abord illustrateur de magazines, tout en travaillant de temps Ă  autre dans un studio d’animation. En 1967, il s’installe Ă  Londres. Deux ans plus tard, il crĂ©e avec Terry Jones, Mike Palin, Eric Idle, John Cleese et Graham Chapman le cĂ©lĂ©brissime groupe de comĂ©dienshumoristes, Monty Python. Il en est le seul membre amĂ©ricain. Il est le scĂ©nariste et l’animateur des sĂ©quences animĂ©es de la sĂ©rie culte The Monty Python’s Flying Circus », et y participe Ă  l’occasion comme acteur. En 1975, aprĂšs le court mĂ©trage The Miracle of Flight », Terry Gilliam coĂ©crit et corĂ©alise avec Terry Jones son premier long mĂ©trage parodique, MONTY PYTHON, SACRE GRAAL !, puis coĂ©crit et signe seul la rĂ©alisation de JABBERWOCKY en 1977 oĂč l’on retrouve sa facette fantaisiste et hors norme. Il coĂ©crit LA VIE DE BRIAN de Terry Jones, puis coĂ©crit, rĂ©alise et produit BANDITS, BANDITS en 1981, le voyage surrĂ©aliste Ă  travers l’Histoire d’un jeune garçon et de plusieurs employĂ©s divins en rĂ©bellion. L’un des interprĂštes est John Cleese. AprĂšs avoir rĂ©alisĂ© The Crimson Permanent Assurance », le prologue de MONTY PYTHON, LE SENS DE LA VIE, il signe ce que beaucoup considĂšrent comme un chef-d’Ɠuvre, BRAZIL, fable visionnaire sociale surrĂ©aliste mĂȘlant humour sarcastique et visions de cauchemar, qu’il dĂ©finit lui-mĂȘme comme la rencontre de Frank Capra et de Franz Kafka ». Il y dirige Robert De Niro et Jonathan Pryce. Outre des critiques dithyrambiques et un Los Angeles Film Critics Award du meilleur film, il obtient une citation Ă  l’Oscar du meilleur scĂ©nario original. Trois ans plus tard, en 1988, il coĂ©crit et rĂ©alise le film fantastico-historique LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN, avec John Neville, Eric Idle, Sarah Polley, Oliver Reed et Sting. Suivra FISHER KING, LE ROI PECHEUR avec Jeff Bridges, fable contemporaine qui lui vaut d’ĂȘtre nommĂ© au Golden Globe du meilleur rĂ©alisateur. Le film remporte aussi le Lion d’argent au Festival de Venise. En 1995, Gilliam rĂ©alise le film Ă©pique de science-fiction L’ARMEE DES 12 SINGES, prĂ©sentĂ© au Festival de Berlin. Il rĂ©alise ensuite LAS VEGAS PARANO, dont il cosigne le scĂ©nario, adaptĂ© du roman de Hunter S. Thompson de 1971. Il y dirige Johnny Depp et Benicio Del Toro. Le film est prĂ©sentĂ© en compĂ©tition au Festival de Cannes 1998. En 2000, Terry Gilliam entame le tournage du film dont il rĂȘve depuis des annĂ©es, THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE, pour lequel il retrouve Johnny Depp et Jean Rochefort. Malheureusement, suite Ă  une sĂ©rie d’avaries et d’accidents, le tournage est interrompu au bout d’une semaine. Cette terrible expĂ©rience donnera naissance Ă  un remarquable documentaire, LOST IN LA MANCHA, rĂ©alisĂ© par Keith Fulton. En 2003, Terry Gilliam a rĂ©alisĂ© LES FRERES GRIMM, dans lequel il dirigeait Matt Damon et Heath Ledger. Il a depuis coĂ©crit et rĂ©alisĂ© le drame fantastique TIDELAND avec Jeff Bridges, Jodelle Ferland et Janet McTeer. 39 WILLIAM VINCE Producteur William Vince Ă©tait fondateur et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© Infinity Media, Inc., basĂ©e Ă  Vancouver. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 44 ans des suites d’une longue maladie, le 21 juin 2008, peu aprĂšs la fin du tournage de L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS. Il avait financĂ©, produit ou coproduit plus d’une quarantaine de films, dont TRUMAN CAPOTE de Bennett Miller avec Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener et Clifton Collins Jr.. Le film a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  cinq Oscars dont celui du meilleur film, et a valu Ă  Philip Seymour Hoffman la statuette du meilleur acteur. On lui doit aussi la franchise Ă  succĂšs AIR BUD, qui a dĂ©butĂ© en 1997 avec BUDDY, STAR DES PANIERS de Charles Martin Smith. Pendant 18 ans, il a travaillĂ© dans la garantie de bonne fin et a ainsi acquis une expertise technique dans tous les aspects de la gestion financiĂšre d’un film. Il a derniĂšrement produit le thriller de science-fiction de Paul McGuigan PUSH, sur lequel Amy Gilliam Ă©tait crĂ©ditĂ©e pour la premiĂšre fois comme productrice et STONE OF DESTINY de Charles Martin Smith, qui a fait la clĂŽture du Festival de Toronto 2008. Il a produit Ă©galement des films comme LE CHANTAGE de Mike Barker, la comĂ©die romantique JUST FRIENDS de Roger Kumble, RIPLEY UNDER GROUND de Roger Spottiswoode, avec Barry Pepper, Tom Wilkinson et Willem Dafoe, SAVED ! de Brian Dannelly, et THE SNOW WALKER de Charles Martin Smith. AMY GILLIAM Productrice Amy Gilliam est nĂ©e Ă  Londres et a Ă©tudiĂ© le graphisme Ă  la Central Saint Martins School of Art. Lorsqu’elle a 18 ans, son pĂšre, Terry Gilliam, l’engage comme assistante costumiĂšre sur LAS VEGAS PARANO. DĂ©sirant dĂšs lors faire carriĂšre dans le cinĂ©ma, Amy convainc le directeur de la photo Roger Pratt de la prendre comme stagiaire camĂ©ra sur LA FIN D’UNE LIAISON de Neil Jordan, LES 102 DALMATIENS de Kevin Lima, LE CHOCOLAT de Lasse Hallström et IRIS de Richard Eyre. AprĂšs cinq ans de collaboration avec des directeurs photo comme Adrian Biddle, Nicola Pecorini et Peter Sova, Amy Gilliam rejoint l’équipe de LARA CROFT TOMB RAIDER LE BERCEAU DE LA VIE comme assistante rĂ©alisation de Jan De Bont. Elle sera assistante de production ou de rĂ©alisation sur des films comme YOUNG ADAM de David Mackenzie, HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN d’Alfonso Cuaron et CAPITAINE SKY ET LE MONDE DE DEMAIN de Kerry Conran, sur lequel elle sera aussi doublure d’Angelina Jolie. Elle rejoint son pĂšre comme chargeur clappeur sur THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE, puis comme assistante rĂ©alisatrice sur LES FRERES GRIMM et TIDELAND. Elle occupe le mĂȘme poste auprĂšs de Katja von Garnier sur BLOOD AND CHOCOLATE et auprĂšs de Paul McGuigan sur GANGSTER N°1. 40 SAMUEL HADIDA Producteur Producteur, distributeur, Samuel Hadida est l’une des personnalitĂ©s les plus influentes et les plus respectĂ©es du cinĂ©ma. A Paris, il dirige avec son frĂšre Victor la sociĂ©tĂ© Metropolitan Filmexport, qu’ils ont créée avec leur pĂšre David au dĂ©but des annĂ©es 80. Metropolitan est depuis devenue la premiĂšre sociĂ©tĂ© française indĂ©pendante de distribution de films en langue anglaise. Sous cette banniĂšre ont Ă©tĂ© distribuĂ©s de trĂšs nombreux films Ă  succĂšs. A partir de cette remarquable expĂ©rience en matiĂšre de distribution et de marketing, franchir le pas et devenir producteur de ses propres films Ă©tait donc pour lui une Ă©volution naturelle. Samuel Hadida a dĂ©couvert et produit le premier scĂ©nario de Quentin Tarantino, TRUE ROMANCE, signant sa premiĂšre collaboration avec Tony Scott, qui rĂ©alise le film. Samuel Hadida produit et coproduit Ă  prĂ©sent plusieurs films par an Ă  travers Davis Films, la sociĂ©tĂ© de production qu’il possĂšde et dirige avec son frĂšre. Ses productions comprennent des fleurons du cinĂ©ma français, des productions et coproductions europĂ©ennes, et des productions amĂ©ricaines. Plus rĂ©cemment, il a produit SILENT HILL, de Christophe Gans, et DOMINO, de Tony Scott, avec Keira Knightley et Mickey Rourke. Il a aussi produit la sĂ©rie des RESIDENT EVIL, LE PONT DU ROI SAINT LOUIS, avec Robert de Niro, et le thriller EL AURA, de Fabian Bielinsky. Il a aussi Ă©tĂ© co-producteur exĂ©cutif de GOOD NIGHT AND GOOD LUCK, de George Clooney, nommĂ© aux Oscar. Samuel Hadida entretient une collaboration suivie avec le scĂ©nariste et rĂ©alisateur Roger Avary, dont KILLING ZOE et SILENT HILL sont la preuve. Il a pour habitude d’entretenir des relations sur le long terme, comme avec Christophe Gans, dont il a produit le premier film, puis le PACTE DES LOUPS, succĂšs phĂ©nomĂ©nal au box office, et enfin SILENT HILL. Parmi les autres productions de Samuel Hadida figurent le thriller psychologique de David Cronenberg SPIDER, avec Ralph Fiennes et Miranda Richardson, LA LOI DU PLUS FORT de Sheldon Lettich, le premier film d’arts martiaux sur la Capoeira, qui a rĂ©vĂ©lĂ© Mark Dacascos et la fameuse chanson Zoom Zoom Zoom », dĂ©sormais cĂ©lĂšbre grĂące aux publicitĂ©s pour les voitures Mazda, DANCING AT THE BLUE IGUANA de Michael Radford, PINOCCHIO, le film de Steve Barron avec Martin Landau, un des premiers films mĂȘlant images de synthĂšse et rĂ©elles, FREEWAY de Matthew Bright, libre adaptation du Petit Chaperon Rouge coproduite avec Oliver Stone et offrant son premier rĂŽle Ă  Reese Witherspoon, qui a remportĂ© le Grand Prix du Festival de Cognac et NIRVANA, de Gabriele Salvatores, prĂ©sentĂ© au Festival de Cannes. ParallĂšlement Ă  L’IMAGINARIUM DU DOCTEUR PARNASSUS, Samuel a cette annĂ©e aussi produit SOLOMON KANE, la premiĂšre adaptation des romans pulp de Robert E. Howard, crĂ©ateur de Conan Le Barbare, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Michael J. Bassett, avec James Purefoy. Prochainement, Samuel Hadida portera au grand Ă©cran la cĂ©lĂšbre franchise du jeu vidĂ©o RETURN TO CASTLE WOLFENSTEIN, avec Roger Avary, et produira la suite de SILENT HILL. 41 VICTOR HADIDA Producteur exĂ©cutif Victor Hadida gĂšre Metropolitan Filmexport, devenu en fĂ©vrier 2007 la premiĂšre sociĂ©tĂ© indĂ©pendante europĂ©enne, selon l'Observatoire europĂ©en de l'Audiovisuel. Aujourd’hui PrĂ©sident de la sociĂ©tĂ©, il travaille sous la banniĂšre Metropolitan avec son frĂšre Samuel depuis trente ans, et ce depuis l’obtention de son diplĂŽme de commerce et d’affaires internationales. En juillet 2006, Victor Hadida a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Nationale des Distributeurs de films, qui reprĂ©sente plus de 70 sociĂ©tĂ©s en France. L’annĂ©e suivante, Victor Hadida a aussi Ă©tĂ© Ă©lu PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Internationale des Distributeurs de films, qui regroupe les organisations nationales de distributeurs de films de 12 pays, comprenant plus de 275 sociĂ©tĂ©s en activitĂ©. Il assure Ă©galement pour l’annĂ©e 2009 la prĂ©sidence du Bureau de Liaison des Industries CinĂ©matographiques BLIC. Dans ces diffĂ©rentes positions, il Ɠuvre pour les intĂ©rĂȘts communs de la distribution, et plus gĂ©nĂ©ralement, de la filiĂšre du cinĂ©ma. Le parcours de Victor s’apparente Ă  une volontĂ© de dĂ©couverte et d’ouverture vers tous les cinĂ©mas du monde ; de l'Asie, avec les films de John Woo et Park Chan Wook, Ă  l’AmĂ©rique latine, avec ceux de Fabian Bielinsky. Ses paris sont risquĂ©s, avec la distribution de premiĂšres Ɠuvres, comme CUBE de Vincenzo Natali, ou avec des films du cinĂ©ma indĂ©pendant amĂ©ricain tels MONSTER de Patty Jenkins ou COLLISION de Paul Haggis, A HISTORY OF VIOLENCE et LES PROMESSES DE L’OMBRE de David Cronenberg, sans oublier des films d’auteurs aux sujets controversĂ©s ou dĂ©licats, comme MAGNOLIA de Paul Thomas Anderson, AMERICAN HISTORY X de Tony Kaye, A L’OMBRE DE LA HAINE de Marc Forster, et HOTEL RWANDA de Terry George. Les choix de Victor laissent aussi une place importante au divertissement, notamment avec des films cultes comme les AUSTIN POWERS ou la sĂ©rie des RUSH HOUR, tout comme au cinĂ©ma genre et d'action, et ce depuis toujours, avec des films comme ASSAUT SUR LE CENTRAL 13, de Jean François Richet, ou L’ARMEE DES MORTS de Zack Snyder, prĂ©sentĂ© en sĂ©lection au Festival de Cannes. Mais s'il devait rester un film emblĂ©matique du travail effectuĂ© par Victor Hadida au sein de Metropolitan Filmexport, ce serait sans aucun doute l'adaptation du chef-d'Ɠuvre de Tolkien, LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, rĂ©alisĂ© par Peter Jackson, qui a connu Ă  la fois un succĂšs public et critique. Victor est aussi pionnier dans le domaine du cinĂ©ma numĂ©rique, un terrain d’expĂ©rimentation des nouvelles technologies important pour attirer un public toujours plus large, comme l’a prouvĂ© le succĂšs de VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE. Victor Hadida a depuis Ă©tĂ© le producteur exĂ©cutif de SOLOMON KANE, de Michael Bassett. 42 CHARLES McKEOWN ScĂ©nariste Charles McKeown a fait ses Ă©tudes Ă  l’école de théùtre du Bristol Old Vic et a Ă©tĂ© acteur dans de nombreuses sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es et dans des films dont Fawlty Towers, l’hĂŽtel en folie », LA VIE DE BRIAN de Terry Jones, Ripping Yarns » et BANDITS, BANDITS de Terry Gilliam. En 1985, il a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  l’Oscar avec Terry Gilliam et Tom Stoppard pour leur scĂ©nario original pour BRAZIL, rĂ©alisĂ© par Gilliam. Trois ans plus tard, Gilliam et McKeown Ă©crivaient LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN, conte fantastique sur les aventures d’un aristocrate europĂ©en imaginaire du XVIIe siĂšcle qui a Ă©tĂ© citĂ© Ă  quatre Oscars. Charles McKeown a par ailleurs coĂ©crit le scĂ©nario du film de Jake Scott GUNS 1748, sur deux voleurs du XVIIIe siĂšcle, puis a cosignĂ© avec la rĂ©alisatrice Liliana Cavani l’adaptation du roman de Patricia Highsmith RIPLEY’S GAME. Il vit Ă  prĂ©sent en Italie et continue Ă  l’occasion Ă  jouer dans des films ou des sĂ©ries. NICOLA PECORINI Directeur de la photographie NĂ© en Italie, Ă  Milan, Nicola Pecorini a d’abord Ă©tĂ© assistant de grands photographes de mode tels qu’Oliviero Toscani, Marc Platt ou Patrick Demarchelier. Il quitte ensuite le monde de la mode et part pour la Suisse oĂč il devient camĂ©raman pour la tĂ©lĂ©vision. Il couvre les actualitĂ©s, le sport, travaille sur des documentaires et des reportages sociopolitiques. En 1981, il suit une formation Ă  la Steadicam dispensĂ©e par son inventeur, Garret Brown, en Californie, et devient rapidement l’un des steadicamers les plus recherchĂ©s du cinĂ©ma. Il a contribuĂ© au dĂ©veloppement de cette technologie, a enseignĂ© dans le cadre d’une vingtaine d’ateliers Steadicam et a cofondĂ© la Steadicam Operators Association en 1988 avec Garret Brown. Au dĂ©but des annĂ©es 80, il a tournĂ© dans le monde entier comme steadicamer auprĂšs de rĂ©alisateurs comme Bernardo Bertolucci sur LE DERNIER EMPEREUR ou Roman Polanski pour LUNES DE FIEL. Il a ensuite retrouvĂ© Bertolucci sur UN THE AU SAHARA, LITTLE BUDDHA et BEAUTE VOLEE, et Polanski sur LA JEUNE FILLE ET LA MORT. L’un de ses premiers films comme directeur de la photo a Ă©tĂ© LAS VEGAS PARANO de Terry Gilliam. Il a retrouvĂ© par la suite le rĂ©alisateur sur THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE et LES FRERES GRIMM, comme directeur de la photo additionnelle, puis sur TIDELAND comme directeur de la photo. Il a par ailleurs Ă©tĂ© le directeur photo de L’ENFER DU DEVOIR de William Friedkin, HARRISON’S FLOWERS, LES FLEURS D’HARRISON d’Elie Chouraqui et LE PURIFICATEUR de Brian Helgeland. 43 MICK AUDSLEY Chef monteur Mick Audsley a prĂ©cĂ©demment collaborĂ© avec Terry Gilliam sur L’ARMEE DES 12 SINGES. NĂ© Ă  Londres, il possĂšde une solide formation acadĂ©mique et a fait des Ă©tudes de cinĂ©ma au Hornsey College pendant trois ans, suivies de trois annĂ©es supplĂ©mentaires au Royal College of Art. Il a commencĂ© au milieu des annĂ©es 70 sur de petits films pour le British Film Institute. Mick Audsley a montĂ© cinq films pour Mike Newell, UN CRIME POUR UNE PASSION, SOURSWEET, LE SOURIRE DE MONA LISA, HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU et derniĂšrement, L’AMOUR AUX TEMPS DU CHOLERA. Il a Ă©tĂ© le collaborateur de Stephen Frears Ă  douze reprises, notamment sur MY BEAUTIFUL LAUNDRETTE, LES ARNAQUEURS et plus rĂ©cemment THE VAN, HIGH FIDELITY et DIRTY PRETTY THINGS, LOIN DE CHEZ EUX dont il Ă©tait aussi rĂ©alisateur de la deuxiĂšme Ă©quipe. Il a remportĂ© le BAFTA Award du meilleur montage pour THE SNAPPER et a Ă©tĂ© citĂ© pour LES LIAISONS DANGEREUSES. On lui doit par ailleurs le montage de HEROS MALGRE LUI, PRICK UP et SAMMY ET ROSIE S’ENVOIENT EN L’AIR. Mick Audsley a montĂ© deux films pour Neil Jordan, NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES et ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE. Il est aussi le monteur du premier film de Philippe Rousselot comme rĂ©alisateur, LE BAISER DU SERPENT. Il a montĂ© Ă©galement COMRADES et MON RETOUR de Bill Douglas. Il a rencontrĂ© John Madden en remplaçant un ami malade pour achever le montage de SHAKESPEARE IN LOVE et a ensuite montĂ© pour lui CAPITAINE CORELLI et, en 2008, KILLSHOT. DAVID WARREN Direction artistique et dĂ©cors originaux David Warren a Ă©tudiĂ© au Gloucester College of Art & Technology et Ă  l’UniversitĂ© du Middlesex avant de faire ses dĂ©buts professionnels comme illustrateur freelance. Il a commencĂ© Ă  travailler dans l’industrie cinĂ©matographique au sein du dĂ©partement artistique auprĂšs de dĂ©corateurs de lĂ©gende tels que Dante Ferretti, Roy Walker et John Box. Il est dessinateur sur EVITA d’Alan Parker puis directeur artistique dans l’équipe maquette sur HAMLET de Kenneth Branagh. Parmi les premiers films sur lesquels il travaille figurent aussi THE SLAB BOYS de John Byrne et PERDUS DANS L’ESPACE de Stephen Hopkins. CĂŽtĂ© tĂ©lĂ©vision, il a travaillĂ© sur plusieurs Ă©pisodes de The Vice » et South Park » et depuis 2000, il a Ă©tĂ© directeur artistique ou superviseur artistique de longs mĂ©trages comme LE JOURNAL DE BRIDGET JONES de Sharon Maguire et sa suite, BRIDGET JONES L’AGE DE RAISON rĂ©alisĂ©e par Beeban Kidron, IRIS de Richard Eyre, JOHNNY ENGLISH de Peter Howitt, CAPITAINE SKY ET LE MONDE DE DEMAIN de Kerry Conran, AEON FLUX de Karyn Kusama, SUNSHINE de Danny Boyle, 10 000 de Roland Emmerich et SWEENEY TODD, LE DIABOLIQUE BARBIER DE FLEET STREET de Tim Burton. 44 Au dĂ©but de sa carriĂšre, il a Ă©tĂ© maquettiste durant la prĂ©production d’un projet de Terry Gilliam restĂ© inachevĂ©, THE DEFECTIVE DETECTIVE. ANASTASIA MASARO Chef dĂ©coratrice Anastasia Masaro est une chef dĂ©coratrice canadienne qui a prĂšs de quinze ans d’expĂ©rience dans l’industrie cinĂ©matographique. Elle a Ă©tudiĂ© la dĂ©coration intĂ©rieure, l’histoire de l’art et la photographie avant de s’intĂ©resser Ă  la crĂ©ation de dĂ©cors. Elle a fait partie du dĂ©partement dĂ©coration de CUBE de Vincenzo Natali et a Ă©tĂ© directrice artistique de plusieurs tĂ©lĂ©films et sĂ©ries avant d’ĂȘtre crĂ©ditĂ©e pour la premiĂšre fois comme chef dĂ©coratrice sur un long mĂ©trage cinĂ©ma avec NOTHING de Vincenzo Natali. Elle a travaillĂ© ensuite sur HONEY de Bille Woodruff, SHOW ME de Cassandra Nicolau comme chef dĂ©coratrice, L’HOMME PARFAIT de Mark Rosman et DEAD SILENCE de James Wan. Sa premiĂšre collaboration avec Terry Gilliam s’est dĂ©roulĂ©e sur TIDELAND en 2005, comme directrice artistique. MONIQUE PRUDHOMME Chef costumiĂšre Cela fait trente ans que Monique Prudhomme dessine des costumes pour la publicitĂ©, la tĂ©lĂ©vision et le cinĂ©ma. NĂ©e Ă  MontrĂ©al, diplĂŽmĂ©e de l’Ecole des BeauxArts de l’universitĂ© du QuĂ©bec, licenciĂ©e en arts et en enseignement des arts, elle a commencĂ© sa carriĂšre en 1978. Elle a dĂ©butĂ© dans le mĂ©tier en portant les livres de Louis Jobin, un dĂ©corateur et costumier canadien trĂšs rĂ©putĂ©. Elle a dessinĂ© les costumes de trĂšs nombreuses Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, dont les tĂ©lĂ©films L’ombre d’un doute », Love Is Never Silent », qui a remportĂ© deux Emmy Awards, The Christmas Snow » avec Sid Caesar et Katherine Helmond, The Room Upstairs » avec Sam Waterston, Stockard Channing et Linda Hunt et la mini-sĂ©rie ÇA », d’aprĂšs Stephen King, ainsi que The Crow Stairway to Heaven», Nick Fury », Sleepwalkers », Fire on the Mountain », Abduction of Innocence ». Elle a aussi créé ceux de 5 Days to Midnight », A Christmas Secret », First Target », The Linda McCartney Story », Futuresport », Rose Hill » et And the Sea Will Tell ». Parmi ses films figurent BETES DE SCENE de et avec Christopher Guest, avec Eugene Levy et Catherine O’Hara, pour les costumes duquel elle a Ă©tĂ© saluĂ©e par l’American Film Institute, ainsi que LIZZIE McGUIRE de Jim Fall, CHIENS DES NEIGES de Brian Levant, TRIXIE d’Alan Rudolph avec Nick Nolte, Emily Watson et Leslie Ann Warren, ALASKA et LE BAZAAR DE L’EPOUVANTE de Fraser C. Heston, SOUVENIRS DE L’AU-DELA de Brett Leonard avec Jeff Goldblum et L’HISTOIRE SANS FIN III de Peter McDonald. Elle a Ă©galement travaillĂ© sur BLESSURES SECRETES de Michael Caton-Jones, LE SOUFFRE-DOULEUR de Steve Miner avec Tom Arnold et Rick Moranis, et 45 IMMEDIATE FAMILY de Jonathan Kaplan avec James Woods. Elle a plus rĂ©cemment créé les costumes de FINAL CUT, Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Omar NaĂŻm, FIERCE PEOPLE de Griffin Dunne, NEVERWAS de Joshua Michael Stern, THE FOG de Rupert Wainwright. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă  l’Excellence in Contemporary Costume Design Award de la Costume Designer’s Guild pour son travail sur JUNO de Jason Reitman. Elle vient d’achever son travail sur CASE 39 de Christian Alvart. SARAH MONZANI CrĂ©ation des coiffures et des maquillages Sarah Monzani est une maquilleuse oscarisĂ©e qui s’est formĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision, oĂč elle a appris les bases de l’utilisation de la couleur et l’application et l’identification des diffĂ©rents styles de maquillage. Elle a fait des dĂ©buts remarquĂ©s au cinĂ©ma en travaillant sur BUGSY MALONE d’Alan Parker, qu’elle a retrouvĂ© sur MIDNIGHT EXPRESS, EVITA, pour lequel elle a Ă©tĂ© nommĂ©e au BAFTA Award, LES CENDRES D’ANGELA et LA VIE DE DAVID GALE. Parmi les nombreux films auxquels elle a collaborĂ© figurent ALIEN et LAME DE FOND de Ridley Scott, BREAKING GLASS de Brian Gibson, ENQUETE SUR UNE PASSION de Nicolas Roeg, HISTOIRE D’UNE TRAHISON de Marek Kanievska, ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE de Neil Jordan, JANE EYRE de Franco Zeffirelli, THE MAGIC FLUTE de Kenneth Branagh et WALKYRIE de Bryan Singer. Elle a remportĂ© l’Oscar et le BAFTA Award en 1983 pour son travail sur l’épopĂ©e prĂ©historique de Jean-Jacques Annaud, LA GUERRE DU FEU. IRENE LAMB Directrice de casting Depuis plus de quarante ans, Irene Lamb travaille pour le grand et le petit Ă©cran. Parmi les productions tĂ©lĂ© majeures dont elle a assurĂ© le casting figurent The Gathering Storm » de Richard Loncraine avec Albert Finney et Vanessa Redgrave, et My House in Umbria », avec Maggie Smith. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă  l’Emmy pour son travail sur ces deux projets. Irene Lamb compte Ă  son actif la distribution des rĂŽles de plus de 60 films dont LA LOI DU MILIEU de Mike Hodges, avec Michael Caine, GATSBY LE MAGNIFIQUE de Jack Clayton, avec Robert Redford et Mia Farrow, LA GUERRE DES ETOILES de George Lucas et L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE d’Irvin Kershner, ORLANDO de Sally Potter, avec Tilda Swinton dans le rĂŽle-titre et RICHARD III de Richard Loncraine, avec Ian McKellen. Sa longue et fructueuse collaboration avec Terry Gilliam a commencĂ© dĂšs le premier long mĂ©trage du rĂ©alisateur, JABBERWOCKY en 1977 et s’est poursuivie sur BRANDITS, BANDITS, BRAZIL, LES AVENTURES DU BARON DE MUNCHAUSEN, THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE, inachevĂ©, et LES FRERES GRIMM. 46 MAUREEN WEBB Casting Canada Maureen Webb vit Ă  Vancouver. Elle a entamĂ© sa carriĂšre au théùtre, a Ă©tĂ© quelques annĂ©es agent artistique avant de devenir l’une des directrices de casting les plus rĂ©putĂ©es du Canada. Au cours de ces dix derniĂšres annĂ©es, elle a collaborĂ© avec certains des plus grands scĂ©naristes, rĂ©alisateurs et acteurs, dont Al Pacino, Kevin Spacey, Morgan Freeman, Jon Avnet, Neil LaBute, Rodrigo Garcia. Elle a travaillĂ© sur des films comme LA VOIX DES MORTS de Geoffrey Sax avec Michael Keaton, ROGUE L’ULTIME AFFRONTEMENT de Philip G. Atwell, avec Jason Statham et Jet Li, 88 MINUTES de Jon Avnet, avec Al Pacino et derniĂšrement POSSESSION de Joel Bergvall et Simon Sandquist, avec Sarah Michelle Gellar, et LES PASSAGERS de Rodrigo Garcia avec Anne Hathaway. RICHARD BAIN Superviseur des effets visuels Richard Bain a un diplĂŽme de conception graphique de la Norwich School of Art obtenu en 1984. L’annĂ©e suivante, il a fait ses dĂ©buts dans les effets visuels chez Quantel, comme dĂ©monstrateur et conseiller sur Paintbox et Graphic Paintbox. AprĂšs avoir travaillĂ© chez The Moving Picture Company et The Printed Picture Company, il entre chez The Computer Film Company Ă  Los Angeles, comme chargĂ© des images composites sur DOLORES CLAIBORNE de Taylor Hackford, FRENCH KISS de Lawrence Kasdan et WATERWORLD de Kevin Reynolds. Il revient ensuite Ă  Londres pour rejoindre l’équipe de Digital Film, avec qui il travaille sur plusieurs films, puis passe chez Peerless Camera Company. Il contribue Ă  la crĂ©ation de Double Negative et est nommĂ© responsable du dĂ©partement 2D. En 2002, il renonce Ă  ce poste pour se concentrer sur la supervision numĂ©rique et se consacrer Ă  ses domaines de prĂ©dilection, les images composites et la crĂ©ation d’images de synthĂšse. Au cours de sa carriĂšre, Richard Bain a travaillĂ© sur des films comme les James Bond GOLDENEYE de Martin Campbell, MEURS UN AUTRE JOUR de Lee Tamahori et CASINO ROYALE de Martin Campbell, sur LE PATIENT ANGLAIS d’Anthony Minghella, LE MASQUE DE ZORRO et LA LEGENDE DE ZORRO de Martin Campbell, MISSION IMPOSSIBLE 2 de John Woo, LARA CROFT TOMB RAIDER LE BERCEAU DE LA VIE de Jan De Bont, KING KONG de Peter Jackson, et VOL 93 de Paul Greengrass. Il a travaillĂ© avec Terry Gilliam sur L’ARMEE DES 12 SINGES, LES FRERES GRIMM et TIDELAND. 47 JOHN PAUL DOCHERTY Superviseur des effets visuels John Paul Docherty a travaillĂ© pour la BBC dans les annĂ©es 70 et au dĂ©but des annĂ©es 80, puis est devenu chef du dĂ©partement animation numĂ©rique chez Molinare. Il introduit alors l’animation vidĂ©o en temps rĂ©el et le banc-titre vidĂ©o contrĂŽlĂ© par ordinateur sur le marchĂ© europĂ©en. En tant que fondateur et directeur gĂ©nĂ©ral d’Electric Image, il a dirigĂ© une Ă©quipe qui a contribuĂ© Ă  dĂ©velopper le calcul de rendu et l’animation 3D complexe pour les marchĂ©s du cinĂ©ma et de la tĂ©lĂ©vision. John Paul Docherty a Ă©tĂ© l’un des cofondateurs du studio d’effets visuels The Frame Store, devenu depuis Frame Store CFC, et Ă  ce titre, a jouĂ© un rĂŽle majeur dans l’introduction des techniques d’imagerie numĂ©rique pour des films publicitaires de pointe. Il a aussi Ă©tĂ© l’un des directeurs fondateurs d’Electric Switch, le premier studio d’édition DVD du Royaume-Uni. Il est actuellement consultant en effets visuels et superviseur des effets numĂ©riques pour Peerless Camera Company Ă  Londres. Il a travaillĂ© au cours de sa carriĂšre sur des films comme PERDUS DANS L’ESPACE de Stephen Hopkins, LARA CROFT TOMB RAIDER de Simon West et LARA CROFT TOMB RAIDER LE BERCEAU DE LA VIE de Jan De Bont, CHEZ LES HEUREUX DU MONDE de Terene Davies, TITUS de Julie Taymor, PINOCCHIO de Roberto Benigni, LES RIVIERES POURPRES 2, LES ANGES DE L’APOCALYPSE d’Olivier Dahan. Membre de l’équipe nommĂ©e Ă  un BAFTA Award spĂ©cial pour les effets visuels de VERTICAL LIMIT de Martin Campbell, il a ensuite travaillĂ© sur ZIG-ZAG de Frederick Du Chau, LES FRERES GRIMM et TIDELAND de Terry Gilliam et LA LEGENDE DE ZORRO de Martin Campbell. Il a Ă©tĂ© nommĂ© au BAFTA Award des meilleurs effets visuels pour son travail sur CASINO ROYALE en 2006. Plus rĂ©cemment, il a travaillĂ© sur A LA CROISEE DES MONDES LA BOUSSOLE D’OR de Chris Weitz, FRERE NOEL de David Dobkin, CƒUR D’ENCRE d’Iain Softley, et LE SECRET DE MOONACRE de Gabor Csupo. 48 FICHE ARTISTIQUE Tony............................................................................................... HEATH LEDGER JOHNNY DEPP COLIN FARRELL JUDE LAW Docteur Parnassus.............................................................CHRISTOPHER PLUMMER Percy .............................................................................................. VERNE TROYER Anton .......................................................................................ANDREW GARFIELD Valentina ................................................................................................LILY COLE Mr. Nick .............................................................................................. TOM WAITS FICHE TECHNIQUE RĂ©alisateur......................................................................................TERRY GILLIAM ScĂ©naristes .....................................................................................TERRY GILLIAM CHARLES McKEOWN Producteurs ................................................................................... WILLIAM VINCE AMY GILLIAM SAMUEL HADIDA TERRY GILLIAM Producteurs exĂ©cutifs .......................................................................DAVE VALLEAU VICTOR HADIDA Directeur de la photographie........................................................NICOLA PECORINI Chef monteur...................................................................................MICK AUDSLEY Directeur artistique et dĂ©cors originaux..............................................DAVE WARREN TERRY GILLIAM Chef dĂ©coratrice ...................................................................... ANASTASIA MASARO Compositeurs ............................................................................... MYCHAEL DANNA JEFF DANA Chef costumiĂšre ................................................................. MONIQUE PRUDHOMME CrĂ©ation des maquillages et des coiffures ...................................... SARAH MONZANI Directeur de production Royaume-Uni ...................................................... ROB HOW Directrice de casting .............................................................................IRENE LAMB Produit avec la participation de ................................................... TELEFILM CANADA Textes Pascale & Gilles Legardinier 49
AdamDriver est un acteur américain, né le 19 novembre 1983 à San Diego ().. Révélé notamment par son rÎle d'Adam Sackler dans la série Girls, il interprÚte ensuite Kylo Ren dans les films de la franchise Star Wars : Le Réveil de la Force, Les Derniers Jedi et L'Ascension de Skywalker.Il tient également des rÎles au premier plan dans Silence de Martin Scorsese ou encore Marriage
Voici les résultats et synthÚse du top 20 "Oscars des meilleurs films" .Il y a donc eu 17 votants, et aucun film n'a fait l'unanimité à 17 votes .1er - BEN-HUR, de William Wyler, Oscar    216 points pour 14 victoire est un peu paradoxale . Lors du top péplums, "Gladiator" avait battu "Ben-Hur" pour la 1Úre place . La logique aurait donc voulu, mÃÂȘme avec des genres ici bien différents de par l'intitulé du top, qu'il en soit de mÃÂȘme dans ce classement. Or, l'écart est assez net en faveur du film longtemps le plus oscarisé de l'histoire 11 statuettes, mais rattrapé depuis par deux autres films figurant d'ailleurs dans cette liste. La raison, j'imagine, doit en ÃÂȘtre que les votants sur cet exercice ne sont pas tous les mÃÂȘmes que lors du top pé par sa mise en scÚne, ce majestueux classique parmi les classiques est et restera une date majeure dans le Panthéon cinématographique mondial. De plus, le fait d'ÃÂȘtre un péplum le rend quasiment indémodable, contrairement à d'autres films qui, peut-ÃÂȘtre, risquent d'ÃÂȘtre marqués par leur époque de réalisation. En plus, contrairement à l'autre péplum de réputation équivalente, "Les dix commandements", celui-ci ne peut pas ÃÂȘtre qualifié du terme parfois dévalorisant de "kitch"    . Le clou du spectacle, la course de chars, a nécessité plusieurs mois de préparation et 78 jours de tournage. Lors des plans les plus risqués, bien évidemment c'est un cascadeur qui remplace Charlton Heston. Mais le moment oÃÂč Judah Ben-Hur est projeté à l'avant du char en passant sur un obstacle n'était pas prévu dans le script le cascadeur ayant réussi à revenir sur le char et reprendre les rÃÂȘnes, il a été décidé de conserver la prise, beaucoup plus spectaculaire que ce qui avait été précédemment décidé. Avec le rÎle de Moïse dans "Les dix commandements", ce film est l'autre sommet de la carriÚre de Charlton Heston, qui vivait alors son ùge d'or 3H40 qu'on ne voit pas passer !Détail amusant, le réalisateur, William Wyler, avait été assistant sur la 1Úre version muette de Fred Niblo 1925, avec Ramon Novarro dans le rÎle titre. J'imagine qu'à l'époque, si on lui avait prédit que 35 ans plus tard, il en réaliserait le remake et l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma, il aurait sans doute eu du mal à le croire   !2Úme ex-aequo - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX LE RETOUR DU ROI, de Peter Jackson, oscar points pour 14 a longtemps pensé qu'adapter le chef d'oeuvre littéraire de Tolkien était une gageure. Mais Peter Jackson a relevé le défi ! Pendant le tournage, des comédiens, sans faire de révélations particuliÚres contrat de confidentialité oblige, ont dit aux journalistes qu'ils étaient en train de ré-inventer le cinéma   ! Propos certes exagérés, mais qui montraient bien ce que pouvaient ressentir les acteurs en tournant cette fresque magnifique. Comme "BEN-HUR", ce film a récolté également 11 statuettes. Seuls trois des primés depuis l'origine des Oscars ont réussi à atteindre un tel l'absolu, ce "Retour du Roi" est-il meilleur que "La communauté de l'anneau" ou "Les deux tours" ? Les opinions divergent logiquement à ce propos ! Il y a déjà eu discussion sur ce forum à ce sujet, je ne sais plus quand ni sur quel topic, mais j'ai souvenir qu'effectivement ce 3Úme volet remportait plus de suffrages que les deux premiers .J'ai, personnellement, plutÎt le sentiment qu'il faut appréhender l'ensemble des 3 métrages comme un seul film de 10 heures, durée qu'il était bien sûr impossible de présenter en salle. Ce 3Úme opus était par contre le seul éligible dans ce top puisque le seul aussi à avoir reçu l'oscar du meilleur film, mais à mon sens, il représente également les deux premiers pour l'ensemble de l'histoire .C'est du trÚs-trÚs grand spectacle, magistralement interprété et réalisé. Une fresque à rendre jaloux les acteurs qui n'auront pas eu la chance d'y participer ! La trilogie du "Hobbit", malgré ses grandes qualités, n'a pas vraiment réussi à se hisser réellement au mÃÂȘme ex-aequo - LA LISTE DE SCHINDLER, de Steven SPIELBERG, oscar points pour 14 doute le film le plus poignant de Steven SPIELBERG, plus habitué à nous donner des oeuvres ludiques à grand spectacle. Mais, de par sa judaïcité et son immense talent de metteur en scÚne, il était sans aucun doute le plus légitime pour réaliser ce film humaniste sur l'abomination qu'a été la Shoah, mÃÂȘme si Polanski et Scorsese ont été pressentis avant lui ils ont refusé tous les deux Scorsese était intéressé par le projet, mais il pensait qu'un metteur en scÚne juif serait plus pertinent pour bien appréhender l'histoire. Polanski, juif lui-mÃÂȘme, estimait que ce qu'il avait vécu dans le ghetto de Cracovie était un souvenir trop brûlant pour qu'il puisse aborder le sujet avec le recul nécessaire. Adaptation du roman éponyme de Thomas Keneally , écrit en 1982, ce film est classé 8Úme dans le top 100 de l'American Film Institute, et pour ceci conservé à la BibliothÚque du CongrÚs pour son importance culturelle et historique. Il a reçu 7 oscars en 1994, dont également celui du meilleur réalisateur pour Spielberg . C'est lui qui a voulu réaliser ce métrage en noir et blanc, trouvant cette approche plus adaptée au contexte d'un camp de concentration. Il a aussi refusé tout salaire pour ce tournage et toute rémunération sur l'exploitation du film, considérant que ce serait - je cite - "l'argent du sang" !4Úme LE PARRAIN, de Francis Ford COPPOLA, oscar     195 points pour 14 conservé à la BibliothÚque du CongrÚs, comme "La liste de Schindler", mais en 2Úme place le 1er étant "Citizen Kane" c'est dire l'importance que représente ce film au yeux des Américains . Considéré à juste titre comme le film phare sur la Mafia factuellement parlant, on peut considérer que le "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone est encore meilleur, mais il ne parle pas réellement de la Mafia. Il cible un groupe de 4 malfrats juifs porté au "sommet" de leur statut grùce à la prohibition. D'ailleurs, Leone avait été contacté pour réaliser "Le Parrain", mais il a refusé, il a fallu que Coppola transige avec celle-ci pour pouvoir porter l'histoire à l'écran, afin de ne pas avoir de représailles oÃÂč de ........ "mauvaises surprises"   sur le tournage. La production a dû s'engager à ce que les termes "Mafia" et "Cosa Nostra" ne soient pas utilisés dans le film. Pourtant, Terence Young avait bien titré le sien "Cosa Nostra" avec C. Bronson et L. Ventura juste un an avant le tournage du Parrain. Avait-il demandé "l'autorisation"  ?  Brando y est magistral on lui a décerné l'oscar du meilleur acteur pour cette interprétation, mais il l'a refusé en faisant venir une jeune Indienne sur scÚne, pour protester contre le traitement infligé aux Amérindiens, encore dans ces années 70 . Le film aura deux suites, également réalisées par Coppola. Le N°2 fait aussi partie de ce top ! C'est ce 1er volet qui a réellement lancé la carriÚre d' Al Pacino, préalablement remarqué dans "Panique à Needle-Park", de Jerry Schatzberg . La production, au départ, aurait plutÎt souhaité un Robert Redford ou un Ryan O'Neal, mais Coppola voulait absolument un acteur peu connu au physique d'Italo-Américain il l'a trouvé en visionnant " ....Needle Park " ! De Niro, alors quasi débutant  quelques films au compteur, mais un seul réellement marquant le "Mean Streets" de Scorsese, réalisé un an avant, avait également été contacté il se rattrapera largement avec le second volet !5Úme DANSE AVEC LES LOUPS, de Kevin KOSTNER, oscar     172 points pour 14 humaniste par excellence il y en avait eu d'autres avant, tels "La flÚche brisée" de Delmer Daves en 1954 ou "Les cheyennes" de John Ford en 1964 , ce film a surpris beaucoup de monde en 1990. D'aucuns, à Hollywood, ne croyaient pas trop au talent de metteur en scÚne de Kevin Kostner, dont c'était le 1er film. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maÃtre ! Un carton au box-office coût de 20 millions de $, pour des recettes à 425 millions Hollywood adore  . De véritables Sioux pour jouer les rÎles d'Indiens qui ont dû pour beaucoup ré-apprendre la langue de leurs ancÃÂȘtres    , un comportement peu flatteur des soldats US d'habitude, le public américain n'aime pas qu'on stigmatise le passé historique de son pays voir l'accueil catastrophique qu'il avait fait à "La Porte du paradis" de Cimino, lequel avait coulé définitivement la United Artists, et celui plus que réservé au "Soldat bleu" de Ralph Nelson en 1971, une charge de bisons particuliÚrement spectaculaire et un Kevin Kostner comédien au sommet de son art tout ceci a ravi public et critiques, avec 7 oscars à la clef dont celui du meilleur acteur pour Kostner, mais pas comme réalisateur rappelons qu'aux Etats-Unis, pour le meilleur film, ce n'est pas le metteur en scÚne qui reçoit la récompense, mais le producteur !. Vu son déclin à l'aube du 21Úme siÚcle, ce film restera certainement l'Himalaya de la carriÚre de Kevin - LE SILENCE DES AGNEAUX, de Jonathan DEMME, oscar     157 points pour 15 citations c'est lui qui a obtenu le plus de citations dans ce top .Un choc pour tous les amateurs de thrillers ! Choc dû autant à la force du scénario et la grande maÃtrise de la mise en scÚne éprouvante pour les nerfs qu'à la remarquable prestation de Jodie Foster ......... pourtant en retrait devant l'époustouflante création d'Anthony Hopkins dans le rÎle du plus grand psychopathe jamais porté à l'écran et pourtant il y en eut des paquets, entre "M le maudit"  -Peter Lorre-  , "L'étrangleur de Boston"  -Tony Curtis-  , le Kaïser Söze de "Usual Suspect" -no spoiler, au cas trÚs improbable oÃÂč certains ne l'auraient pas vu- , ou le Cody Jarrett de "L'enfer est à lui"  -James Cagney-  , pour n'en citer que quelques-uns ! Un scénario machiavélique, une ambiance glauque à souhait, des "cliffhangers" de haute volée, autant d'atouts que possible pour porter ce métrage au pinacle du genre . Le personnage d' Hannibal Lekter, créé par le romancier Thomas Harris, a été d'abord proposé à Robert Duvall par Gene Hackman, qui détenait les droits et celui de Clarisse Starling à Michelle Pfeiffer, mais les deux, apeurés pour leur carriÚre de se risquer dans une histoire aussi noire, ont refusé les rÎles. Vu le carton international du film 275 millions de $ au BO , on peut imaginer qu'ils ont dû regretter   . Ce thriller a récolté les 5 oscars majeurs, chose trÚs rare - 2 fois seulement - dans l'histoire des statuettes dorées !Je l'ai déjà vu 4 fois sans m'en lasser   !7Úme - VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER, de Michael CIMINO, oscar     156 points pour 10 qu'elle déchire la scÚne finale, quand les protagonistes de cette communauté d'origine Russe orthodoxe entonne "God bless America" malgré le calvaire vécu par leurs 3 jeunes "héros" partis faire la guerre du Viet-Nùm. Quand le film est sorti, je me souviens que le critique qui chroniquait la page d'accueil de "Pariscope" José-Marie Bescos disait "Un tel choc cinématographique, on n'en compte pas forcément un tous les dix ans" ! C'est le chef-d'oeuvre absolu de la courte carriÚre de Michael Cimino, pour moi nettement devant les autres, malgré les grandes qualités de "L'année du dragon" et la pertinence historique de "La porte du paradis" que la version longue éditée en BR va ramener à sa juste valeur, malgré la bÃÂȘtise crasse du public US cf. ci-dessus dans le commentaire de "Danse avec les loups".  Le film comporte 3 parties bien distinctes le mariage, la captivité et cette roulette russe tant décriée qui, pour les historiens, n'a jamais existé - mais soyons francs, on s'en fout ! - , puis les destins séparés des 3 hommes aprÚs ce premiÚre créé l'empathie pour les protagonistes Hitchcock lui-mÃÂȘme disait vous pouvez placer vos personnages dans les pires situations, si nous ne les avez pas préalablement fait aimer au public, ça ne marchera pas., la seconde nous révolte mÃÂȘme si le manichéïsme anti-viet-cong a fait lui aussi polémique , la derniÚre nous écrase ! On n'oubliera jamais le regard de Nick - Cristopher Walken, qui n'aura plus jamais un rÎle aussi fort - juste avant la balle fatale .Chacun juge selon son ressenti, mais mÃÂȘme si "Apocalypse now" est pour beaucoup le film de guerre référence sur le Viet-Nùm il y en aura un autre dans ce classement, le plus marquant restera pour moi "Voyage au bout de l'enfer" !8Úme GLADIATOR, de Ridley SCOTT, oscar     149 points pour 12 citations .La résurgence du péplum en 2000, aprÚs une traversée du désert de plus de 35 ans ! Grùce aux possibilités des effets spéciaux numériques, Ridley Scott a pu redonner ses lettres de noblesse à un genre qui n'était plus rentable pour Hollywood depuis les années 60 le péplum coûtait trop cher par rapport aux recettes d'un genre qui commençait alors à péricliter auprÚs du public .Sevrés depuis trop longtemps d'un type de films hautement spectaculaires, les amateurs sont revenus en masse pour ce retour du film "antique", au style bien plus violent que ce que les critÚres aseptisés de la commission de censure des sixties permettaient à l'époque. Une brÚche dans laquelle mÃÂȘme des séries télé comme "Rome" et "Spartacus" se sont ensuite engouffrées, favorisée par l'émergence télévisuelle de chaÃnes décomplexées comme HBO  .Carton au plus de 450 millions de $ et 5 oscars au compteur, dont celui de Russell Crowe pour le meilleur acteur Ridley Scott, lui, est reparti bredouille, battu par Steven Soderbergh pour "Traffic" !  Mwouairf ...    , ce film a eu de plus le mérite de relancer le genre pour les studios "Troie", "La passion du Christ", "300" et sa suite "Naissance d'un empire", "Pompeï", "Exodus" - hélas loupé   - , "Noé", un mauvais remake de "Ben-Hur" ,  et mÃÂȘme en Espagne avec "Agora" depuis plus de 15 je l'ai dit plus haut, il avait battu "Ben-Hur" pour la 1Úre place dans le top péplums. MystÚre des votes   ! Quoi qu'il en soit, c'est un excellent Ridley Scott, avec une remarquable interprétation de Russel Crowe et Joaquin Phoenix, mais aussi du talentueux et regretté Richard Harris en Empereur Marc-AurÚle pour l'avant-dernier grand rÎle de sa carriÚre juste avant l'Albus Dumbledore des deux premiers Harry Potter et de la trÚs belle Connie Nielsen !9Úme - LAWRENCE D'ARABIE, de David LEAN, oscar     142 points pour 12 citations .Rarement sans doute le qualificatif de "Lyrique", n'aura autant collé à un film, avec des images sublimées par une partition mythique de Maurice Jarre le pÚre de Jean-Michel. Curieux destin que celui du colonel Lawrence, officier Britannique entiÚrement dévoué à la cause Arabe, surtout dans sa lutte contre les Ottomans au début du 20Úme siÚcle. Personnage tourmenté, oscillant entre le masochisme et une probable homosexualité historiquement contestée, il a connu un destin hors norme dont la biographie était un appel quasiment inévitable à la transposition cinématographique . C'est David LEAN, un spécialiste des grandes fresques sur sa fin de carriÚre "Le pont de la riviÚre Kwaï", "Docteur Jivago", "La fille de Ryan", "La route des Indes" qui s'en est chargé. "Lawrence d'Arabie" est unanimement reconnu comme un chef-d'oeuvre du 7Úme art, multi-récompensé dans le monde entier, dont 7 oscars en 1963 la statuette du meilleur acteur a échappé à Peter O'Toole, mais l'oscar a été attribué à David Lean pour la mise en scÚne et à Maurice Jarre pour la musique . Pendant 27 ans, seule une version "courte" a été proposée au public, jusqu'à ce qu'en 1989, plus de 20 minutes de scÚnes manquantes aient été rajoutées au montage, en VOST car non doublé pour les 50 ans du film, au festival de Cannes 2012, plusieurs scÚnes en VO ont été post-synchronisées évidemment avec des voix différentes   et ré-incorporées à la VF sur la réédition Blu-Ray. Il faut avoir une oreille bien exercée pour s'en rendre compte si on ne sait pas oÃÂč se trouvent les scÚnes en question . Du beau boulot !C'est ce film qui a révélé Omar Sharif au grand public. Le reste du casting est remarquable Alec Guiness, Anthony Quinn, José Ferrer, Claude Rains, Arthur Kennedy, Anthony Quayle ...... A remarquer pas de personnage féminin, mais ce n'est aucunement par machisme. Simplement, le scénario et le contexte du film ne s'y prÃÂȘtaient pas ! Comme "La liste de Schindler" et "Le Parrain", il est conservé aux USA à l'American Film Institute de la BibliothÚque du CongrÚs, mieux classé 7Úme au moment oÃÂč j'écris ces lignes que le - LE PARRAIN 2, de Francis Ford COPPOLA, oscar      139 points pour 11 De Niro avait manqué de peu le rÎle de Michael Corleone dans le 1er opus, attribué à Al Pacino. Mais Coppola s'est souvenu de lui pour lui attribuer le rÎle de Vito Corleone jeune Marlon Brando en Don Vito ùgé dans le 1er volet et de son ascension comme Parrain de la Mafia Sicilienne. Coppola a d'ailleurs eu les mains plus libres sur ce tournage que sur le 1er volet. En effet, la réalisation du N°1 avait été limite un calvaire pour lui, la production surveillant tout au scalpel en raison des consignes - voire menaces   - que la Mafia avait imposées. Coppola en était sorti tellement "rincé" qu'il voulait déclarer forfait pour tourner la suite, et qu'il avait conseillé à la prod d'embaucher Scorsese à sa place. Mais la major tenait absolument à conserver son réalisateur d'origine, et pour çà lui a accordé les pleins pouvoirs sur ce N°2. Coppola a ainsi pu réaliser exactement ce qu'il avait en tÃÂȘte  bien !  Vu le niveau déjà trÚs haut du 1er opus, on ne peut que regretter ces contraintes et imaginer ce qu'aurait été l'original avec un tel metteur en scÚne totalement libre de ses choix scénaristiques    !!A l'arrivée, en plus du film, Coppola a obtenu l'oscar de la mise en scÚne, et De Niro celui du meilleur second rÎle.  Avec le recul, les critiques ont globalement convenu que ce N°2 était encore meilleur que le N°1 alors que le 3, réalisé en 1990, tout estimable qu'il soit, est quand mÃÂȘme en retrait par rapport aux deux premiers. Mais le film créateur d'une saga aura toujours pour lui cette antériorité qui lui confÚre un avantage indéniable face aux différents opus quand on tente d'établir un classement de valeur entre ceux-ci mÃÂȘme s'il y a des exceptions "Le retour du Roi" par exemple  , "Terminator 2" , ou "Mad Max 2" , d'oÃÂč la prééminence du 1er volet à la BibliothÚque du congrÚs, et donc ici-mÃÂȘme. Pour ce qui est du ressenti critique, j'ai le sentiment que le principe des flash-backs pour conter l'évolution des personnages, à l'instar de "Il était une fois en Amérique" qui évolue sur le mÃÂȘme canevas, auquel s'ajoute l'espÚce de nostalgie qui se dégage de certains décors anciens ici ceux de l'Amérique des années 30-40, comme dans "L'arnaque" ou "Les incorruptibles" , apportent un "plus" indiscutable au magnétisme du film, que n'a pas forcément le premier "Parrain".Pacino et De Niro, bien évidemment, ne se rencontrent pas dans le film, mÃÂȘme si Vito porte dans ses bras le petit Michael qui vient de naÃtre. Il faudra attendre le "Heat" de Michael Mann en 1995 pour enfin voir une scÚne et une seule   mettant face à face les deux monstres sacrés ! A signaler que Brando, contrairement à James Caan, avait refusé d'apparaÃtre sur le flash-back qui montre la famille réunie à la fin du film en fait il demandait trop cher pour une seule scÚne   on n'entend donc que son pas dans l'escalier   !11Úme - TITANIC, de James CAMERON, oscar      108 points pour 9 film de tous les excÚs plus de 200 millions de dollars pour la réalisation mÃÂȘme s'il a été depuis dépassé par "Avatar" , mais 1 milliard 800 millions de recettes à l'international    , à l'époque là encore "Avatar", du mÃÂȘme J. Cameron, a fait mieux depuis le plus gros succÚs cinématographique de tous les temps en données brutes - mais pas en données corrigées, j'y reviendrai - record des entrées en France, avec plus de 21 millions de spectateurs, toujours d'actualité au moment oÃÂč j'effectue cette synthÚse, devant "Les chtis" et "Intouchables" autour de 20 millions, plus la construction d'une maquette à l'échelle du vrai Titanic   ........ mais sur un seul cÎté  le cÎté tribord, parce que le plus esthétique pour cause de budget déjà pharaonique ! Sauf que quand le vrai paquebot avait été mis à quai, il était cÎté babord pour l'accÚs aux passagers. Du coup, pour respecter la vérité historique, Cameron a inversé l'image  pour transformer le tribord en babord il a donc fallu écrire les inscriptions sur la coque à l'envers pour qu'elles apparaissent à l'endroit sur l'écran  ! Plus étonnant peut-ÃÂȘtre, la production a acheté des terrains en basse-Californie, puis les a dynamités pour creuser des bassins afin d'y tourner les scÚnes immergées. Les effets spéciaux de Digital Domain ont fait le reste. Il a fallu retarder la date de sortie prévue de 6 mois "Cléopùtre" avait fait pire plus d'un an de retard  , mais quand mÃÂȘme ! les producteurs s'arrachaient les cheveux plus moyen de revenir en arriÚre  , mais quand ils ont vu les recettes astronomiques par la suite, Cameron est devenu un Dieu vivant !!!Les personnages de Jack Di Caprio et Rose K. Winslet sont fictifs, mais beaucoup d'autres protagonistes du film, tel celui incarné par Kathy Bates Margaret Brown, dite "Molly" Brown ....... comme le bateau à roue du Mississipi  , ont réellement existé .Du grand spectacle, relatant un évÚnement historique mondialement connu, agrémenté d'une romance -mÃÂȘme fictive- parmi les plus belles que le cinéma nous ait donné, et d'une chanson interprétée par la reine des variétés Céline Dion "My Heart will go on" pour un carton discographique mondial, tous les ingrédients étaient là pour un immense succÚs. De là à imaginer une telle déflagration au box-office ...... !!Cameron, qui avait ensuite relancé le relief avec son méga-hit "Avatar" dont 4 suites sont déjà prévues  à sortir entre 2020 et 2025 , a transféré le film en 3D en 2012, pour le ré-exploiter en salle à l'occasion du centenaire du naufrage, édition lancée bien sûr en Blu-Ray les énormes dépassements de budget, il avait renoncé à tout salaire pour pouvoir finir le film, se contentant d'une participation aux ........ "éventuels" bénéfices   ! Bien joué !!Inutile de raconter le pitch je pense  ? 12Úme - BRAVEHEART, de Mel GIBSON, oscar      106 points pour 12 metteur en scÚne, acteur, "Braveheart" est bien LE film de Mel Gibson, biopic éminemment  spectaculaire sur la vie de William Wallace, héros de l'indépendance Ecossaise contre le Roi Edouard 1er d'Angleterre, au 13Úme siÚcle. Un gros succÚs public à 210 millions de $ .Le film a fait polémique pour une "violence exacerbée" à l'écran, laquelle a été largement dépassée depuis les années 2000, tant au cinéma qu'à la télé. Gibson lui-mÃÂȘme n'a pas donné sa part aux chiens avec "La passion du Christ" 2004 et "Apocalypto" 2006.Au demeurant, "Braveheart" est un remarquable film d'aventures, dont les anachronismes détaillés par des historiens n'ont pas dérangé grand monde donc, les Ecossais ne portaient pas de kilts à l'époque ? Et la grande bataille a eu lieu en réalité sur un pont ? Bof-Bof ! Alexandre Dumas lui-mÃÂȘme disait  "Ce n'est pas grave de violer l'Histoire si on lui fait un bel enfant" ! Que ce soit en littérature ou au cinéma, la maxime tient toujours, et "Braveheart" est vraiment un trÚs bel "enfant".C'est un des tous premiers films avec "La prisonniÚre du désert" à avoir été remastérisé pour sortir en blu-ray visuellement, ce fut un choc ! J'ai personnellement eu l'impression de redécouvrir le film, que j'avais vu en salle et en DVD, tellement le travail de restauration a été exceptionnel !Comme "Danse avec les loups" pour K. Kostner, "Braveheart" a toute les chances de rester l'Everest et le morceau de bravoure de la carriÚre de Mel Gibson,  surtout maintenant qu'il s'est relativement déconsidéré et décrédibilisé aux yeux d'Hollywood par certaines déclarations et des comportements plus ou moins discutables  !13Úme - WEST-SIDE-STORY, de Robert WISE et JerÎme ROBBINS, oscar points pour 9 l'adaptation cinématographique d'un méga-hit de Broadway, lancé sur les planches en 1957. Le film, tourné en 1961, est resté en France pendant plus de 10 ans en exclusivité sur les Champs-Elysées. Il est mondialement considéré comme la plus grande réussite dans le genre comédie musicale mÃÂȘme si ce serait plutÎt une tragédie, mais la dénomination "tragédie musicale" n'existe pas ! à égalité avec le monument de Stanley Donen, "Chantons sous la pluie".L'histoire est bien évidemment la transposition du "Roméo et Juliette" de W. Shakespeare, déplacé au coeur des bas quartiers de New-York au milieu du 20Úme siÚcle. Le film, niveau oscars, se situe juste en dessous du trio aux 11 statuettes, avec 10 récompenses, dont bien sûr le film, la mise en scÚne, mais aussi les seconds rÎles pour Georges Chakiris et Rita Moreno. Par contre, Natalie Wood on considÚre pourtant qu'il s'agit de son plus grand rÎle au cinéma et Richard Beymer c'est moins étonnant seront oubliés ! Aujourd'hui, le film est devenu mythique, et la piÚce continue d'ÃÂȘtre représentée sur scÚne dans le monde entier elle est, au moment oÃÂč je rédige ces lignes, en France, à Paris. Comme plusieurs métrages de ce top, il figure dans les 100 meilleurs films US à l'American Film Institute, à un rang toutefois plus modeste 51Úme. Mais faire partie d'un classement d'élite regroupant seulement 100 métrages depuis l'origine du cinéma ce classement est réguliÚrement ré-actualisé, est déjà en soi particuliÚrement significatif ! Un succÚs à ce jour encore indémodable !14Úme - VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU, de Milos FORMAN, oscar points pour 10 aux autres films cités plus haut, celui-ci n'a eu "que" 5 oscars beaucoup s'en contenteraient  mais ............... les 5 oscars majeurs film, mise en scÚne, actrice Louise Fletcher, acteur Jack Nicholson et scénario, excusez du peu ! Seul "Le silence des agneaux", chroniqué plus haut, a réussi la mÃÂȘme performance !A l'origine, Michael Douglas, producteur du film, devait interpréter le rÎle de Mc Murphy son pÚre, l'illustre Kirk Douglas, avait tenu le rÎle au théùtre en 1963, mais Milos Forman ne voulait QUE Nicholson, qui offre ici une des compositions les plus saisissantes qui soient !Le rÎle de Ratchett, la psychorigide infirmiÚre, a d'abord été proposé, entre autres, à des pointures comme Jane Fonda, Faye Dunaway, Anne Bancroft et mÃÂȘme ....... Jeanne Moreau  !Mais, au final, c'est une quasi inconnue, Louise Fletcher, qui, au casting, a gagné la donne au dernier moment elle y a aussi remporté un oscar, qu'elle n'a pas eu franchement la possibilité de confirmer par la suite malgré plus de 60 films au compteur, mais quasiment tous trÚs peu connus, à part peut-ÃÂȘtre le "Brainstorm" de Douglas Trumbull avec Christopher Walken, et une pige à peine remarquée dans "Il était une fois en Amérique", alors que J. Nicholson a explosé avec ce rÎle pour dérouler une carriÚre exceptionnelle que tout le monde connaÃt. Pour comprendre le titre, il faut savoir qu'aux Etats-Unis, un "nid de coucou" est la métaphore d'un asile psychiatrique ! Lors du tournage, certains pensionnaires de l'asile étaient de vrais patients hospitalisés. Mais parmi les véritables seconds rÎles, c'est avec ce film que se sont fait connaÃtre Christopher Lloyd le Doc Emmett Brown des "Retour vers le futur", et Brad Dourif, que l'on retrouve dans ce top en "langue de serpent" dans "Le seigneur des anneaux".Le film, lui aussi, figure actuellement dans les 100 meilleurs métrages US à  l'American Film Institute, pour le moment en 33Úme position . 15Úme - PLATOON, d'Oliver STONE, oscar points pour 10 "Voyage au bout de l'enfer" et "Apocalypse Now" semblent bien ÃÂȘtre les porte-étendards des films sur la guerre du Viet-Nùm, "Platoon" est un prétendant sérieux à la 3Úme place du podium, sans doute en rivalité avec le "Outrages" de Brian De Palma, sorti 3 ans plus tard .On peut remarquer que malgré la signature "Kubrick", le "Full Metal Jacket" du grand Stanley, si estimable soit-il, ne semble pas tout-à -fait jouter dans la mÃÂȘme catégorie ! Un casting solide Charlie Sheen, Willem Dafoe, Tom Berenger et Forest Whitaker ! A signaler un quasi figurant nommé ..... Johnny Depp  pour un film coup de poing qu'Oliver Stone a voulu réaliser pour témoigner de ce que lui-mÃÂȘme avait réellement vécu au Viet-Nùm, et qu'il complÚtera 3 ans aprÚs avec "Né un 4 juillet" mais celui-là , tiré d'une autobiographie de Ron Kovic, ex-GI revenu paraplégique de cette guerre, ne comporte aucun élément propre à la carriÚre militaire d'O. Stone il recevra quand mÃÂȘme l'oscar de la mise en scÚne en 90, mais pas celui du meilleur film.  Willem Dafoe, également au casting, y fera face à Tom Cruise.Aucun héroïsme dans "Platoon" à part peut-ÃÂȘtre un peu le personnage de Willem Dafoe, et aucun manicheïsme non plus seulement la saleté de la guerre, ses lùchetés et ses crimes, ses mecs biens et ses salopards, comme dans "Outrages", tiens !La guerre du Viet-Nùm n'a sans doute pas eu le monopole de cet état de fait, mais c'est certainement celle oÃÂč l'on en dénonce le plus au cinéma. Que ce soit dans "Le jour le plus long", "La grande évasion", et mÃÂȘme "Le soldat Ryan" et bien d'autres , ou dans les films - moins nombreux - sur le conflit 14-18 mÃÂȘme l'ignoble comportement - longtemps censuré - de l'armée Française dans "Les sentiers de la gloire" de Kubrick , les cinéastes nous ont toujours donné des histoires moralement bien plus "propres", voire héroïques, sur les deux guerres mondiales que celles rapportées dans les différents métrages sur le Viet-Nùm !"Platoon" est un film fort, qui laisse des traces dans les esprits, et dont on ne ressort pas forcément indemne. Le Cimino, si remarquable et si traumatisant soit-il, est une fiction ; le Coppola est un opéra baroque et une exploration des tréfonds de l'ùme humaine ; mais celui d'Oliver Stone, mÃÂȘme s'il est certes, dans l'absolu, moins prestigieux, marque sans doute plus l'inconscient par sa véracité et son impact moral .16Úme - IMPITOYABLE de Clint EASTWOOD, oscar points pour 8 Eastwood, à l'instar d'un John Wayne ou d'un James Stewart, est une des figures les plus emblématiques des l'immense majorité d'entre eux, si bons soient-ils, sont des films assez manichéens, avec les bons et les méchants, de l'héroïsme à revendre et la belle potiche qui doit inévitablement tomber amoureuse du cow-boy ! Rien de tout cela dans "Impitoyable", western crépusculaire certainement beaucoup plus prÚs de ce qu'a été sans doute la réalité souvent trÚs embellie du Far-West.  Le personnage de Will Munny, incarné par Clint Eastwood, n'a toujours été qu'une brute et un tueur, loin du vengeur de "L'Homme des hautes plaines" ou du cynique "homme sans nom" de la trilogie des dollars . Le film est ùpre, sombre, déshumanisé, sans aucun personnage charismatique, et porte trÚs bien son approche inhabituelle du genre a plu aux critiques et au public 160 millions $ de recettes pour un coût de 15 millions , mÃÂȘme si le nombre d'oscars n'a pas été aussi pléthorique que bon nombre de films figurant dans ce top en plus du film et du metteur en scÚne, à signaler celui de Gene Hackman pour le meilleur second rÎle lequel, paradoxalement, n'était au départ pas trÚs emballé par le projet. Eastwood l'a trÚs difficilement décidé à faire partie du casting .Les oscars ont trÚs rarement récompensé le genre western 3 fois seulement depuis leur création, mais 2 d'entre eux "Danse avec les loups" également figurent dans ce top le 3Úme étant un film de 1931 quasi oublié, "Cimarron" . 17Úme - CASABLANCA, de Michael CURTIZ, oscar points pour 7 William Wyler, le réalisateur de "Ben-Hur", qui avait été pressenti en 1er pour réaliser le film, mais, non disponible, le choix du studio s'est alors porté sur Michael Curtiz, peu renommé pour sa direction d'acteurs, mais considéré à Hollywood comme un des maÃtres au niveau un tournage "d'actualité", puisque l'action se passe en pleine guerre mondiale dans une ville alors sous la coupe du régime de Vichy . Le scénario est tiré d'une piÚce de 1938 ....... qui n'a jamais été montée sur scÚne  . Les scénaristes ont eu mission de l'adapter pour le cinéma, recadrée sur fond de conflit mondial. Mais comme le tournage, pour des questions de budget, a démarré rapidement, en fait ils n'avaient pas fini le script   au 1er tour de manivelle. Les acteurs et le réalisateur ont donc commencé sans savoir comment le métrage allait évoluer   ni mÃÂȘme se terminer. Ingrid Bergman n'arrÃÂȘtait pas de demander avec qui elle partait à la fin son mari Victor Paul Henreid ou Rick Humphrey Bogart ? Les consignes de tournage n'étaient donc que quotidiennes, au gré des indications amenées par les scénaristes qui ne savaient pas trop oÃÂč ils allaient et naviguaient à vue  , ce qui semble énorme   pour un film aujourd'hui unanimement reconnu comme un des chefs-d'oeuvres absolus du cinéma !Tout a été tourné en studio pour la petite histoire, vu les énormes restrictions budgétaires auxquelles Curtiz a dû faire face, l'avion en fond d'image de la scÚne finale n'est qu'une maquette  plus petite qu'un avion réel. Du coup, pour rendre le tout crédible, les mécaniciens évoluant autour  sont en réalité des nains, se déplaçant dans le brouillard pour masquer le subterfuge   !MichÚle Morgan avait été contactée pour le 1er rÎle féminin, mais elle demandait un cachet trop élevé, et c'est finalement Ingrid Bergman qui a décroché la timbale . A signaler que Humphrey Bogart et Paul Henreid se détestaient cordialement  !Ce film occupe encore aujourd'hui rien moins que la 3Úme place à l'American Film Institute de la BibliothÚque du CongrÚs, derriÚre "Citizen Kane" et "Le Parrain". On ne se lassera jamais de le revoir Play it again, sam ! 18Úme - AUTANT EN EMPORTE LE VENT, de Victor FLEMING, oscar points pour 5 du film romantique au cinéma, adapté du Best-seller un des plus grands succÚs du monde de la littérature de Margaret Mitchell sorti en 1936. C'est Georges Cukor qui en avait commencé le tournage, mais assez rapidement, ce qu'on appelle gentiment des ....... "divergences de vue artistiques"    ont provoqué le limogeage du réalisateur. C'est pourtant lui qui a tourné plusieurs plans de l'incendie d'Atlanta conservés dans le montage final cela aurait coûté trop cher de les refaire .Il a fallu trouver un remplaçant en urgence, et le choix de l'ex-patron de la MGM, David O'Selznick, qui était devenu producteur indépendant depuis 1936 La Selznick International Picture ! Mais ses films étaient encore distribués par la MGM s'est porté sur Victor Fleming problÚme, celui-ci était en train de finir "Le magicien d'Oz", qui n'était pas encore bouclé. Pas grave pour Selznick à cette époque, acteurs et metteurs en scÚne étaient sous contrat avec les grands studios, et devaient plus ou moins obéïr aux démiurges qui tenaient les rÃÂȘnes   ! On a joué aux 4 coins, et King Vidor "Le grand passage", "Duel au soleil", "Guerre et Paix", un des meilleurs amis de V. Fleming choix validé par la MGM est venu remplacer celui-ci sur "Le magicien d'Oz" en ...... "récompense"  , il ne sera mÃÂȘme pas cité au générique  ! L'anecdote est contée dans les bonus du Magicien d'Oz pour libérer Fleming sur le champ, afin de l'envoyer immédiatement sur "Autant en emporte le vent" ! Le réalisateur, sous contrat, se devait d'obéïr à la MGM, qui distribuait le film, mÃÂȘme si l'on peut penser qu'il aurait aimé terminer lui-mÃÂȘme son "Magicien d'Oz" . Mais, d'un autre cÎté, et en dehors des obligations dûes à ces engagements, comment refuser d'ÃÂȘtre aux manettes du film le plus attendu du public Américain !?De plus, en dehors de çà , le metteur en scÚne n'était pas le seul problÚme ! Déjà , par sondage populaire, les adorateurs du livre ne voyaient que Clark Gable dans la peau de Rhett Butler à une écrasante majorité, alors que Selznick aurait préféré Gary Cooper, sous contrat avec un autre studio. Mais il n'a pas eu à hésiter, car G. Cooper pensait que le film allait faire le plus grand flop qui soit au    et refusa le rÎle ! Il avait mÃÂȘme ajouté qu'il était content que Gable - je cite - "s'y casse le nez", et non lui . Tiens-tiens les deux stars masculines n'avaient pas l'air de trop s'apprécier apparemment  !Gable étant, lui, sous contrat avec la MGM, ne pouvait de toute façon pas trop refuser le rÎle. On ne sait pas quel était son sentiment avant le tournage, mais on peut imaginer qu'il n'a pas trop eu à s'en plaindre vu l'immense succÚs planétaire ! Pour Gary Cooper, par contre ........   !Si le ténébreux Clark faisait donc consensus pour les inconditionnels du roman, en revanche, dans le grand sondage qui avait été lancé, personne ne se détachait pour le personnage de Scarlett O'Hara. La production, au départ, voulait engager une star. Devant l'immense succÚs du livre, toutes les actrices de 1er plan de l'époque espéraient obtenir le rÎle. Mais les séances de casting ne s'avéraient pas vraiment concluantes. Olivia de Havilland tenait la corde, de trÚs peu devant Paulette Goddard Mme Chaplin, quand Lawrence Olivier a présenté sa compagne, Vivien Leigh, à Selznick ! Bingo une quasi inconnue, britannique de surcroÃt, et non américaine , venait de rafler LE rÎle au gratin féminin d'Hollywood ! Paulette Goddard a complÚtement disparu du casting, et O. De Havilland a dû se consoler avec le rÎle de Mélanie Hamilton, mais on peut imaginer qu'elle a trÚs probablement dû " l'avoir mauvaise" d'ÃÂȘtre obligée de se contenter d'un accessit. Ceci dit, plusieurs actrices "sudistes" furent contentes que ce ne soit pas une "yankee" qui décroche le rÎle tant convoité. 75 ans aprÚs la fin des hostilités 1865, les stigmates de la guerre de sécession étaient encore vives entre le sud et le nord des Etats-Unis d'Amérique !L'arrivée tardive de Vivien Leigh explique qu'elle n'apparaÃt pas sur les images de l'incendie les premiÚres tournées c'est une figurante qui occupe l'écran, en vue lointaine la photo ci dessus est un montage qu'on ne trouve pas à l'image !Le film a fait un gigantesque hit mondial, et si l'argent récolté ne concurrence pas - dans le cadre de ce top - en données brutes les 1 milliard 800 millions de "Titanic", les experts ont calculé qu'en tenant compte de la dévaluation monétaire, le film arrive en réalité en tÃÂȘte du Box-Office international à touche-touche avec "Avatar" , avec un équivalent actuel à plus de 3 milliards de $, ce qui en fait dans l'absolu, et pour l'instant, le plus grand succÚs du 7Úme art de trÚs peu devant le Cameron . Huit oscars à la clef Film et metteur en scÚne bien sûr, mais aussi meilleure actrice pour l'inconnue Vivien Leigh, Clark Gable étant reparti bredouille !, pour un film que l'Europe n'a évidemment pu voir qu'aprÚs la guerre puisqu'il est sorti en 1939 comme "Le magicien d'Oz" . Les chiffres du BO incorporent également les entrées que le métrage a réalisées aprÚs la fin de la seconde guerre mondiale. Bizarrement  , aucun film US n'a été projeté en France ni dans n'importe quel pays de l'Europe occupée entre 1939 et 1945   !!! On peut d'ailleurs entendre, dans "L'armée des ombres" de Melville, Paul Meurisse dire à Lino Ventura, à la sortie d'un cinéma Londonien " Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront voir ce film merveilleux " ! A remarquer que la nounou noire, Hattie Mac Daniel est la 1Úre actrice de couleur à avoir reçu un Oscar, toutes catégories confondues. Juste revanche pour une comédienne qui, en raison de sa couleur de peau, n'avait pas été conviée à la premiÚre du film ....... à Atlanta  haut lieu de la résistance "sudiste" pendant la guerre de sécession les mentalités n'avaient pas encore trop changé à l'époque  ! Devant cette éviction, Gable avait menacé de ne pas se rendre à la premiÚre, mais la MGM lui a imposé   .On peut également signaler que la derniÚre phrase de Rhett Butler dans le métrage quand, à la question que lui pose Scarlett "Rhett, que vais-je devenir?" , Gable lui répond "Ma chÚre, c'est le cadet de mes soucis !" a été classée en 2005 comme la plus grande réplique du cinéma américain   ! Ah bon  ?? On classe beaucoup aux Etats-Unis  !!! 19Úme - EVE, de Joseph MANKIEWICZ, oscar 1951 .61 points pour 5 doute le film le plus révélateur sur les rivalités qui doivent exister en coulisse entre les comédiennes et certainement aussi les comédiens pour les premiÚres places et les rÎles phares, tant au théùtre qu'au ciné la star ...... "vieillissante" 40 ans , Margo Channing Bette Davis se fait sournoisement supplanter par la jeune pousse aux dents qui rayent le parquet, Eve Harrington Anne Baxter au firmament des projecteurs !Arrivisme et cynisme au programme, pour ce classique vénéneux de Joseph Mankiewicz qui a obtenu 6 oscars ...... seulement pourrait-on dire   puisque sur 14 nominations le record avec "Titanic" et récemment "La La Land". Ironiquement, les deux rivales du film, toutes les deux nominées, repartiront sans statuette au soir de la cérémonie. Mais Bette Davis se consolera avec le prix d'interprétation pour ce mÃÂȘme film au festival de Cannes 1951, quand Mankiewicz, déjà auréolé de l'Oscar de la mise en scÚne, y obtiendra en plus le prix spécial du aussi ironiquement, on voit apparaÃtre dans ce métrage une toute jeune actrice qui va Î combien se faire sa place et bien plus qu' Anne Baxter au rang de super-star Hollywoodienne une certaine Marilyn Monroe   d'oÃÂč le choix de cette photo. A cet égard, le dénouement du métrage est d'une symbolique particuliÚrement mordante !Bette Davis a affirmé plus tard qu'elle considérait ce film comme le meilleur et le plus important de sa carriÚre ! Cela s'est joué à peu, car à l'origine c'est Claudette Colbert qui aurait dû avoir le rÎle de Margo Channing, mais son état de santé l'a obligé à y renoncer. Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit-on !!20Úme - REBECCA, d'Alfred HITCHCOCK, oscar points pour 4 film, adaptation d'un roman de Daphné Du Maurier paru en 1938, est le 1er de la carriÚre américaine du "maÃtre du suspense". Mais le grand "Hitch", quittant une Europe en guerre, n'a accepté cette réalisation de commande que pour intégrer le microcosme Hollywoodien. Il a d'ailleurs dit lui-mÃÂȘme, à posteriori, que "Rebecca" n'était pas un film d'Hitchcock, mais un conte du 19Úme siÚcle assez démodé qui manquait d'humour ! Malgré 11 nominations, il n'a obtenu que 2 oscars, dont un technique la photographie dont, il faut bien l'admettre, personne en dehors des professionnels ne retient les noms. Mais sa victoire dans la catégorie meilleur film lui vaut d'ÃÂȘtre présent dans ce top, alors que de bien meilleurs Hitchcock n'ont pas eu la chance de gagner la statuette tant convoitée malgré des "Inconnu du Nord-express", "Psychose" et autres "FenÃÂȘtre sur cour" ou "Vertigo", il n'en gagnera jamais un autre  .Le métrage a été produit, comme "Autant en emporte le vent", par David O' Selznick, qui avait donc bien le vent en poupe à cette période-là ! Il est amusant de constater, par rapport au film de Victor Fleming, que c'est le compagnon de Vivien Leigh, Lawrence Olivier, qui tient ici le rÎle principal, et que c'est la soeur de Olivia De Havilland Mélanie Hamilton dans "Gone with the wind", Joan Fontaine, qui incarne le 1er rÎle féminin. Hollywood est une grande famille  , mÃÂȘme si les protagonistes se tirent souvent dans les pattes  ! On a pu lire  je ne sais plus dans quelle revue de cinéma, j'en ai lu tellement qu'Olivia de Havilland n'avait pas trop apprécié que sa soeur accepte le rÎle auprÚs de Lawrence Olivier ......  celui qui avait donc présenté Vivien Leigh à Selznick, lui faisant ainsi perdre sur le fil le personnage de Scarlett O' Hara qu'elle croyait tenir dans sa main . Les deux soeurs - secret de polichinelle - ne s'aimaient déjà pas beaucoup, et cela n'a pas dû arranger les choses  !!Néanmoins, le film reste plaisant, et la tension qui s'installe entre les personnages, orchestrée par la gouvernante Mrs Danvers Judith Anderson, obstinément fidÚle à la mémoire de l'ancienne Mrs De Winter, et n'acceptant pas la nouvelle épouse du maÃtre des lieux des analystes en ont déduit, et chacun, sans l'avis d'experts, aurait pu facilement le penser  rien qu'en voyant la scÚne oÃÂč Mrs Danvers caresse des vÃÂȘtements de la défunte Rebecca, qu'il y aurait probablement eu des relations saphiques entre ces dames, revÃÂȘt malgré tout, quoi que Sir Alfred ait pu en dire, une certaine angoisse propre à la réputation du metteur en scÚne .Suite du classement, sans photos ni commentaires 21Úme AMADEUS de Milos FORMAN , oscar 1985 , 51 points pour 6 citations .22Úme AMERICAN BEAUTY de Sam MENDES , oscar 2000 , 50 points pour 6 citations .23Úme LE PONT DE LA RIVIERE KWAÏ de David LEAN , oscar 1958 , 50 points pour 5 citations .24Úme FORREST GUMP de Robert ZEMECKIS , oscar 1995 , 49 points pour 9 citations .25Úme L'ARNAQUE, de Georges Roy HILL , oscar 1974 , 47 points pour 4 citations .26Úme NO COUNTRY FOR OLD MEN de J. et E. COEN, oscar 2008 , 45 points pour 4 citations .27Úme LA GARÇONNIERE de Billy WILDER , oscar 1961 , 44 points pour 3 citations .28Úme COLLISION de Paul HAGGIS , oscar 2006, 42 points pour 4 citations .29Úme GANDHI de Richard ATTENBOROUGH , oscar 1983 , 38 points pour 3 citations .30Úme MY FAIR LADY de Georges CUKOR , oscar 1965 , 36 points pour 3 citations .31Úme NEW-YORK  MIAMI de Frank CAPRA , oscar 1935 , 35 points pour 3 citations .32Úme THE ARTIST de Michel HAZANAVICIUS , oscar 2012 , 34 points pour 6 citations .33Úme QU'ELLE ETAIT VERTE MA VALLEE de John FORD , oscar 1942 , 34 points pour 4 citations .33Úme LES REVOLTES DU BOUNTY de Franck LLOYD , oscar 1936 , 34 points pour 4 citations .35Úme BIRDMAN d'Alejandro Gonzalez IÃARRITTU , oscar 2015 , 33 points pour 2 citations .36Úme DEMINEURS de Kathryn BIGELOW , oscar 2010 , 31 points pour 4 citations .37Úme SLUMDOG MILLIONNAIRE de Danny BOYLE , oscar 2009 , 30 points pour 4 citations .38Úme FRENCH CONNECTION de William FRIEDKIN , oscar 1972 , 29 points pour 6 citations .39Úme MILLION DOLLAR BABY de Clint EASTWOOD , oscar 2005 , 27 points pour 3 citations .39Úme SPOTLIGHT de Tom MacCARTHY , oscar 2016 , 27 points pour 3 citations .41Úme DANS LA CHALEUR DE LA NUIT de N. JEWISON , oscar 1968 , 25 points pour 2 ROCKY de John G. AVILDSEN , oscar 1977 , 22 points pour 4 citations .43Úme UN AMERICAIN A PARIS de Vincente MINELLI , oscar 1952 , 22 points pour 2 citations .44Úme RAIN MAN de Barry LEVINSON , oscar 1989 , 19 points pour 2 citations .45Úme MACADAM COW-BOY de John SCHLESINGER , oscar 1970 , 18 points pour 2 citations .46Úme ANNIE HALL de Woody ALLEN , oscar 1978 , 15 points pour 2 citations .47Úme TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES de F. ZINNEMANN, oscar 1954, 15 points pour 1 LE DERNIER EMPEREUR de Bernardo BERTOLUCCI , oscar 1988 , 14 points pour 3 citations .49Úme ARGO de Ben AFFLECK , oscar 2013 , 14 points pour 2 citations .50Úme LE PATIENT ANGLAIS d'Anthony MINGHELLA , oscar 1997 , 13 points pour 1 citation .51Úme LE POISON de Billy WILDER , oscar 1946 , 12 points pour 2 citations .52Úme LES INFILTRES de Martin SCORSESE , oscar 2007 , 11 points pour 1 citation .53Úme SOUS LE PLUS GRAND CHAPITEAU DU MONDE de C. B DeMILLE, oscar 1953, 10 pts pour 1 citation .54Úme LA MELODIE DU BONHEUR de Robert WISE , oscar 1966 , 9 points pour 1 citation .55Úme OUT OF AFRICA de Sydney POLLACK , oscar 1986 , 8 points pour 1 citation .56Úme LES CHARIOTS DE FEU de Hugh HUDSON , oscar 1982 , 7 points pour 1 citation .57Úme MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR de B. BERESFORD , oscar 1990 , 5 points pour 1 PATTON de Franklin SCHAFFNER , oscar 1971 , 4 points pour 1 citation .59Úme 12 YEARS A SLAVE de Steve McQUEEN , oscar 2014 , 3 points pour 2 citations .59Úme UN HOMME D'EXCEPTION de Ron HOWARD , oscar 2002 , 3 points pour 2 citations .61Úme SHAKESPEARE IN LOVE de John MADDEN , oscar 1999 , 3 points pour 1 citation .62Úme GIGI de Vincente MINELLI , oscar 1959 , 2 points pour 1 citation .63Úme CHICAGO de Rob MARSHALL , oscar 2003 , 1 point pour 1 citation .63Úme LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS de M. ANDERSON, oscar 1957, 1 point pour 1 ! Quand je trouverai le temps, je vous proposerai le top des Césars du cinéma Français, mais vu le caractÚre nettement plus récent des césars par rapport aux oscars, je pense qu'il faudra se cantonner à un top 10. Merci à vous d'avoir eu la patience de lire tout çà pour ceux qui auront eu le courage d'aller au bout  .
1997: Blockbuster Entertainment Awards de l'acteur préféré dans un drame fantastique pour PhénomÚne (1996). BAFTA Los Angeles 1998 : Lauréat du Prix Britannia du meilleur acteur. Festival international du film de Chicago 1998 : Lauréat du Prix pour l'ensemble de sa carriÚre.
Sonakshi Sinha Hauteur, bio, Ăąge, poids, famille, petits amis, valeur nette, mari, films et plus Sonakshi Sinha Âge 33 ans Sonakshi Sinha Age, Biographie & Wiki Sonakshi Sinha Info familiale &ÉducationCarriĂšreSonakshi Sinha Husband, Boyfriends / Dating HistorySonakshi Sinha Net WorthListe des films de Sonakshi SinhaListe des rĂ©compenses Sonakshi Sinha Âge 33 ans Sonakshi Sinha Age, Biographie & Wiki Sonakshi Sinha est une cĂ©lĂšbre et belle actrice de cinĂ©ma indienne. Elle est l’un des enfants vedettes de l’acteur vĂ©tĂ©ran de Bollywood et fonctionnaire du gouvernement Shatrughan Sinha. Elle est l’une des mieux payĂ©es de l’industrie de Bollywood. Son surnom est Sona. De plus, elle est nĂ©e Ă  Patna, Bihar, en Inde, le 2 juin 1987. Elle est actuellement ĂągĂ©e de 33 ans. Sinha a fait ses dĂ©buts dans la carriĂšre d’actrice dans le film Dabangg 2010, qui lui a valu le Filmfare Award du meilleur dĂ©but fĂ©minin. Voir plus Sonakshi Sinha Hauteur, Ăąge, biographie & Wiki ci-dessous. Sonakshi Sinha Info familiale &Éducation Sinha est nĂ©e dans une famille Bihari Kayastha de son cĂŽtĂ© paternel et Sindhi de sa maman. Son pĂšre, Shatrughan Sinha et sa mĂšre Poonam Sinha sont des actrices Ă  l’écran dans le cinĂ©ma hindi. Son pĂšre Ă©tait une personnalitĂ© politique du Bharatiya Janata Party et a rejoint le CongrĂšs national indien en 2019. Elle est la plus jeune de trois enfants, ses deux frĂšres et sƓurs aĂźnĂ©s, Luv Sinha et Kush Sinha sont des jumeaux. Elle a fait sa scolaritĂ© Ă  Arya Vidya Mandir et a ensuite obtenu un diplĂŽme en planification de style de Premlila Vithaldas Polytechnic de Shreemati Nathibai Damodar Thackersey Women’s University. CarriĂšre Sinha a commencĂ© sa carriĂšre en tant que crĂ©atrice de custode, structurant les tenues de films, par exemple, Mera Dil Leke Dekho en 2005. Elle a fait ses dĂ©buts d’actrice dans le film Dabangg, dans lequel elle jouait l’inverse de Salman Khan. Ce film est devenu le film le plus rentable de l’annĂ©e 2010 et s’est finalement imposĂ© comme un blockbuster record. Sinha a eu quatre sorties en 2012, la premiĂšre Ă©tant Rowdy Rathore de Prabhu Deva, avec Akshay Kumar. Le film a ouvert aux enquĂȘtes mĂ©langĂ©es des experts, malgrĂ© le fait qu’il a eu une ouverture solide dans le monde du cinĂ©ma, rassemblant environ 150,6 millions 2,2 millions de dollars US le premier jour et Ă  la fin s’est transformĂ© en un blockbuster. Son troisiĂšme film, Ashwni Dhir’s Son of Sardar, inverse Ajay Devgn, a Ă©tĂ© inefficacement reçu par les critiques, cependant dĂ©montrĂ© pour ĂȘtre une rĂ©ussite Ă©conomique. En 2015, elle apparaĂźt dans le changement d’Okkadu de Boney Kapoor, intitulĂ© Tevar, Ă  l’inverse d’Arjun Kapoor. Elle semble substance apparaissant pour quelques numĂ©ros de mouvement, et gardant un Ɠil sur un homme pour l’épargner. » Tevar n’a pas rĂ©pondu aux attentes du monde cinĂ©matographique et a probablement Ă©tĂ© le plus grand Ă©chec de l’annĂ©e. En 2018, on l’a retrouvĂ©e dans le film de farce satirique Welcome to New York, avec un casting de tenue comprenant Diljit Dosanjh, Karan Johar, et d’autres. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© lors des IIFA Awards 2017 et a Ă©tĂ© le principal film Ă  ĂȘtre fondĂ© sur une apparition d’honneur. En 2019, elle a jouĂ© dans une mĂ©lodie Mungda » dans le film satirique Total Dhamaal. Elle a ensuite figurĂ© dans le film de sentiment d’époque Kalank avec un casting de tenue comprenant Aditya Roy Kapur, Sanjay Dutt, Madhuri Dixit, Alia Bhatt et Varun Dhawan. Le film a nĂ©gligĂ© de rĂ©aliser de bonnes performances industrielles. Elle s’affiche Ă  cĂŽtĂ© d’Ajay Devgn, Sanjay Dutt et Parineeti Chopra dans le film de dramatisation de guerre Bhuj The Pride of India. A partir de lĂ , elle rĂ©pĂ©tera son rĂŽle dans Dabangg 3 Ă  l’inverse de Salman Khan, qui sera coordonnĂ© par Prabhu Deva. Sonakshi Sinha Husband, Boyfriends / Dating History PrĂ©alablement, elle Ă©tait impliquĂ©e avec Aditya Shroff, cependant pour des raisons obscures, elle lui a fait un adieu dĂ©finitif. Sajdeh Ă©tait en outre son amoureux qu’on peut voir s’amuser avec lui. Lorsque son nom a Ă©tĂ© connectĂ© pour ĂȘtre dĂ©versĂ© MMS, qui avait circulĂ© sur le web sur Whatsapp. Quoi qu’il en soit, il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© qu’il s’agissait d’une vidĂ©o bidon. Son plat prĂ©fĂ©rĂ© est le curry de poisson de Goan. Sonakshi est une fanatique de Hritik Roshan, Russel Peters et Rani Mukerji. Son rĂ©alisateur prĂ©fĂ©rĂ© est Sanjay Leele Bansali. Elle aime Ă©galement la conduite submergĂ©e. Sonakshi Sinha Net Worth La valeur nette de Sonakshi Sinha est estimĂ©e Ă  10 millions de dollars selon Celebrity Net Worth. Elle est Ă©galement une actrice talentueuse. Liste des films de Sonakshi Sinha . Dabangg 2010 Rowdy Rathore 2012 Joker 2012 Son of Sardaar 2012 Dabangg 2 2012 Himmatwala 2013 Lootera 2013 Boss 2013 Bullet Raja 2013 Action Jackson 2014 Lingaa 2014 Tevar 2015 Tout va bien 2015 Akira 2016 Force 2 2016 Noor 2017 Welcome to New York 2018 Total Dhamaal 2019 Kalank 2019 Khandaani Shafakhana 2019 Mission Mangal 2019 Laal Kaptaan 2019 TBA Dabangg 3 2019 TBA The Pride of India 2020 Liste des rĂ©compenses Annual Central European Bollywood Awards Aspara Film & Television Producers Guild Awards Filmfare Awards International Indian Film Academy Awards Lions Gold Awards . Star Screen Awards Stardust Awards Zee Cine Awards FICCI Frames Excellence Awards Aaj Tak Awards ETC Business Awards Big Star Entertainment Awards .
JohnnyDepp est un acteur, réalisateur, guitariste, scénariste et producteur de cinéma américain, né le 9 juin 1963 à Owensboro dans le Kentucky. Il devient célÚbre dans les années 1980 avec son rÎle dans la série télévisée 21 Jump Street que lui offre
Janet JacksonUn article de WikipĂ©dia, l'encyclopĂ©die Ă  Navigation, RechercherPour les articles homonymes, voir Jackson. Janet Jackson Janet Jackson lors d'une confĂ©rence de presse en 2006. - Nom Janet Damita Jo Jackson Naissance 16 mai 1966 42 ansGary, Indiana, États-Unis Pays d'origine États-Unis Professions Chanteuse Genres Black Pop AnnĂ©es actives 1973 - prĂ©sent Labels Island 2007–prĂ©sentVirgin 1991–2006A&M 1982–1990 Site internet Janet Damita Jo Jackson nĂ©e le 16 mai 1966 Ă  Gary dans l'Indiana, prĂšs de Chicago est une chanteuse de R&B [masquer]1 Biographie 2 Son style musical 3 Discographie Albums Compilations 4 Janet et le Billboard Hot 100 5 TournĂ©es 6 Filmographie Films SĂ©ries TV 7 RĂ©fĂ©rences 8 Liens externes Biographie [modifier]Janet Jackson est la plus jeune fille de la famille Jackson. Petite, elle rĂȘvait d'ĂȘtre jockey, mais chez les Jackson, tout le monde est musicien. À 7 ans, elle se retrouve sur scĂšne pour la premiĂšre fois avec ses frĂšres, les Jackson 5 », qui donnent un concert Ă  Las Vegas. Le public est envoutĂ© par le charisme de la cadette du clan se lance dans la comĂ©die et apparaĂźt dans plusieurs sitcoms », dont Arnold et Willy Different Strokes, Good Times et Fame, mais son pĂšre prĂ©fĂšre qu'elle fasse une carriĂšre musicale plutĂŽt qu'une carriĂšre d' deux premiers disques ne connaissent qu'un succĂšs d'estime Janet Jackson et Dreamstreet. CĂŽtĂ© vie privĂ©e, elle se marie avec James Debarge alors qu'elle n'a que 18 ans, mariage qui ne durera que six en 1986 qu'elle obtient un succĂšs mondial avec l'album Control, produit par John McClain, mais surtout par le tandem Jimmy Jam et Terry Lewis, d'anciens musiciens de Prince, reconvertis producteurs. Le son de l'album est ainsi volontairement orientĂ© Minneapolis Sound », le courant musical le plus en vogue Ă  l'Ă©poque et caractĂ©ristique des hits Nasty et What Have You Done For Me Lately?. DĂšs lors, Janet se dĂ©marquera de ses consœurs par ses chorĂ©graphies impressionnantes, son sens du dĂ©tail irrĂ©prochable et un son rĂ©volutionnaire. Elle reste cependant dans l'ombre de Madonna et de Whitney Houston qui vendent plus de disques qu'elle. Cependant, Janet va s'exiler pendant deux ans et prĂ©parer un album qui fera pĂąlir de jalousie ses concurrentes successeur, le groovesque » Janet Jackson's Rhythm Nation 1814, est publiĂ© en 1989 et conserve la mĂȘme Ă©quipe de producteurs. L'album Ă©voque le racisme, les problĂšmes de la rue et les difficultĂ©s sociales. L'album intrigue de par son titre et son contenu trĂšs sombre, aux antipodes des albums de l'Ă©poque. Les singles se vendent comme des petits pains, squattent les charts amĂ©ricains sept chansons de l'album atteignent entre 1989 et 1991 le top 5 du fameux Billboard Hot 100 dont quatre atteignent la 1re place, un record que Madonna n'a jamais rĂ©ussi Ă  dĂ©passer et sa tournĂ©e triomphale la propulse au rang de star internationale, statut qu'elle ne quittera plus. En 1990, elle devient la plus grande vendeuse de disques de l'annĂ©e et rĂ©colte une quantitĂ© impressionnante de prix, dont 14 Billboard Music Awards » et plusieurs American Music Awards, MTV VMA Awards et mĂȘme un Grammy Award dans la catĂ©gorie Best Long Form Video ». Par ailleurs, elle reçoit au mĂȘme moment son Ă©toile sur Hollywood Boulevard. Mais plus important, avec son album, elle devient un modĂšle pour de nombreux jeunes tant son engagement pour la cause des enfants dĂ©favorisĂ©s ou en prise avec la drogue est important. Et malgrĂ© des propos peu commerciaux, elle rĂ©ussit Ă  vendre plus de disques que Madonna et Paula Abdul, ses deux plus grandes rivales d' 1991, elle rejoint l'Ă©curie Virgin. Richard Branson Ă©tant fermement dĂ©cidĂ© Ă  revitaliser l'image de Virgin Records America commet l'impensable il signe avec Janet un contrat record de 30 millions de dollars pour l'enregistrement d'un seul album studio. Elle touche ainsi par album plus que Madonna ou son propre frĂšre. L'album en question sera sobrement baptisĂ© Janet. Sorti en mai 1993, elle dĂ©laisse son look de garçon manquĂ© et militaire, et se rĂ©invente une image glamour et trĂšs sensuelle, preuve en est la cĂ©lĂšbre couverture du Rolling Stone Magazine, oĂč elle apparaĂźt simplement vĂȘtue d'une paire de jeans et d'une paire de mains masculines recouvrant ses seins. Elle dĂ©stabilise ses fans de la premiĂšre heure, mais cela s'avĂšre payant Janet explose les ventes avec 15 millions de copies dont 7 uniquement aux États-Unis. Aux États-Unis, l'album se vend Ă  plus de 350 000 exemplaires la premiĂšre semaine, et rĂ©ussi Ă  rester en tĂȘte des ventes pendant six semaines, tandis que le single That's the Way Love Goes squatte la 1re place du classement des singles pendant huit semaines et remporte un Grammy Award » dans la catĂ©gorie "Best R&B Song". Les autres singles qui suivront connaitront tous un succĂšs mondial. CĂŽtĂ© vie privĂ©e, elle se fait trĂšs discrĂšte en Ă©pousant dans le plus grand secret RenĂ© Elizondo. Ce mariage ne deviendra notoire qu'en 1999, au moment ou RenĂ© demandera le sommet de son art, Janet sortira par ailleurs l'intĂ©grale de ses vidĂ©os entre 1986 et 1996 dans un DVD et un CD intitulĂ© Design of a Decade, compilation qui atteint la 3e place du Billboard Hot 200 aux 1995, juste aprĂšs la fin de sa cĂ©lĂšbre tournĂ©e mondiale Janet World Tour »', elle enregistre avec son frĂšre Michael un single intitulĂ© Scream. Le clip vidĂ©o issu de ce duo devient trĂšs mĂ©diatisĂ©, et pour cause coĂ»tant la bagatelle de 7 millions de dollars, il devient Ă  l'Ă©poque le clip musical le plus cher de l'histoire. La vidĂ©o est tournĂ©e en noir et blanc, et sa rĂ©alisation sera confiĂ©e Ă  Mark Romanek, avec qui Janet va de nouveau collaborer en 1997 pour son clip Got' Till It's Gone. Le clip fait sensation, Janet y apparaĂźt avec un look aux antipodes de son image glamour elle a les cheveux courts, une attitude trash et un sex appeal sauvage. La collaboration reçoit de nombreux prix, notamment celui de Best Dance Video » aux MTV VMA Awards de 1995 et celui de Best Short Form Video » aux Grammy Awards de Jackson signe pour un nouveau contrat, toujours chez Virgin, un contrat multi-mĂ©dia de 100 millions de 1997 voit la sortie de l'opus The Velvet Rope. L'image de Janet et le contenu de l'album dĂ©rangent en effet, celui-ci est le fruit d'une longue dĂ©pression que la chanteuse confesse avoir traversĂ© suite Ă  sa prĂ©cĂ©dente tournĂ©e. Sa dĂ©pression a pour origine son grand sentiment de solitude et le grand manque d'estime dont elle dit avoir beaucoup souffert pendant son enfance d'actrice de sĂ©rie tĂ©lĂ©. CĂŽtĂ© look, elle scandalise le bĂ©bĂ© » de l'AmĂ©rique se perce le nez et les seins, elle arbore diffĂ©rents tatouages, et adopte une coupe de cheveux africaine. NĂ©anmoins, la critique se pĂąme devant la maturitĂ© des textes et des compositions. L'album est un Ă©norme succĂšs au Japon et en Europe, tandis que l'AmĂ©rique pudibonde se montre rĂ©ticente face Ă  l'album. Heureusement la tournĂ©e The Velvet Rope Tour » est un grand succĂšs aux États-Unis et permet Ă  l'album de se vendre Ă  3 millions d'exemplaires aux États-Unis. La tournĂ©e terminĂ©e, elle entame une sĂ©rie de collaborations avec Elton John, Blackstreet et Busta Rhymes, avant de retourner sur les plateaux de cinĂ©ma pour le film Professeur Foldingue, grand succĂšs 2001, Janet sort le trĂšs dansant All for You. Moins inventif et abouti que son prĂ©dĂ©cesseur, il rencontre nĂ©anmoins un beau succĂšs, notamment grĂące aux hits All for You rĂ©compensĂ© par un Grammy Awards en 2002, Doesn't Really Matter' la du film La famille Foldingue qui a Ă©tĂ© 1 aux États-Unis, Someone to Call My Lover et Son of a Gun. La premiĂšre semaine de sa sortie, l'album se vend Ă  plus de 600 000 exemplaires rien qu'aux États-Unis, soit autant que les ventes de la premiĂšre semaine de ses albums Janet et The Velvet Rope rĂ©unies. CĂŽtĂ© single, All for You reste en tĂȘte du classement des singles amĂ©ricain et devient le 10e 1 de Janet aux États-Unis Hot 100 pendant sept semaines consĂ©cutives, au dĂ©triment de Survivor, le single trĂšs populaire des Destiny's Child qui se voit ainsi privĂ© de la premiĂšre position. L'album est un succĂšs homĂ©rique au Japon, puisque 2 millions d'exemplaires s'y trois ans d'absence, elle crĂ©e un scandale aux États-Unis le 1er fĂ©vrier 2004 lorsqu'elle dĂ©voile un sein avec Justin Timberlake au Super Bowl. Cet Ă©vĂšnement a pour consĂ©quence le sabordage pur et simple de la promotion de son huitiĂšme opus, Damita Jo. En effet les radios amĂ©ricaines et MTV refusent purement et simplement de diffuser ses chansons. Au niveau international, l'album ne gĂ©nĂšrera pas de grandes ventes. La faute Ă  un album trop commercial, et une promotion fait la couverture du magazine US Weekly en juin 2006. Cette Ă©dition, dans laquelle Janet parle de son rĂ©gime, devient la plus vendue aux 26 septembre 2006, elle sort son neuviĂšme album, 20 avec comme premier extrait Call On Me qui connaĂźt un succĂšs vĂ©ritable aux États-Unis en devenant numĂ©ro 1 des classements "R&B Soul Sale" et "R&B Air Play" et aussi 1 "Singles Sales". Il reste en place un an dans ce dernier, mais il ne rĂ©ussira pas Ă  avoir la premiĂšre place du classement gĂ©nĂ©ral et ainsi devenir le trĂšs attendu par les fans 11e single 1 du Billboard gĂ©nĂ©ral aux États-Unis de Janet. Plus d'un an aprĂšs la sortie du single il rentre Ă  nouveau dans les deux classements en novembre 2007. Produit par Jermaine Dupri, le compagnon de la chanteuse, l'album peine Ă  se vendre aux États-Unis et dans le monde. ÉchaudĂ© par cet Ă©chec commercial, Dupri annonce son dĂ©part de chez Virgin. Il sous-entend que la major aurait volontairement plombĂ© la promotion du disque. Le deuxiĂšme single, So Excited, n'a quant Ă  lui, eu aucun gros succĂšs dans les charts pop aux troisiĂšme single sortira, avant que Janet lĂąche la promo de l'album moins de six mois aprĂšs la sortie mondiale, ainsi elle abandonne aussi les rĂ©pĂ©titions pour une tournĂ©e mondiale, au profit du tournage d'un film en mars 2007 futur 1 du box-office. En mai 2007, on apprend qu'elle retourne en studio et en juin 2007 le divorce avec Virgin Records est financiĂšrement tout va bien pour la chanteuse, puisqu'en 2007, elle est classĂ©e 7e femme la plus riche de l'industrie du divertissement par le magazine Forbes, avec une fortune de 150 millions de de l'annĂ©e 2007, elle accepte un rĂŽle dans un film Ă©crit et produit par Tyler Perry, Why Did I Get Married ?. Elle tient le rĂŽle d'une Ă©crivain aux cĂŽtĂ©s de Tyler Perry et de Jill Scott. Le film sort aux États-Unis le 12 octobre 2007. Et malgrĂ© la concurrence avec les sorties des films de Cate Blanchett et de George Clooney, le film se place dĂšs la premiĂšre semaine en tĂȘte du box-office amĂ©ricain en gĂ©nĂ©rant 21,5 millions de dollars. Le film est un Ă©norme succĂšs aux États-Unis et totalise plus de 60 millions de dollars aux États-Unis. Il sort en DVD le 12 fĂ©vrier 2008, un DVD qui dans les bonus offre un + du nom de "Janet Return of Icon".Son nouvel album Discipline, le premier avec son nouveau label Island et Def Jam, sera produit par LA Reid et sortira le 26 fĂ©vrier 2008 le 20 au Japon avec deux bonus. LancĂ© par le single Feedback dont la sortie sur tous les formats de radios est sorti le 7 janvier 2008 aux États-Unis, mais dĂ©jĂ  classĂ© le 21 dĂ©cembre 2007 dans le Bilboard Air Play et entre directement Ă  la 45e place et ça avant mĂȘme la sortie officielle, est un trĂšs grand succĂšs et se place premier au classement du BillBoard. Son album et son single feedback se vendent bien Ă  travers le monde. La France semble faire la tĂȘte Ă  Janet car ses deux nouveaux disque sont des flopes source valentino buteau. Son nouveau single Rock with U commence Ă  tourner sur les chaĂźnes musicales internationales. Une tournĂ©e mondiale, sa premiĂšre depuis 2001, devrait Ă©galement voir le ailleurs, Janet est en pleine Ă©criture d'un livre qui relate ses rĂ©currents problĂšmes de poids. Aucune date de sortie n'a cependant encore Ă©tĂ© communiquĂ©e. Son style musical [modifier]Son style musical se dĂ©finit entre R&B, Pop, Soul et Rhythm and blues. Elle commence sa carriĂšre avec des albums qui mĂ©langent Soul, Disco, Rhythm'n'Blues, Funk et Pop. Puis elle dĂ©cide de donner Ă  ses chansons un style plus Urbain en utilisant le New jack swing et le Hip-hop tout en gardant le Rhythm'n'Blues, la Soul et la Pop. À l'arrivĂ© du R&B elle abandonne dĂ©finitivement le Rhythm'n'Blues pour adopter ce nouveau genre musical. Aujourd'hui on dĂ©finit Janet comme une chanteuse de R&B/Pop. Son nouvel album est un peu plus Pop que R&B. Discographie [modifier] Albums [modifier]1982 Janet Jackson no 63 États-Unis, no 45 Royaume-Uni. 1 000 000 d'albums vendus 1984 Dream Street album no 147 États-Unis 1986 Control no 1 2 semaines États-Unis, no 8 Royaume-Uni. 16 000 000 d'albums vendus 1989 Rhythm Nation 1814 no 1 4 semaines États-Unis, no 4 Royaume-Uni. 16 000 000 d'albums vendus 1993 janet. no 1 6 semaines États-Unis, no 1 Royaume-Uni, no 23 France deux entrĂ©es entre 1993 et 1995 20 000 000 d'albums vendus 1997 The Velvet Rope no 1 1 semaine États-Unis, no 2 France deux entrĂ©es dont la premiĂšre directement N°5, no 6 Royaume-Uni 2001 All For You no 1 1 semaine États-Unis, no 2 Royaume-Uni, no 2 France directement N°2 2004 Damita Jo no 2 États-Unis, no 32 Royaume-Uni, no 35 France 2006 20 no 2 États-Unis, no 32 France,no 63 Royaume-Uni 2008 Discipline no 1 États-Unis, no 43 France,no 63 Royaume-Uni Compilations [modifier]1987 Control Remixed 1995 Sorti uniquement en Europe 1996 Design of a Decade 1986 / 1996 3 US, 11 France, 2 UK Le total des ventes d'albums dans le monde est de plus de 100 millions au 15 dĂ©cembre 2007 [1]. En France les ventes de Janet sont officiellement de 2 900 000 exemplaires, dont 1 550 000 singles et environ 1 350 000 albums fin 2007. Janet et le Billboard Hot 100 [modifier]Janet a rĂ©ussi Ă  imposer son prĂ©nom dans le fameux Billboard Hot 100. Quand un artiste classe un single 1 dans le Hot 100, il est le 1 tout genre 1982 au 31 dĂ©cembre 2007, 38 singles de Janet sont entrĂ©s dans le Hot singles sur les 38 ont Ă©tĂ© dans le top10, et sur les 29 top10, 25 ont Ă©tĂ© aussi dans le aussi 10 ont Ă©tĂ© numĂ©ro a Ă©tĂ© un total de 32 semaines Ă  la premiĂšre place du Hot est l'unique artiste toute catĂ©gorie confondue Ă  avoir classĂ© sur un mĂȘme album Rhythm Nation 1814 7 singles dans le top5, dont 4 numĂ©ro 1 elle avait avec Control eu 5 top5.Janet a eu 18 singles Ă  la suite, entre 1989 et 1998, qui sont entrĂ©s dans le top10 elle a ainsi battu le record prĂ©cĂ©dent dĂ©tenu par a Ă©tĂ© la premiĂšre artiste fĂ©minine Ă  battre le record d'Aretha Franklin du plus grand nombre de singles d'or aux États-Unis pour une femme, avec You Want This en 1995, 15e singles d'or de Janet. Elle compte Ă  cette date, 22 singles d'or dont 6 ont Ă©tĂ© aussi la date du 10 janvier 2008 Janet obtient son 39e single dans le HOT 100 États-Unis, le single est sorti officiellement sur les RADIOS US 3 jours avant le 07/01/2008!!! avec "Feedback". TournĂ©es [modifier]Rhythm Nation Tour 1990/1991 Janet Tour 1993/1995 Velvet Rope Tour 1998/1999 All For You Tour 2001/2002 Annulations des concerts en Europe suite aux attentats du 11 Septembre[rĂ©f. nĂ©cessaire]. Rock With U Tour 2008/2009 lancement le 10 septembre 2008 Ă  Vancouver Canada Filmographie [modifier] Films [modifier]1994 Poetic Justice de John Singleton avec Tupac Shakur 2000 La Famille Foldingue de Peter Segal avec Eddie Murphy 2007 Why Did I Get Married ? de Tyler Perry avec Tyler Perry SĂ©ries TV [modifier]1980 - 1983 Arnold et Willy 1984 - 1985 Fame
\n blockbuster entertainment award de l acteur préféré drame romance
Ilest également un succÚs commercial, puisqu'il rapporte 315 156 409 $ pour un investissement de 85 000 000 $. Pour son rÎle, Gary Oldman est nommé pour le Blockbuster Entertainment Award du meilleur acteur dans un rÎle secondaire, ainsi que pour les MTV Movie Awards du meilleur méchant et du meilleur combat (partagé avec Harrison Ford).
Culture PubliĂ© 18 Septembre 2020 Mis Ă  jour 18 Septembre 2020 ScĂšne du film sud-corĂ©en "Alive" de Cho Il-hyung raconte l'histoire de d'un homme et d'une femme cherchant Ă  survivre alors qu'une maladie mystĂ©rieuse se propage Ă  SĂ©oul. Source Nerdist PassĂ© le sevrage forcĂ© en temps de Covid, ce sont les zombies qui attirent de nouveau les Sud-CorĂ©ens au cinĂ©ma. L’ironie va plus loin en faisant de l’un de ces films, intitulĂ© Alive, le premier essai concluant du retour du public en salle. Avec plus de deux millions de spectateurs masquĂ©s, il a ouvert la voie Ă  Peninsula, deuxiĂšme film de zombie et suite du dĂ©sormais cĂ©lĂšbre Train to Busan, puis Ă  Deliver Us From Evil, un autre blockbuster dans le genre film noir, cette fois. Ces deux films Ă  gros budgets ont dĂ©passĂ© les 4 millions d’entrĂ©es. Sans atteindre les sommets jack-pot corĂ©en des 10 millions, ils sont considĂ©rĂ©s comme des succĂšs par l’industrie locale et comme des miracles au regard du contexte international de pandĂ©mie et de fermetures de salles. Comment la reprise a-t-elle Ă©tĂ© possible ? GrĂące Ă  la combinaison d’au moins deux facteurs l’affaiblissement de la contagion et le choix d’un film de genre prĂ©cis, corĂ©anisĂ© » et reflĂ©tant les peurs du moment. Car l’industrie du film locale revient de loin. On attendait une vague dĂ©ferlante du cinĂ©ma sud-corĂ©en aprĂšs la palme d’or de Cannes pour Parasite de Bong Joon-ho et ses Oscars obtenus Ă  la veille de la pandĂ©mie. Cette derniĂšre a nettement refroidie les attentes. MĂȘme sur le sol sud-corĂ©en, les salles ont d’abord Ă©tĂ© limitĂ©es Ă  50 % de leurs siĂšges pour permettre de sĂ©parer les spectateurs. Puis, les distributeurs ont prĂ©fĂ©rĂ© diffĂ©rer les sorties de blockbusters, laissant la place aux super-hĂ©ros hollywoodiens. Enfin, c’est presque la quasi-totalitĂ© des films qui a Ă©tĂ© diffĂ©rĂ©e, remplacĂ©s par des ressorties de succĂšs souvent hollywoodiens ou Ă  quelques films indĂ©pendants sud-corĂ©ens, heureux d’avoir enfin des Ă©crans grĂące Ă  la pandĂ©mie, mais dans des salles vides. Fin avril, le cinĂ©ma avait perdu plus de 70 % de ses spectateurs. Des zombies calculĂ©s Fin mai, la situation, qui n’a relativement jamais Ă©tĂ© trĂšs grave un maximum de 400 nouveaux cas par jour et une stabilisation autour des 100 cas, s’amĂ©liore encore avec la localisation prĂ©cise d’une poignĂ©e de foyers d’infection – notamment autour de communautĂ© religieuses, militaires ou de commerces. Les films s’accumulent sur les listes d’attente des distributeurs, parfois sans mĂȘme avoir une date de sortie en vue ; et s’ils en ont, elle est reportĂ©e au jour le jour. Ce qui est facilitĂ© par l’étroite collaboration entre les deux gros distributeurs CJ et Lotte et les trois grosses chaĂźnes de salles CGV, Lotte et Megabox. C’est Ă  qui prendra le risque de sortir un film dans ces conditions de rentabilitĂ© quasiment nulle. L’exploit de Alive est de jouer sur un genre zombiesque qui semble parfaitement appropriĂ© Ă  l’époque, sur le thĂšme du virus et en visant un public-cible jeune, peu affectĂ© par l’épidĂ©mie. À cela s’ajoute qu’il est produit par Spackman Entertainment, une compagnie aux ramifications internationales Zip Cinema en CorĂ©e du Sud, Perspectives Pictures aux États-Unis, etc., qui pense d’emblĂ©e Ă  de multiples marchĂ©s pour ses productions. Ainsi, le film a Ă©tĂ© co-Ă©crit par le Sud-CorĂ©en Cho Il-hyeong aussi rĂ©alisateur et qui a tournĂ© lĂ  son premier film aprĂšs des Ă©tudes Ă  l’American Film Institute et le scĂ©nariste amĂ©ricain Matt Naylor. Fait important, ce dernier avait dĂ©jĂ  Ă©crit un film de zombie intitulĂ© Alone et dĂ©jĂ  tournĂ© aux États-Unis avec l’acteur Donald Sutherland. Mais le film n’est toujours par sorti en salles. Alive est donc une seconde version adaptĂ©e pour le marchĂ© sud-corĂ©en. L’argument de l’adaptation d’un drame autour de zombies corĂ©anisĂ©s a Ă©tĂ© mis en avant lors de la courte pĂ©riode de promotion du film par Lotte, son distributeur. S’il ne s’agit pas d’un film Ă  gros budget, il marque pour la deuxiĂšme fois l’introduction d’une star sud-corĂ©enne, Yoo Ah-in connu en France pour Burning de Lee Chang-dong dans un film de zombies. La premiĂšre Ă©tait Train to Busan avec la star Gong Yoo. Alive Ă©galement la nouvelle stratĂ©gie du rouleau compresseur » anti-virus mise en place par les distributeurs 1 882 Ă©crans sont rĂ©servĂ©s au film, c’est-Ă -dire prĂšs du tiers des Ă©crans du pays – en contradiction avec les rĂ©centes polĂ©miques locales contre les monopoles. La voie Ă©tant ouverte, deux mois plus tard, Peninsula de l’autre distributeur, CJ, aura 2 575 Ă©crans. Lors de la sortie le 24 juin, sans tambours ni trompettes la dĂ©cision et les dĂ©lais de sortie Ă©tant trop courts pour une promotion normale, les principaux complexes de salles semblent dĂ©diĂ©s Ă  ce seul film. S’il est une sorte de poisson-pilote pour une industrie qui expĂ©rimente une stratĂ©gie anti-libĂ©rale en temps de crise, Alive sans ses qualitĂ©s propres aurait pu Ă©chouer – comme ce sera le cas le mois suivant avec le blockbuster d’espionnage aux relents nĂ©o-nationalistes Steel Rain 2 1 781 Ă©crans, 170 0000 spectateurs seulement ». Un ancrage local critique rĂ©ussi Les co-scĂ©naristes ont conservĂ© la trame originelle du film amĂ©ricain Alone, mais ont transposĂ©, au plus prĂšs, les dĂ©tails de l’intrigue pour corĂ©aniser les enjeux, les peurs et les situations des personnages. Ainsi, le personnage interprĂ©tĂ© par Yoo Ah-in est le modĂšle des otaku corĂ©ens actuels, absorbĂ©s Ă  longueur de journĂ©e dans leurs Ă©crans d’ordinateur et de tĂ©lĂ©phone portable. Ils jouent ou suivent quantitĂ© de fictions qui les rendent presque insensibles au monde rĂ©el extĂ©rieur. Ce renfermement, qui est une sorte de fuite en avant dans les mondes virtuels, rappelle le film français La Nuit a dĂ©vorĂ© le monde 2018, Dominique Rocher et son personnage parisien satisfait de sa vie casaniĂšre et solitaire. De son cĂŽtĂ©, le hĂ©ros sud-corĂ©en ne s’aperçoit mĂȘme pas qu’un virus a transformĂ© la population en zombies dangereux. Il se rĂ©pĂšte sans cesse les conseils de prĂ©caution de ses parents dont il a du mal Ă  saisir la rĂ©alitĂ© car il en est lui-mĂȘme trĂšs loin. L’ancrage dans le quotidien des adolescents et jeunes hommes sud-corĂ©ens est clair mais se ressent de l’adaptation Ă  partir du cocooning » Ă  l’amĂ©ricaine. Car, en CorĂ©e du Sud, les jeunes vont plutĂŽt passer leur temps dans les salles nommĂ©es PC Bang » et ouvertes 24 heures sur 24. Le second personnage du film ,l’actrice Park Shin-hye, l’hĂ©roĂŻne – elle survit seule Ă  la zombification dans l’immeuble d’en face – est aussi corĂ©anisĂ©e dans le sens oĂč elle incarne une vision fantasmĂ©e de la Sud-CorĂ©enne moderne. Dans sa personnalitĂ© comme dans ses capacitĂ©s physiques, elle est davantage un modĂšle futuriste qu’une reprĂ©sentation actuelle. Les deux hĂ©ros partagent un isolement familial en porte-Ă -faux avec le contexte corĂ©en. MalgrĂ© tout, les scĂ©naristes tentent de rendre cela plausible avec les coupures d’électricitĂ© et d’Internet justifiant l’impossible communication avec les parents. Ce faisant, cette rupture n’est pas innocente et rĂ©sonne dans l’actualitĂ© socio-culturelle sud-corĂ©enne une crise de la famille traditionnelle est sous-tendue dans la fuite vers les univers artificiels du numĂ©rique et dans la volontĂ© des jeunes femmes d’exister seules hors du clan familial ou marital. L’hĂ©roĂŻne se ressent Ă©galement de la tendance gĂ©nĂ©rale actuelle Ă  revaloriser les reprĂ©sentations fĂ©minines au cinĂ©ma. Elle n’est pas trĂšs Ă©loignĂ©e des super-hĂ©roĂŻnes aux super-pouvoirs des films de Marvel. Les apat' » revisitĂ©s L’essentiel du concept du film est de mettre en scĂšne les zombies dans un lieu trĂšs familier des Sud-CorĂ©ens les grands ensembles dits apat' » en CorĂ©e du Sud. 100 % de l’action est situĂ©e dans une citĂ© d’immeubles typique, spĂ©cialement construite sous forme de dĂ©cors pour le film barres de prĂ©fabriquĂ©s organisĂ©s en forme de panoptique qui n’aurait pas dĂ©pareillĂ© avec le concept de Michel Foucault. Les bĂątiments, grisĂątres, uniformes et numĂ©rotĂ©s militairement, sont organisĂ©s avec de multiples vis-Ă -vis de façon Ă  ce que chacun puisse voir et surveiller ce que font les autres. Cet effet est renforcĂ© par l’usage trĂšs rare en CorĂ©e du Sud des rideaux Ă©pais ou des volets. C’est d’ailleurs Ă  travers le dispositif panoptique que le hĂ©ros dĂ©couvre qu’une jeune femme vit en face de chez lui. L’irruption de zombies dans ce contexte ce sont en fait les voisins jouent Ă  la fois comme critique de l’habitat paramilitaire et carcĂ©ral largement dĂ©veloppĂ© durant les annĂ©es de dictature et comme critique de la vie quotidienne dĂ©shumanisĂ©e de ce genre de citĂ©s. Le dispositif filmique reprend des rĂ©fĂ©rences dĂ©sormais classiques comme le voyeurisme de FenĂȘtre sur cours de Hitchcock ou encore Someone’s Watching Me de John Carpenter et Body Double de De Palma. Au niveau thĂ©matique, il s’agit surtout de suggĂ©rer l’enfermement, la solitude, l’isolement et l’auto-rĂ©clusion qui menacent derriĂšre les artifices de la communication hyper-rĂ©elle et de la surmĂ©diatisation d’à peu prĂšs tout en CorĂ©e du Sud. Un des aspects les plus corĂ©anisĂ©s du film se trouve dans la romance entre les deux survivants. Elle devient rapidement le centre d’intĂ©rĂȘt de la mise en scĂšne aux dĂ©pens des zombies, peu dĂ©taillĂ©s, et qui se contentent de reprĂ©senter l’adversitĂ© en gĂ©nĂ©ral ; une adversitĂ© de voisinage qui est aussi sensible dans une CorĂ©e du Sud qui a fait de la compĂ©titivitĂ© un dogme dĂšs l’école Ă©lĂ©mentaire en contradiction certaine avec l’ancienne tradition collectiviste et grĂ©gaire. Le film rĂ©siste Ă  la tentation de la comĂ©die mais pas Ă  celle de glamouriser » ses superstars l’actrice Park Shin-hye, tout en massacrant des zombies, ne perd jamais sa mise en plis ni son maquillage de starlette. De son cĂŽtĂ©, Yoo multiplie les clins d’Ɠil de connivence avec un public qui lui est acquis d’avance. Alors que l’hĂ©roĂŻne est d’abord montrĂ©e comme plus capable et inventive que l’homme pour se sortir d’affaire seule ou Ă  deux, la hiĂ©rarchie sexiste est rĂ©tablie quand c’est l’homme qui va, au final, rĂ©ussir Ă  les extirper de l’immeuble. Si on peut lire en filigrane que la femme inculque une certaine maturitĂ© Ă  l’homme, cela reste dans la tradition qui veut que la femme ait les pieds sur terre, dans le concret de la cuisine et du mĂ©nage. Cela n’empĂȘche pas, nĂ©anmoins, la mise en jeu de problĂ©matiques corĂ©ennes sĂ©rieusement d’actualitĂ©. Reprise et coup d’arrĂȘt momentanĂ© Pour son contenu familier et pour avoir Ă©tĂ© le premier essai d’une nouvelle stratĂ©gie de distribution monopoliste, Alive a a donc ramenĂ© les Sud-CorĂ©ens dans les salles. Le film continue sa carriĂšre sur Netflix avec un succĂšs qui ne se dĂ©ment pas. Les zombies de Peninsula, longtemps attendus le film Ă©tait censĂ© continuer Train To Busan et ses 10 millions d’entrĂ©es ont confirmĂ© que l’ambiance horrifique et paranoĂŻaque distillĂ©e par le genre Ă©tait le bon choix. Sorti fin juillet sur le nombre record de 2 575 Ă©crans les trois quarts des Ă©crans, il a engrangĂ© prĂšs de 4 millions de spectateurs localement et au moins autant dans les 120 pays oĂč il a Ă©tĂ© prĂ©-vendu. À l’inverse de Alive, il a nĂ©anmoins beaucoup déçu, malgrĂ© sa surprenante sĂ©lection au festival de Cannes. En cause, son peu d’ancrage dans la rĂ©alitĂ© sud-corĂ©enne – son titre n’aura pas suffi Ă  donner le change. Mais ce n’est pas cela qui a provoquĂ© un nouveau repli de l’audience Ă  la fin du mois d’aoĂ»t. Deliver Us From Evil, un blockbuster avec la star Hwang Jung-min The Spy Gone North, avait par ailleurs rĂ©ussi Ă  capitaliser sur la reprise quelques semaines plus tĂŽt. Le coup d’arrĂȘt momentanĂ© est venu d’un regain des contagions suite Ă  une manifestation anti-gouvernementale massive et menĂ©e par des groupes religieux le jour de la LibĂ©ration, le 15 aoĂ»t. Une sorte de couvre-feu a Ă©tĂ© instaurĂ© Ă  partir de 21h30. Les salles se sont dĂ©semplies et les films ont vu leur sortie diffĂ©rĂ©e. Le 14 septembre, le gouvernement a annoncĂ© un retour Ă  la normale. Quel film prendra, cette fois, le risque de ramener les spectateurs dans les salles ? Soutenez-nous ! Asialyst est conçu par une Ă©quipe composĂ©e Ă  100 % de bĂ©nĂ©voles et grĂące Ă  un rĂ©seau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but partager la connaissance de l'Asie au plus large public. Faire un don A propos de l'auteur RĂ©alisateur, Antoine Coppola enseigne le cinĂ©ma comme maĂźtre de confĂ©rences Ă  l'UniversitĂ© Sungkyunkwan de SĂ©oul. Il a aussi longtemps enseignĂ© les cinĂ©mas d'Asie Ă  l'universitĂ© d'Aix-Marseille tout en Ă©tant consultant et dĂ©lĂ©guĂ© pour la CorĂ©e Ă  la Semaine Internationale de la Critique du festival de Cannes et au San Sebastian Film Festival 2001-2006. Il a Ă©tĂ© programmateur au festival de Jeonju CorĂ©e du Sud et il collabore encore souvent avec des cinĂ©astes, producteurs ou festivals d'Asie. On vous recommande
JosephGordon-Levitt (/ ˈ dÍĄÊ’ o ʊ s ə f ˈ g ɔ Éč d ə n ˈ l ɛ v ÉȘ t / [1]) est un acteur, rĂ©alisateur, scĂ©nariste, producteur et chanteur amĂ©ricain, nĂ© le 17 fĂ©vrier 1981 Ă  Los Angeles ().. Biographie Jeunesse et formation. Joseph Gordon-Levitt est le petit-fils du metteur en scĂšne Michael Gordon [2], qui a rĂ©alisĂ© Confidences sur l'oreiller et Cyrano de Bergerac.
Blockbuster Entertainment AwardsAwarded forPeoples choice awards for music, film, and video gamesSponsored byBlockbuster LLCLocationLos Angeles, HollywoodCountryUnited StatesPresented byBlockbuster EntertainmentRewardsTrophyFirst awarded1995; 27 years agoLast awarded2001; 21 years agoMost awardsNicolas CageTelevision/radio coverageNetworkCBS 1995 UPN 1996–1998 Fox 1999–2001 Fox RadioProduced byKen Ehrlich The Blockbuster Entertainment Awards was a film awards ceremony, founded by Blockbuster Entertainment, Inc., that ran from 1995 until 2001. They were produced each year by Ken Ehrlich.[1][2] Formation and first awards[edit] The awards were first held on June 3, 1995, at the Pantages Theatre[3] and broadcast on June 6.[4] The idea for the awards show came from Blockbuster marketing executive Brian Woods,[5] who worked on the project for about two years.[6] Blockbuster reportedly saw creating the awards as a way of promoting both the company and also the performers whose records and films were sold in their stores. "We wanted to have entertainers who are truly public favorites, like Arnold Schwarzenegger or Sylvester Stallone or Jean-Claude Van Damme, people who do big box office and big business in home video, but are not in the foreseeable future likely to be nominated for an Academy Award."— Brian Woods[5] CBS signed a contract to screen the awards in late 1994, and Ken Ehrlich was hired to produce the show. Winners were determined by votes cast by customers in Blockbuster stores. The ballot consisted of the year's three top-grossing films, videos, and music albums[5] in 33 categories.[6] Over million votes were cast and approximately 10 million people watched the awards on television. The music and video industry "turned out in full force" for the event, which was hosted by Cindy Crawford and William Baldwin. Celebrities attending included Bill Pullman, George Clooney, Kurt Russell, Steve Martin, Jennifer Tilly, Melanie Griffith, Danny Glover, Alfre Woodard, and David Spade.[4] Jim Carrey, who won three awards, was one of the few winners who thanked voters for his award, stating "I'm thankful for this award, even if you rented my tapes just to show the guy behind the counter that you rent more than porn videos." Eileen Fitzpatrick of Billboard magazine stated that the awards show was "surprisingly entertaining", and applauded Blockbuster for "raising the status of home video". Fitzpatrick questioned the idea of handing out awards for films in both theatrical and video releases, saying it did not make much sense, as almost all films nominated had been out on video for several months. This caused confusion for recipients, many of whom did not understand what award they were getting. Sandra Bullock had just received the award for Best Action / Adventure / Thriller Actress in Video for the film Speed, when she was named the winner for the same film in the theatrical category, and "literally didn't know whether she was coming on or going off the stage."[7] Subsequent awards[edit] The second Blockbuster Entertainment Awards were held on March 6, 1996[8] at the Pantages Theatre.[9] Kelsey Grammer hosted the awards. As Blockbuster was owned by Viacom, who also owned Paramount Pictures, MTV, Big Ticket Television and Worldvision Enterprises, producer Ken Ehrlich stated the awards "bent over backward" to avoid any connections with Paramount, in order to give the awards more credibility. Paramount productions were nominated for only 5 of the 49 nominations, though coverage of the awards switched from CBS to the United Paramount Network.[10] Unlike the first awards, which were taped and aired later, the 2nd awards were aired live.[11] The 3rd Blockbuster Entertainment Awards were held on March 11, 1997 at the Pantages Theatre. Over 11 million votes were cast, which made it the largest publicly voted awards presentation in history at the time.[12] The 4th Annual Blockbuster Entertainment Awards were held on March 10, 1998 at the Pantages Theatre. Once again over 11 million votes were cast. Live performances at the awards included Boyz II Men, Garth Brooks, Mariah Carey and Savage Garden.[9] The 5th Blockbuster Entertainment Awards were held on June 16, 1999[13] at the Shrine Auditorium.[14][15] Approximately million people watched the awards on television.[16] Harry Connick, Jr. described his nomination for Best Actor for the critically panned film Hope Floats as "absolutely insane".[17] The 6th Blockbuster Entertainment Awards were held on May 9, 2000[18] at the Shrine Auditorium, and for the first time presented awards for video games in addition to music and film.[19] Christina Aguilera and the Backstreet Boys both received two awards.[20] The 7th and final Blockbuster Entertainment Awards were held on April 10, 2001 at the Shrine Auditorium.[2] Approximately million people watched the awards on television.[16] Stevie Nicks, Sheryl Crow, Joe, Mystikal, LeAnn Rimes and Ricky Martin performed live at the event.[21] Cancellation[edit] In November 2001, after having run for seven consecutive years, Blockbuster announced they were canceling the awards following concerns after the September 11 attacks, stating "Due to the uncertainty of the times, we can't predict consumer response to our show, nor audience behavior—especially media viewing habits—all of which are being affected by world events."[22][23] Blockbuster stated their decision to cancel the awards was influenced by the fact that the 53rd Primetime Emmy Awards had to be rescheduled twice following security concerns after the September 11 attacks, and that when they did air, their ratings were 22% lower than the previous year.[16] Ratings[edit] References[edit] ^ "Ken Ehrlich". Movies & TV Dept. The New York Times. Baseline & All Movie Guide. Archived from the original on June 30, 2013. Retrieved May 15, 2013. ^ a b "BlockbusterR and Entertainment Weekly Magazine Present the Seventh Annual Blockbuster Entertainment AwardsR Airing April 11 on FOX". January 8, 2001. Archived from the original on November 14, 2013. Retrieved May 15, 2013 – via PR Newswire. ^ Calendar June. Billboard. May 27, 1995. p. 87. Retrieved September 30, 2019. ^ a b Industry Turns Out For Blockbuster Awards. Billboard. June 17, 1995. p. 64. Retrieved September 30, 2019. ^ a b c Mifflin, Lawrie May 22, 1995. "More Awards Programs, More Winners, More Money". The New York Times. Retrieved September 30, 2019. ^ a b Fitzpatrick, Eileen March 4, 1995. Blockbuster Getting Into The Act With Awards Show. Billboard. p. 64. Retrieved September 30, 2019. ^ Fitzpatrick, Eileen June 17, 1995. Blockbuster Awards Reflect Video Industry's Legitimacy. Billboard. p. 60. 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